Le nouvel an chinois avec les éditions Picquier !
Pour deux livres des éditions Picquier achetés, une affiche offerte !
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La coupe qui reflète le monde : Quatre contes chinois du 17e siècle
Anonyme
- Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717051
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Histoires d'amour du temps jadis ; Portraits crachés
Anonyme
- Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809717037
Préfacées par Pascal Quignard, voici vingt-quatre histoires parmi les mille et cent du Konjaku monogatari shû, monument littéraire du XIIe siècle japonais. Chacune débute par la même formule : C'est maintenant du passé, faisant remonter dans l'aujourd'hui du temps les intrigues amoureuses d'innombrables personnages, ministres et dames de cour aussi bien que paysans, guerriers, mendiants, voleurs, ou même, franchissant le Royaume des Morts, âmes insatisfaites revenant sur terre aimer une dernière fois.
Le désir s'habille des modes de la tragédie, du surnaturel, de la dérision, s'aventure aussi dans les territoires troubles de la volupté ; ainsi de l'impératrice qui livre devant toute la cour son corps à un démon...
Du plus vil au plus délicat, aucun sujet n'est tabou pour l'auteur de ce Décaméron oriental, qui sait tour à tour faire rire, briller les larmes, embraser les coeurs. Ni le grand écrivain Akutagawa, ni le cinéaste Kurosawa ne s'y sont trompés, qui ont puisé dans ces Histoires de jadis leur inspiration. -
La sécheresse contraint la population d'un petit village de montagne à fuir vers des contrées plus clémentes. Incapable de marcher des jours durant, un vieil homme demeure, en compagnie d'un chien aveugle, à veiller sur un unique pied de maïs. Dès lors, pour l'aïeul comme pour la bête, chaque jour vécu sera une victoire sur la mort. Ce livre est d'une force et d'une beauté à la mesure de cette plaine où flamboie un soleil omniprésent. Le roman de Yan Lianke est un hymne à la vie. La fragilité et la puissance de la vie, et la volonté obstinée de l'homme de la faire germer, de l'entretenir, d'en assurer la transmission. C'est un acte de foi, aux confins du conte et du chant, à la langue comme jaillie de la nuit des temps ou des profondeurs les plus intimes de l'être.
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La vie est douce à Kamakura. Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son coeur.
Après La Papeterie Tsubaki se dévoile une fois de plus tout le talent d'Ogawa Ito pour nous révéler les sources invisibles du bonheur." -
L'histoire d'amour entre Hiromi, une jeune mère célibataire, et Chiyoko, une lycéenne, débute au moment où cette dernière s'apprête à se jeter sous un train. Avec Sosûke, le fils de Hiromi, les deux femmes fondent une nouvelle famille et ouvrent une maison d'hôtes d'un genre unique, baptisée l'Auberge de l'arc-en-ciel.
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Je mange bien, ne t'en fais pas : Quatre récits de coeur et de cuisine
Areno Inoue, Mitsuyo Kakuta, Eto Mori, Ryoko Sekiguchi
- Picquier
- Picquier Poche
- 10 Janvier 2025
- 9782809716931
Joie, tristesse, amertume, soulagement... nous ne ressentons pas les émotions, nous les goûtons. Nous les déposons sur la table autour de laquelle nous nous asseyons, et nous les partageons.
Quatre écrivaines japonaises mettent en scène l'Europe - le Pays basque, la Bretagne, le Piémont italien, l'Alentejo au Portugal - et ses plats.
Quatre variations autour de la nourriture où le minestrone, les galettes de blé noir ou le pão de ló deviennent des lieux de mémoire et de réconciliation.
Dans ces nouvelles, les plats disent de nous ce que les mots ne peuvent pas dire. Les drames - mort d'une mère, d'un mari, disparition d'une soeur, jalousie amoureuse - se nouent et se dénouent autour d'un repas partagé. Car ce que l'on partage lorsque l'on mange ensemble, ce n'est pas de la nourriture mais de l'amour. -
Dans le jardin de la péninsule flottent suspendues les étoffes teintes par Sawa : pour chaque pièce de tissu qu'elle doit teindre, il lui faut être attentive au vrai visage des plantes et écouter leur voix pour faire surgir des plus humbles herbes les couleurs les plus vives. Dans son atelier débordant de feuilles, de branches et de fleurs, d'armoise, de lichen de prunier, de rameaux de glycine et d'albizia, elle doit faire naître cette couleur intérieure invisible qui respire secrètement au plus profond des plantes, pour insuffler ensuite la vie à chaque pièce de tissu. Chaque fois qu'elle obtient la teinte qu'elle désire, elle se sent heureuse comme si cette intimité créatrice lui donnait la réponse à une énigme embrouillée ; et cette réponse est chaque fois la beauté même : elle lui permettra d'apaiser les remous de son coeur et l'infinie tristesse qui la domine au souvenir du départ de son mari. Et Sawa trouvera en elle le pouvoir de susciter la couleur et la joie, pour rester en lien avec les forces de la vie.
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Cent poèmes d'amour de la Chine ancienne
Collectif
- Picquier
- Picquier Poche
- 8 Novembre 2024
- 9782809716900
Si, en Chine, les romans, les nouvelles et quelquefois les contes racontent plus volontiers l'histoire des corps et leurs curiosités, la poésie tente d'accorder les coeurs à des situations ou de les perdre dans des paysages. C'est ce que voudrait livrer ce livre, à travers un choix de cent poèmes, en tentant de recueillir les pratiques et les postures amoureuses de l'empire du Milieu, de la plus haute Antiquité jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les poèmes retenus ne relèvent pas de la poésie de cour mais de la poésie populaire ; chaque texte est accompagné d'un bref commentaire qui permet de restituer au lecteur ce que la traduction ne peut pas toujours rendre : écho, images, allusions. Des mouvements du coeur aux ruses du désir.
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Lettres d'amour de Kamakura
Ito Ogawa
- Picquier
- Litterature Grand Format
- 10 Janvier 2025
- 9782809716795
Dans sa petite papeterie de Kamakura, Hatoko accueille toujours les clients avec une tasse de thé hôjicha choisie pour eux. Aujourd'hui, son âme d'écrivain public, restée plusieurs années en sommeil, se réveille. Avec enthousiasme, elle reprend le pinceau pour répondre aux demandes de ceux qui viennent la voir. Hatoko écoute chacun avec douceur, choisit avec attention l'encre, le papier, le pinceau et la calligraphie, car elle excelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres. Elle rédige une lettre d'adieu d'une mère à sa fille, goûte aux daifuku d'un Yakuza Intello, calligraphie des lettres de désir ou d'espoir. Sa famille s'est agrandie et ses journées sont parfois tumultueuses, mais elle n'hésite pas à braver une tempête de neige pour remettre une lettre et à prendre la mer sur les traces d'un amour ardent et interdit.
C'est un bonheur de retrouver Kamakura, les promenades dans les temples ou sous les camélias en fleur, avec la bienveillance contagieuse de Hatoko et sa confiance dans le pouvoir des mots pour faire éclore en nous la grâce de vivre. -
Elle est entrée dans sa librairie. Elle se sentait bien ; son coeur se réjouissait, son corps entier se détendait, elle s'abandonnait au plaisir de retrouver son lieu de travail. La journée commençait.
Quand certains ont imaginé le paradis comme une bibliothèque, d'autres choisiront sans hésiter une librairie.
En garnissant les rayonnages de sa nouvelle librairie, Yeong-ju y met tout son coeur, comme si elle essayait, avec les livres, de renouer avec une amie perdue de vue depuis sa jeunesse. Elle répond aux demandes des lecteurs, même les plus surprenantes, elle cherche un livre pour dégeler le coeur et glisse parfois dans les volumes de petites notes de la taille d'une paume, qu'elle conclut par « ce roman m'a donné ce plaisir ».
Elle découvre aussi le plaisir d'organiser des rencontres avec des écrivains, d'animer un club de lecture, d'accueillir un atelier d'écriture, de conseiller des livres avec la joie d'éteindre souvent des chagrins avec une heure de lecture. La librairie devient rapidement le coeur battant du petit quartier de Hyunam où se nouent des amitiés, des interrogations sincères sur le sens de la vie et le pouvoir des livres.
Il y a à ses côtés le barista Min-jun, qui trie les grains de café comme les mauvaises pensées, Jimi la torréfactrice passionnée, sans compter les habitués qui ont élu domicile parmi les livres, comme Jeong-seo qui tricote des éponges en forme de pain de mie entre les bibliothèques.
Une belle déclaration d'amour à la librairie. -
Il existe une ville où l'on ne peut se rendre que dans son sommeil. L'endroit le plus populaire de cette ville est le Grand Magasin des Rêves, qui semble un immense paquebot tout miroitant de lumières et haut de quatre étages où l'on propose et vend tous les rêves imaginables : rêves d'enfance, de voyage, de nourriture délicieuse, mais aussi cauchemars et songes mystérieux. La jeune Penny vient juste de réussir son entretien d'embauche, elle commence son travail à la réception du rez-de-chaussée, et c'est avec elle que nous allons découvrir l'univers chatoyant du Grand Magasin des Rêves, où, chaque nuit, une foule de dormeurs humains et animaux viennent choisir les rêves qu'ils désirent vivre.
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Et vous, comment vivrez-vous ?
Genzaburo Yoshino
- Picquier
- Picquier Poche
- 15 Septembre 2023
- 9782809716405
En 1937, alors que le nazisme se fait de plus en plus menaçant en Europe et que le Japon se militarise, un jeune éditeur s'improvise écrivain pour défendre ce qui fait de nous des êtres profondément humains : la liberté de pensée, l'ouverture du coeur, l'entraide, le désir de justice...
Son livre va connaître un destin exceptionnel. Interdit pendant la guerre, son auteur taxé d'antipatriote et plusieurs fois incarcéré, il a été réédité plus de 80 fois : c'est un best-seller depuis près d'un siècle.
C'est ce manuel à l'usage des êtres humains que vous allez lire.
On y voit un adolescent qui, au fil des découvertes et des questions qu'il se pose au jour le jour, fait l'apprentissage de la vie et de la pensée. Avec le soutien de son oncle, jeune étudiant, qui l'aide à comprendre ce qu'il voit et décrypter ce qu'il pense. Car « il ne suffit pas d'avoir des yeux et des oreilles en état de fonctionnement, il faut que les yeux du coeur, les oreilles du coeur soient aussi ouverts ». -
La grand-mère de Mai mène une vie solide et calme dans la montagne au milieu des chênes et des noisetiers. Mai, 13 ans, ne veut plus retourner en cours, oppressée par l'angoisse et la souffrance intérieure, a été envoyée auprès d'elle pour se reposer. Cette grand-mère un peu sorcière va lui transmettre les secrets des plantes qui guérissent et les gestes bien ordonnés qui permettent de conjurer les émotions qui nous étreignent. Ce n'est pas le paradis, même si la lumière y est si limpide, car la mort habite la vie et, en nous, se débattent des ombres comme la colère, le dégoût, la tristesse. Mais auprès de sa grand-mère, Mai apprendra à laisser derrière elle son mal-être pour faire confiance aux forces de la vie, et aussi aux petits miracles tout simples qui nous guident vers la lumière.