Slamer, c'est mettre sa parole à nu, scander son texte, le partager.
Tu as toujours eu envie de tester l'écriture poétique et les scènes oratoires, mais tu n'as jamais osé te lancer ? Ce cahier est fait pour toi !
Initie-toi au slam avec des conseils pratiques et des exercices guidés :
Jeux d'écriture pour trouver l'inspiration ;
Jeux de mise en forme pour exercer ta plume ;
Jeux d'oralité pour t'entraîner à slamer ;
Pratique seul.e ou à plusieurs, inscris-toi à une scène slam et deviens un slameur ou une slameuse d'exception !
Parmi les livres les plus appréciés et les plus lus de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas au frisson de l'attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s'en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l'amour, et s'attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.
L'auteur du Dit du mistral (40 000 lecteurs depuis parution) est de retour !
Olivier Mak-Bouchard revient avec une fable sociale, simple et émouvante, l'histoire d'un homme paumé depuis l'enfance, au chômage, et à qui tout à coup le destin sourit.
Un jour de septembre, un jeune homme perd son emploi. Il pense que c'est la fin. Il a tout faux : c'est le début d'une autre vie, où l'accompagnent bientôt un chat en smoking et un rapace qui a des envies d'ailleurs. N'oublions pas, pour la route, une abonnée à trente millions d'amis, un homme mystérieux qui joue avec le feu, ou encore un frère, le plus beau représentant des blaireaux.
La Ballade du feu est un livre sur les erreurs. Les erreurs d'orientation professionnelle, les erreurs de géolocalisation. Les erreurs que l'on peut faire quand on croit que la vie ne nous appelle plus. On y parle en fait de ces jours où on se demande ce qu'on a fait au Bon Dieu ; ces jours où vous auriez pu dire non mais où, allez savoir pourquoi, vous avez finalement dit oui.
"Cry-Baby" avec Johnny Depp dans un de ses premiers rôles ? C'est lui. "Serial Mother" mettant en scène une Kathleen Turner en mère tueuse sur fond pastel ? Lui encore. "Pink Flamingos" avec l'iconique drag-queen Divine ? Vous avez deviné, c'est lui aussi. À 74 ans, John Waters, le "Pape du trash", revient avec un récit à mi-chemin entre Mémoires et livre de conseils dévoyés regorgeant d'anecdotes de tournage et d'expériences personnelles, d'hommages et d'exercices d'admiration (Warhol ; Pasolini ; Tina Turner ; Patty Hearst...), d'humour irrévérencieux et de punchlines ravageuses.
Vous êtes passionné par l'anatomie et pensez connaître le corps humain ? En êtes-vous bien sûr ?
Illustré des planches du Gray's Anatomie, cet ouvrage utilise les références médicales du célèbre classique comme point de départ pour éprouver votre logique et votre sens de l'observation, à travers plus de 300 énigmes faciles ou diaboliques.
L'étude anatomique devient un véritable jeu d'enfant grâce à ces casse-tête, anagrammes, suites de nombres, mots reliés...qui mettront votre esprit à l'épreuve et votre cerveau au défi.
Suivez les indices visuels, faites preuve de logique pour résoudre les énigmes et découvrir les épisodes fascinants de l'histoire de la médecine et l'étonnant fonctionnement du corps humain.
Un ouvrage simple et amusant destiné à tous les curieux qui ont peu de connaissance de l'anatomie et également à ceux qui souhaitent tester leur savoir et relever de nouveaux défis.
Un livre captivant... Les Mongols étaient un peuple sophistiqué, doté d'une maîtrise impressionnante de l'art de gouverner et capable d'instaurer un rapport plein de sensibilité avec le monde naturel... Voilà un livre remarquablement documenté et intelligemment pensé.
The Times Les conquêtes initiées par Gengis Khan au XIIIe siècle permirent aux Mongols d'intégrer à leur empire le monde qui les entourait. Ce livre se concentre sur la Horde : un modèle social et économique inédit qui allait s'imposer et évoluer durant trois siècles pour unifier sous son égide un espace divisé aujourd'hui entre le Kazakhstan, l'Ukraine, la Russie et l'Europe de l'Est. Dans cet espace, le peuple des steppes créa des institutions qui transformèrent les rapports de force entre les hiérarchies locales et stimulèrent l'essor des villes. Ils oeuvrèrent à l'épanouissement de l'économie et, grâce à leur diplomatie orientée vers le commerce, leur influence s'étendit le long des routes du nord bien au-delà de ses frontières. Leurs khans dominèrent les princes russes et les begs turcs, résistèrent à la grande peste et s'adaptèrent à la géopolitique mouvante du XVe siècle. Ce grand livre met en lumière le rôle historique des nomades longtemps réduit au cliché de l'envahisseur pillant les richesses et saccageant les récoltes. En rupture avec la vision conventionnelle de l'Empire mongol, l'auteur montre que la Horde sut mettre en place une administration mobile et sophistiquée, capable de faire cohabiter les communautés religieuses dans leur diversité. Les Mongols remodelèrent en profondeur l'espace slave, contribuèrent à l'épanouissement de l'Islam et forgèrent de nouvelles alliances avec les Mamluks, les Lituaniens, les Polonais, les Italiens et les Allemands. Ils sont à l'origine de l'une des premières mondialisations. Une fresque d'envergure portée de bout en bout par une plume fluide.
Prix des libraires Payot Essai 2023 Les Mongols ont été desservis par l'Histoire, victimes d'un mélange malheureux de préjugés et de perplexités... Si la Horde a pu prospérer, selon l'histoire-récit neuve et convaincante que nous en propose Marie Favereau, c'est précisément parce qu'elle n'avait rien de la meute monomaniaque et meurtrière de la légende.
The Wall Street Journal.
Prix des libraires Payot Essai 2023
« Chante, Pallas, comment Zeus t'arracha aux bras de ta soeur pour te jeter sur la terre inféconde. Comment il éleva de hautes murailles pour te séparer d'Athéna, et la colère qui saisit la déesse.
Chante, Pallas, les noms des mortelles et des immortelles qui furent sacrifiées pour te libérer du ventre de Troie.
Chante, fille de Triton, la vengeance d'Athéna. » Marine Carteron, autrice des Autodafeurs, Génération K et Dix, revisite la mythologie grecque au travers du regard des déesses et des mortelles. Une trilogie qui lève le voile sur ce qu'Homère nous a caché : les véritables causes des guerres de Troie.
Gwendoline profite des vacances d'été pour couper avec le lycée et prendre de la distance avec la maladresse de ses parents et l'absence de sa soeur aînée. Elle rejoint ses grands-parents qu'elle ne connaît pas en pleine campagne. Dans la maison voisine vit Maëlle, sa cousine qui partage avec elle son quotidien et sa passion : l'apiculture. Car les abeilles, ces insectes mal-aimés, savent se défendre comme elle ! Mais pour l'heure, la découverte d'un vieux téléphone portable laisse penser qu'un meurtre a été commis dans ce hameau. Une enquête prenante qui dresse un portrait complexe de la campagne et de ses habitants, et qui amène les deux cousines à découvrir un secret de famille dont le venin continue de couler dans leurs veines.
Comment faire entendre la beauté de ce qui est?? Sans nostalgie, ni vanité?? Magdalène ravive avec ferveur un monde pris entre les terres et l'océan, et dans les mailles du temps. Un homme entend, se souvient, scrute les âmes et paysages qui l'ont traversé. Et son attention, si humble, si vive, fait de cette écoute un horizon, l'éternité.
«?J'ai été pétri et je suis sorti de ces corps et de ces lieux. Puis d'autres territoires, d'autres étendues se sont déployés. Le coeur du récit reste une expérience sensible, corporelle au monde. [...] Je m'y suis plongé avec le bonheur d'un amoureux qui s'immerge, le mange, le porte, est blessé par lui, chaque cicatrice, chaque douleur, chaque chaleur au creux de la main et du ventre disant des connaissances, d'infimes compréhensions, peut-être dérisoires, mais si essentielles pour moi.?» (Georges Peignard, lettre du 14 novembre 2022)
? Découvrir l'histoire de la Bretagne et du peuple celte ? Passer quelques jours à la Ferme du Vent, avec pour seule vue le littoral breton ? Admirer le savoir-faire d'un forgeron ? Déguster les spécialités de la mer du chef Philippe Emanuelli ? Pénétrer dans une malouinière, vestige de l'histoire de Saint-Malo ? Assister à une pièce de théâtre au TNB de Rennes ? Comprendre le fonctionnement des marais salants de Guérande ? Visiter le Mont-Saint-Michel, symbole du patrimoine français ...
LES PETITS ATLAS HEDONISTES : une collection de livres de voyage pour découvrir le monde autrement, comme un voyageur privilégiéUn découpage par région/quartier avec des cartes pour situer les principaux lieux à visiterDes doubles-pages thématiques pour découvrir, rencontrer et comprendreUn rappel des essentiels à visiter pour ne rater aucun incontournableDes itinéraires de promenade pour flâner et découvrir chaque destination autrement
Lykke Andersen mène une vie heureuse, mondaine et épanouie : éditrice accomplie, compagne d'un auteur renommé et mère de jumeaux. À l'occasion de la fête suédoise de l'Écrevisse, elle organise un dîner intimiste dans leur maison en pleine campagne, où sera invitée Bonnie, la meilleure amie des garçons, et plusieurs proches du milieu de l'édition.
En ce doux mois d'août où les orpins et les rosiers éclosent, l'alcool coule à fl ot et les convives entonnent à coeur joie des chants traditionnels nordiques. Personne ne peut se douter que le lendemain, ce cadre idyllique se transformera en scène de crime effroyable.
Le cadavre de Bonnie est retrouvé dans la stuga, une petite dépendance dans le jardin, où vivent les garçons. Ces derniers nient catégoriquement avoir commis le crime mais il s'avère que la porte était fermée à clé de l'intérieur...
Huit ans plus tard, Lykke est placée en détention provisoire. Face à l'inspecteur responsable de l'affaire, elle va devoir retracer le fil de l'enquête afi n de trouver le véritable coupable du crime.
L'Énigme de la stuga est un puzzle littéraire habilement construit qui rend hommage au mystère à huis clos et un thriller psychologique redoutablement effi cace.
Lorsqu'un cirque itinérant débarque dans son village, le jeune Otto s'y rend, intrigué par l'annonce d'une bête terrifiante, d'un Monstre en lettres majuscules ! Mais sous le chapiteau, quand le rideau se lève enfin, c'est la surprise totale, autant pour les spectateurs que pour le lecteur... À cheval entre roman graphique et roman illustré, un livre inclassable d'une poésie éblouissante qui nous rappelle que nous sommes tous le monstre de quelqu'un.
Rudy déteste la nouvelle, parisienne, prétentieuse, redoutable au cross du collège et qui sort avec Damien, son meilleur ami. Pour qui elle se prend celle-là ? Un roman solaire et très actuel sur une rivalité garçon-fille.
Qu'il mette en scène le procès d'un Blanc accusé du meurtre effroyable de cinq enfants noirs (et qui sera acquitté), le parcours d'un jeune homme qui tente de faire diminuer son « degré de noirceur » pour décrocher un emploi ou le quotidien d'un vendeur de centre commercial confronté à des clients devenus zombies, Nana Kwame Adjei-Brenyah le fait avec une maîtrise et une maturité stupéfiantes. Avec ce premier livre incroyablement inventif, il donne à voir avec une effarante lucidité la violence et la déshumanisation de notre monde. Si la fiction peut contribuer à bousculer les mentalités, alors Friday Black est une puissante arme littéraire.Les débuts de Nana Kwame Adjei-Brenyah ont de quoi impressionner. Ses histoires passent de la science-fiction à l'intime, de la satire du consumérisme à l'amour d'un fils pour sa mère. En une phrase, il crée un monde. Gladys Marivat, Le Monde.Un recueil de nouvelles corrosives. Didier Jacob, L'Obs.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Roques.
Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu'il a écrit et espérer qu'il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l'ouvrage qu'il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu'il a faites et les gens qu'il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec... À l'aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.
La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
Lauréate du Prix Landerneau Polar 2023 « Du lourd, du très très lourd La rentrée littéraire de septembre n'est pas encore achevée que nous nous intéressons déjà à celle de janvier. Louise Mey, dont nous avions adoré en 2020 la Deuxième femme, (éditions du Masque), l'histoire d'une femme sous emprise, publie le 11 janvier Petite Sale, toujours au Masque. » Libération « Si l'intrigue respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l'autrice l'utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l'échelle.
Un bon roman noir. » Causette « Un terrible roman sociétal sur la France des années 1960 et les luttes pauvres/riches, femmes/hommes et villes/campagne. Révélateur et inquiétant. » Madame Figaro « Après son excellent roman La Deuxième Femme, qui explorait l'emprise d'un homme sur sa compagne, Louise Mey revient avec une nouvelle histoire noire, hypnotique et savamment construite. Haletant ! » Héloïse Goy, Télé 7 jours « Petite sale est un vrai polar, pas un polar prétexte, mais c'est aussi une étude minutieuse de la façon dont les violences patriarcales, en plus de transformer certaines femmes en montagnes de souffrance, tendent à gangréner toute notre société. 1969-2023, même(s) combat(s). » Slate « Et le lecteur se réjouit de ce récit qui aborde les rapports de domination de genre et de classe. Situé dans la France d'hier, ce cinquième polar de Louise Mey est fort actuel. » Le Parisien Week-End « Après son excellent roman La Deuxième Femme, Louise Mey continue de briller dans la veine du noir et dans la construction de personnages complexes, avec ce tourbillon glaçant de suspens. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman puissant et ciselé, révélateur de la violence des rapports de domination de classe et de genre. » Télérama « La lutte des classes est d'abord celle des femmes. Cette conviction, Louise Mey nous la fait vivre avec son nouveau roman, Petite sale. » Le Monde des livres « L'écriture est sobre et puissante, la misère et le froid imprègnent chaque mot, ce qui n'empêche pas les éclats de lumière et d'amour. » Libération « Petite sale est un portrait féroce de cette bourgeoisie rurale fermée et étriquée. Madame n'a clairement pas le charme vénéneux de Stéphane Audran. Mais l'atmosphère des films de Chabrol effleure le roman.» Karen Lajon, JDD « Louise Mey donne ici la pleine mesure de son talent, tant pour dénoncer une domination sociale et un patriarcat mortifères que pour entre tenir un suspense au cordeau dans un décor de boue, d'humidité froide, d'obscurité. Son style sans fioritures, percutant, singulier, orchestre un défilé de personnages bien campés, qu'ils soient haïssables ou attachants. Et Petite Sale réserve surtout un dénouement jubilatoire. » L'Express « Après le drame intime de La deuxième femme, c'est un monde entre Bernanos et Simenon, tendu, violent et sans pardon que met en scène Louise Mey. » François Angelier, France Culture « Derrière le classicisme de l'enquête, il y a un style rageur, rugueux, magnifique. Chez Mey, la phrase est un morceau de boue aux basques de Catherine. Ça colle mais ça brille aussi. » Lire Magazines Littéraire « Une enquête classique évoquant la lutte des classes, par l'auteure du très remarqué La Deuxième Femme en 2020. » Télé 2 semaines « Louise Mey signe une intrigue formidable qui nous tient en haleine jusqu'à la chute, inattendue et réjouissante. » Le JDD « Parfois il y a des romans d'atmosphères et ou d'explorations sociales, parfois c'est l'intrigue qui prime, là vous avez les deux ! Dans un style affirmé qui sonne juste. » Nicolas Carreau, Europe 1 « Difficile de passer à côté. Pour les amateur-rices de roman noir, Louise Mey est désormais une référence incontournable. » Causette
L'étude des rapports entre sciences humaines, ésotérisme et occultisme irrigue intrinsèquement toutes les disciplines des sciences humaines. Si les historiens, anthropologues et ethnologues ont de longue date investi ces domaines de la culture occidentale, les spécialistes de littérature ont tendance à regarder ces objets avec suspicion, même si ces derniers font intrinsèquement partie de la pensée des auteurs ou de leur bagage culturel. L'ambition de ce Cahier est donc de parcourir cette création littéraire, depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'à l''émergence du concept de « contre-culture » à la fin des années 50. Pour envisager une telle perspective diachronique, l'approche littéraire est indissociable d'une histoire culturelle et des mentalités. C'est pourquoi le cahier « Mondes invisibles » a été conçu comme le lieu d'un dialogue interdisciplinaire et transéculaire.
Organisé en quatre volets, le Cahier aborde autant de thématiques telles que le spiritisme et les formes occultes et ésotériques qu'il revêt au XIXe siècle, la tension dialectique entre sciences et parasciences, les héritages ésotériques, les individualités remarquables du mouvement, ou encore les phénomènes collectifs qui ont alluvionné la création littéraire.
Ce volume explore les enjeux intellectuels et culturels des mondes invisibles dans une perspective historique, littéraire et anthropologique. Il réunit une cinquantaine de contributions de spécialistes, de nombreux textes rares, dont une traduction d'un inédit de Conan Doyle, ainsi qu'une vingtaine d'illustrations.
Un roman bouleversant, à propos des violences faites aux femmes.
La veille, Lyra, quinze ans, a entendu son père frapper sa mère. Pour les deux femmes, hélas, il s'agissait d'un jour ordinaire.
Ou presque.
Aujourd'hui, il n'y a plus de coups, plus de cris.
Ensemble, elles attendent dans un long couloir d'hôpital.
Les pensées de l'adolescente s'emballent, elle ne cesse de songer aux jours précédents...
1917. Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, un homme est retrouvé mort dans une cave du village de Haut-de-Coeur, en Bourgogne. Pas mort d'un excès de froid, de faim ou de vin, comme d'autres, mais proprement égorgé.
Ici, bon nombre des habitants ont grandi sans autre père et mère que les religieuses du majestueux couvent des Ursulines. C'est le cas de l'inspecteur de police Matthias Lavau : recueilli tout petit par le couvent, il est parti faire ses armes à Paris et à Lyon avant de finalement rentrer au bercail. Son talent ? Il se souvient de tout, tout le temps. Une mémoire parfois lourde à supporter, mais dans ses enquêtes, un atout précieux.
La victime aussi est un ancien des Ursulines : Thomas Sorel, bien connu dans les alentours, et presque unanimement détesté... C'est le bras armé du très redouté maire. Beaucoup ont souhaité sa mort, pour des raisons valables, le plus souvent.
Dans l'atmosphère crépusculaire de l'hiver interminable qui s'est abattu sur la région, Matthias et son assistante Esther vont devoir démêler les racines du Mal, entrelacées depuis des décennies et profondément plantées dans les passions, les vices et les secrets de Haut-de-Coeur.
Audrey Brière a 37 ans et vit en région parisienne. Les Malvenus est son premier roman.
Un jour, alors que Tortue, Lièvre, Ours et Souris sont en forêt, ils trouvent un oeuf. Chacun leur tour, ils vont en prendre soin.
Souris prête son bonnet et son écharpe pour que Petit oeuf ait bien chaud.
Ours, qui adore le sport, encourage son ami à sortir de sa coquille, et Petit oeuf devient alors Petit Oiseau !
Lièvre fait goûter toutes sortes d'aliments à Petit Oiseau qui découvre ce qu'il aime.
Et Tortue lui apprend à utiliser son imagination, ils se racontent plein d'histoires merveilleuses.
Ses nouveaux amis aident Petit Oiseau à découvrir le monde, et grâce à eux il va pouvoir prendre son envol !
Mise en scène sous forme de bande-dessinée, cette histoire touchante met en avant des thématiques fortes : l'amitié, la quête d'identité, et la prise d'indépendance.
Toute la beauté de cet album réside dans la simplicité de ses mots, et dans ses illustrations aux couleurs douces.
Bucarest, octobre 1989.Lycéen, passionné de cinéma américain, Cristian Florescu rêve de devenir écrivain... mais dans la Roumanie de Ceausescu, même le rêve peut être dangereux. Le jour où il est convoqué par la Securitate, Cristian doit faire un choix impossible : perdre ceux qu'il aime ou travailler pour la police secrète. Devenu informateur, il prend tous les risques pour tenter de changer le régime de l'intérieur. Quand la radio clandestine annonce la chute imminente des États communistes voisins, le vent de l'espoir souffle pour Cristian... Mais quel est le prix de la liberté ?
Léonard de Vinci et Michel-Ange sont nés pour être rivaux. Rien ne les a opposés davantage que leurs tempéraments. Au point qu'ils figurent deux pôles artistiques extrêmes, deux façons radicalement différentes de vivre, à cette époque fabuleuse de la Renaissance qui marqua l'histoire de la civilisation occidentale comme une charnière. Avec brio et rigueur, Le génie et les ténèbres nous plonge au coeur de leur rivalité légendaire en ces temps obscurs, exaltants et tragiques. Quand ils se rencontrent, à Florence, au tout début du XVIe siècle, Michel-Ange a vingt-six ans et Léonard quarante-neuf. Michel-Ange est capricieux, perfectionniste, aussi pieux qu'il est négligé dans ses manières, mais déterminé à se frayer un chemin à coups de burin. Léonard de Vinci est un hédoniste aux contours plus nuancés, aussi élégant qu'un dandy, mais qui ne respecte aucune échéance, s'intéresse autant aux sciences qu'aux arts, et devient même, parmi les multiples métiers qu'il exerce pour gagner sa vie, musicien de cour.
Avec son talent de conteur d'exception, Roberto Mercadini redonne vie aux hommes plus encore qu'aux artistes et ressuscite à merveille leur monde disparu : les troubles et les splendeurs de cités légendaires, quantité d'oeuvres sublimes, une foule de personnages historiques hauts en couleur, peintres, sculpteurs, architectes, papes, condottieres, comtesses guerrières et moines rebelles.
À la Renaissance, comme dans les vies de Léonard et de Michel-Ange, rien ne sépare la lumière des ombres : le génie solaire des gestes parfaits de l'artiste cohabite toujours avec les ténèbres de ses obsessions. Au fil de leur somptueux et inquiétant récit, ces vies extraordinaires dressent en creux le portrait d'une époque qui ne l'est pas moins.
Canada, fin des années 1960. Des milliers de jeunes autochtones, libérés des pensionnats, essaient de survivre dans le quartier d'East Vancouver, entre prostitution, drogue et petits boulots.
Il y a Maisie, qui semble si forte ; la discrète Lucy, épanouie dans la maternité ; Clara, la rebelle, engagée dans l'American Indian Movement ; Kenny, qui ne sait plus comment s'arrêter de fuir, et, enfin, Howie, condamné pour avoir rossé son ancien tortionnaire.
D'une plume saisissante, Michelle Good raconte les destins entremêlés de ces survivants. Un roman choral bouleversant.
"Jim Jarmush disait à propos du cinéma, qu'autrefois, lorsqu'un personnage montait dans un taxi, il en redescendait déjà à la scène suivante. Cette omission était justement ce qui l'intéressait ! J'ai eu la même frustration lorsque j'ai appris que David B.