Philippe Grimbert est psychanalyste. Il a précédemment publié trois essais, Psychanalyse de la chanson (Les Belles Lettres 1996), Pas de fumée sans Freud (Armand Colin 1999, Hachette Littérature 2001) et Chantons sous la psy (Hachette Littérature 2002). La petite robe de Paul, paru chez Grasset en septembre 2001, était son premier roman. Un secret est son deuxième roman. Le Livre: Au commencement de ce roman, le narrateur raconte que, petit garçon et fils unique, il s'est inventé un frère : « J'ai longtemps eu un frère. Il fallait me croire sur parole quand je servais cette fable à mes relations de vacances, à mes amis de passage. J'avais un frère. Plus beau, plus fort. Un frère aîné, glorieux, invisible. » Ce fantôme tyrannique a hanté ses jeunes années. Entouré de silence, ployant sous une culpabilité familiale, le narrateur éprouve le besoin de raconter un passé qu'il s'imagine lisse et tranquille jusqu'à ce que Louise, vieille amie de ses parents et confidente de l'enfant, vienne tout d'un coup lui révéler un secret lourd et bouleversant. Ce frère inventé, Simon, a réellement existé et il est mort en camp de concentration avec sa mère, Hannah, la première épouse de Maxime. Soudain tout le poids de ce passé noir et caché va surgir et bouleverser la représentation du monde que s'était forgée l'enfant. Il imagine alors Maxime et Tania, ses parents, vivant leurs amours coupables. Quant aux morts sans sépulture, héros d'une tragédie trop longtemps occultée, ils vont provoquer un véritable retournement : c'est ce secret révélé qui fait naître chez le narrateur sa vocation de psychanalyste. Ici le travail d'écriture est devenu travail de deuil et l'auteur, tout en livrant sa part la plus intime, nous montre comment celui qui a souffert du silence peut devenir celui qui va en délivrer les autres.
De retour de sa première visite en Russie depuis son célèbre saut vers la liberté, Noureev est extrêmement déprimé et en confie la raison à son psychanalyste, marquant le début d'une cure peu orthodoxe : voyage dans l'histoire de cette légende vivante, mais aussi affrontement au cours duquel vont se déployer jeux de pouvoir et de fascination entre les deux hommes... Mais qui va réellement mener la danse ?Tristan Feller, psychanalyste parisien, a la réputation de recevoir dans son cabinet grand nombre de célébrités du monde du spectacle ou de la littérature. Fort de ses années de pratique, il aime ce retournement de situation : inaccessibles idoles, ces personnalités abandonnent sur son divan leurs habits de lumière pour redevenir, par la grâce du transfert, des enfants tremblants qui lui confient leur destin.
Une rencontre avec un patient hors du commun va cependant bousculer ses habitudes d'analyste et l'amener, à son corps défendant, à vivre sa pratique sous un jour différent Un coup de téléphone sera à l'origine de ce bouleversement : le majordome du célèbre danseur Rudolf Noureev sollicite pour ce dernier un rendez-vous dans les plus brefs délais. Intrigué par cette façon pour le moins inhabituelle de procéder, le psychanalyste se surprend à accepter ce qui va constituer la première d'une longue série d'entorses à ses principes. En effet, la rencontre avec la star va rapidement déstabiliser Feller, tant l'aura de ce personnage singulier impose à la relation thérapeutique une couleur spécifique.
De retour de sa première visite en Russie depuis son célèbre saut vers la liberté, Noureev est extrêmement déprimé et lui en confie la raison, marquant le début d'une cure peu orthodoxe : voyage dans l'histoire de cette légende vivante, mais aussi affrontement au cours duquel vont se déployer jeux de pouvoir et de fascination... de l'artiste mondialement connu ou du praticien expérimenté, qui va réellement mener la danse et devenir le psychanalyste de l'autre ?
Paul, psychologue et écrivain, donne régulièrement des conférences au sujet du deuil dont il s'est fait une spécialité, jusqu'à ce que la mort se manifeste à lui sous la forme d'un arrêt cardiaque. Rien de grave : une pile viendra suppléer à l'organe déficient, mais ce bref séjour au royaume des ombres ne lui épargne pas le vrai drame, celui qui guette en réalité sa femme Irène :
« Est-il écrit que nous devons tous mourir d'une blessure d'enfance dont nous n'avons pas su guérir et qui, sans cesse prête à se réveiller, dort d'un sommeil de chat au plus profond de nos souvenirs » ?
Tentée plusieurs fois par l'abîme, Irène, après avoir par son amour ramené Paul à la vie, se tue en voiture sur le lieu même qu'avaient choisi ses parents pour précipiter leur véhicule contre un parapet.
Paul s'enfonce alors dans un deuil pathologique dont rien ne semble pouvoir le soigner. Rien, vraiment ? Un an après la disparition d'Irène, il finit par céder aux sirènes d'un énigmatique inventeur qui prétend avoir trouvé le moyen de permettre aux inconsolables de dialoguer avec leurs chers disparus.
Et voilà cet esprit rationnel saisi par le vertige de ce que peut offrir la technologie de pointe : le coeur artificiel de Paul se remet à battre pour une femme virtuelle, dotée d'une intelligence elle aussi artificielle...
"Maintenant que j'ai appris à le connaître, je l'aime et il m'effraie tout à la fois. Lui et sa mère vont trop loin, mais tous deux ont eu raison de mes résistances..."
Une simple annonce sur les murs de la faculté a sorti Louis de sa léthargie pour le précipiter sur la plage de son enfance à la rencontre d'une mère et de son fils, deux êtres hors du commun qui vont bouleverser sa vie et l'amener à affronter ce qui dormait au plus profond de lui-même.
Philippe Grimbert est psychanalyste. Il vit à Paris. Il a déjà publié trois ouvrages de non-fiction : Psychanalyse de la chanson (éditions des Belles-Lettres, 1996), Pas de fumée sans Freud (éditions Armand Colin, 1999) et Evitez le divan (éditions Hachette Littérature, 2001). La Petite robe de Paul est son premier roman.
Alors qu'il se promène dans un quartier de Paris qui n'est pas le sien, Paul, la cinquantaine, marié, est irrésistiblement attiré par une petite robe blanche de fillette, exposée dans la vitrine d'un magasin. Cet innocent vêtement dont il fait l'acquisition va se trouver à l'origine d'un véritable drame, précipitant ses acteurs aux limites de la déraison et de la mort. Dans la vie tranquille de Paul, cet achat impulsif, apparemment anodin, produit des effets dévastateurs au point d'amener Paul et sa femme Irène au bord du gouffre. De fil en aiguille, d'un petit mensonge par omission au réveil des vieux démons, la trame d'un couple superficiellement uni va s'user jusqu'à la corde.
Ce couple sans histoires, mais pas sans histoire, confronté au réveil de ses blessures secrètes, va faire l'expérience des ravages provoqués par l'irruption de cet objet dans leur univers feutré, qui les conduira à revivre les moments les plus douloureux de leur existence.
Dans la vie de Loup, le narrateur, trois personnages comptent plus que tout : Nina, la mère qu'il s'est choisie, Gaby, amie de Nina, fantasque et rebelle et Mando, avec lequel, depuis la petite enfance, s'est nouée une amitié indestructible. Les deux garçons se complètent, Loup est indécis, Mando plus entier. Aux jeux d'enfants succèdent les premières conquêtes. Mando note tous les événements de « leur » vie dans un carnet, inscrivant, au fil des mois et des années leur histoire commune, telle qu'il la perçoit. Etudiants, ils vont choisir des voies différentes. Loup découvre la psychanalyse et se trouve un mentor en la personne du Professeur, personnage qui ressemble beaucoup à Lacan. Mando vit cela comme une trahison. C'est seulement à la fin de cette histoire, au moment où tout basculera dans une conclusion tragique, que Loup en comprendra les ressorts cachés. Quels abîmes cette amitié à la vie à la mort recouvrait-elle ? Loup, peu à peu, le découvrira et cette révélation fera vaciller son existence. Il connaîtra la blessure inguérissable des promesses non tenues, cette lorude chaîne qui, à jamais, nous attache à nos fantômes.
Nom de dieu ! est un roman décapant dans lequel la cruauté de notre société finit par avoir raison des élans les plus nobles de son héros, Baptiste. La foi de ce fervent croyant y est mise à l'épreuve par une avalanche de catastrophes qui le transformeront en prophète halluciné, réglant publiquement ses comptes avec le Créateur.
Emotion et humour sont les ressorts de ce roman qui se lit avec jubilation tout en proposant au lecteur, sous les dehors d'une comédie grinçante, une interrogation plus grave sur la condition de l'homme moderne.
Chaque chanson aurait-elle un secret qui « s'attache à notre âme et la force d'aimer » ?
C'est le pari que fait le psychanalyste Philippe Grimbert
en déchiffrant le message inconscient de succès
aussi populaires que « Papa pique et Maman coud »,
« Scoubidou », « L'Aigle noir » et bien d'autres encore.
Ce message que nous percevons à notre insu concerne
chacun d'entre nous au plus près.
Laissons-nous donc accompagner par l'auteur et « chantons sous la psy » ! Leçon de psychanalyse en musique, ce livre nous promène à travers les grands thèmes cachés au coeur
de ces mélodies si familières : la différence des sexes,
l'inceste, les embarras du corps ou la sexualité infantile.
Il éclaire du même coup le mystère de l'extraordinaire impact de la chanson sur notre imaginaire.
Vous pensiez bien les connaître, ces chansons si célèbres après la lecture de cet ouvrage vous ne les entendrez plus jamais de la même façon !
"Aux longs de ces pages, j'ai voulu chausser les lunettes de Freud pour traiter de sujets aussi divers que la politique, le tabac, le cinéma ou la chanson... etu aussi de leur résonance intime avec mon parcours. Ces essais de psychanalyse appliquée à des questions de société témoignent de mon désir de comprendre les ressorts d'un monde souvent énigmatique et tentent d'en déchiffrer les enjeux inconscients."Ph.G.
Paul, le fils, a délesté Simon, le père, d'un épuisant boulet : sa vie, une vie de dentiste à l'ancienne, de juif laïque, de militant d'extrême gauche tous azimuts, de père amoureux et frénétique, une vie parvenue à sa toute fin, mais, comme pour ceux qui y ont mordu à plein, une vie difficile à quitter. Paul a confié à une dose d'Hypnovel le soin de libérer son père.
Dans son troisième roman, Philippe B. Grimbert empoigne une saga familiale par la racine, avec une mordante ironie et un humour détartrant, pour nous faire rire à belles dents.
Le livre à succès de Philippe Grimbert, psychologue pour enfants, est à nouveau disponible !Qu'est-ce qu'une émotion ? Y en a-t-il de bonnes et de mauvaises, faut-il toujours les exprimer, peut-on être trop émotif ou pas assez ? En répondant à ces questions, et à tant d'autres, Philippe Grimbert emmène doucement enfants et parents vers un domaine pour lequel il est souvent compliqué de trouver les mots justes.À travers la description de 15 émotions, l'auteur explique à l'enfant avec des mots simples ce qu'il ressent. Sur la page de gauche, l'émotion est décrite telle qu'elle est vécue en général. Sur la page de droite, que faire quand l'émotion est trop vive et qu'elle est mal gérée. Un encadré « Que faire » aiguille les parents sur la conduite et les propos à tenir dans ces situations qui les laissent souvent perplexes. Un livre complet, précis et ludique pour aider petits et grands à exploiter au mieux ces émotions « qui sont le sel de la vie ».
François a mis le cap sur une soixantaine peu rugissante. Être perçu comme un préretraité de la vie alors qu'on a grenier plein agace, pousse à une certaine forme de fureur mêlée de morosité. Donc, réagir et mettre en place, le premier dans l'histoire de l'humanité, un putsch chronologique : ayant appris par une analyse médicale que son état physique correspond à celui d'un homme de 39 ans et des poussières, il demande révision de son âge légal auprès des autorités.
La traversée de la Seine est, pour certains, au moins aussi cruciale que celle de la Méditerranée. Livré aux affres de la sectorisation, Paul va, pour sauver sa fille au bord du naufrage scolaire, commettre l'irréparable. Il n'y a pas que chez les Gilets jaunes que l'on en bave, on souffre aussi dans la petite-bourgeoisie urbaine où les adultes sont de vrais enfants et les enfants quelque peu égarés.
Ce roman n'est qu'une farce tragique mais par bonheur, la réalité est bien pire.
Lorsqu'on entreprend d'« aller voir quelqu'un », s'engage une aventure intense, qui allège la souffrance et transforme ce qu'on croyait destin. Jean-Marc Savoye a choisi la psychanalyse pour ne plus subir sa vie. Dans une langue limpide, dynamique, saisissante, il rapporte ce cheminement unique, grâce auquel il est parvenu à se sauver, en cessant de s'échapper.
De résistances en fulgurances, l'expérience est restituée dans toute sa diversité, sous le regard de l'écrivain et psychanalyste Philippe Grimbert qui, de manière inédite, intervient en toute liberté dans le récit de son ancien patient, pour faire part de ses propres réactions.
Avec eux, le lecteur cherche, s'émeut, cale, reprend espoir. Et le voilà gagné par la profondeur des découvertes qu'il peut faire siennes - puisque toute vie est une histoire où se trament l'héritage du père, le secret d'une mère, l'amour d'une femme.