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Prix
Alain Roger
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En dépit de la prolifération des publications dont le paysage fait l'objet depuis une quarantaine d'années, nous manquons d'un véritable traité théorique et systématique. Le livre d'Alain Roger comble ce vide.
L'auteur s'attache à exposer, dans une langue accessible au plus large public, les principales questions que soulève, aujourd'hui, la notion, si maltraitée, de «paysage». On trouvera donc ici une histoire du paysage occidental - Campagne, Montagne, Mer -, ainsi qu'une réflexion sur les débats qui divisent actuellement les spécialistes : quels sont les rapports du paysage et de l'environnement? Qu'en est-il de cette mort annoncée du paysage? Quelle politique convient-il de mener dans ce domaine?
L'ouvrage est engagé. Il dit son refus de tous les conservatismes. Il se veut aussi ludique - le paysage peut-il être érotique? - et, surtout, optimiste. L'hommage aux artistes qui, siècle après siècle, ont inventé nos paysages se double d'une confiance fervente en tous ceux qui poursuivront cette aventure esthétique, à condition que nous ne restions pas prisonniers d'une conception frileuse et patrimoniale du paysage.
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On ne voit jamais mieux le monde que depuis ses marges : conviction partagée par les protagonistes de ce récit, dans lequel le lecteur retrouvera le lieutenant de police Kermahé, confronté une seconde fois dans sa courte carrière aux réalités urbaines et sociales. Comme dans son précédent roman - À dégager voie douze -, l'auteur a construit son intrigue en partant de ces paysages qu'il fréquente assidûment, intégrant leurs contrastes dans un itinéraire qui mène de Villeneuve-Saint-Georges à Aulnay-sous-Bois.
Dans le second volet de ce qui est devenu un diptyque consacré à la banlieue, la géographie des destins se dessine peu à peu, traçant des routes, discutant des frontières et des points de passage, redonnant un semblant d'ordre au monde romancé.
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Qu'est-ce que la bêtise ? Comment est-elle possible ? En dépit de quelques tentatives (Flaubert, Bloy, Barthes, Deleuze), personne ne s'est vraiment essayé à répondre à ces questions simples et essentielles. La philosophie a failli à sa mission, et c'est à réparer cet oubli que s'emploie Alain Roger.
On s'est fourvoyé quand on a voulu voir dans la bêtise une chute dans l'animalité. Elle devrait être définie, non par rapport à l'intelligence, mais de façon autonome. Loin donc de dénoncer l'irrationalité de la bêtise, comme si elle enfreignait les lois de la raison, Alain Roger montre au contraire qu'elle s'autorise de celles-ci, et même s'en réclame avec fatuité : " La bêtise n'est pas une carence ni une déficience : si elle pèche, c'est par excès. " Ce qu'il nomme la raison suffisante.
Face aux carences de la philosophie, Alain Roger se tourne vers la littérature et le théâtre. L'abondance des références littéraires donne à penser que la bêtise est d'abord l'affaire des écrivains : " On pourrait même se demander s'ils ne l'ont pas inventée. " Une des fonctions de la comédie, et la principale peut-être, serait ainsi de " nuire à la bêtise " et, par la catharsis du rire, de nous en délivrer. Rappelons que le mot bréviaire désignait autrefois un livre de prières destiné à se prémunir du Malin...
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Un récit d'enfance sur Saint-Nazaire, mais aussi une réflexion sur la ville dans une langue très poétique.
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Cette anthologie rassemble les contributions que les meilleurs spécialistes de langue française - écologistes, géographes, paysagistes, plasticiens, philosophes - ont apportées, depuis trente ans, à la théorie du paysage. Elle témoigne de la diversité de leurs recherches, de la richesse de leurs propositions, de la virulence des polémiques entre spécialistes et constitue en quelque sorte le paysage du Paysage de France. Elle fournit un document objectif et vivant à tous ceux pour qui le Paysage n'est pas seulement l'objet d'une protection, mais un des lieux privilégiés de l'invention et de la création.
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Par delà le Vrai et le Faux est un essai libre de jeunesse qui souhaite révolutionner la philosophie et son approche. Ecrit en 1964-1965, il préfigure l'explosion de 1968. Texte riche, fort et clair qui mêle des essais et des textes en prose. Il ne fut jamais publié mais il aura été fondateur de la vision de la philosophie d'Alain Roger, aujourd'hui largement reconnu en tant que philosophe (Bréviaire de la bêtise, Gallimard, 2008) et écrivain (Jérusalem !, Jerusalem !, Gallimard, 1965).
Ce texte sera lu et recommandé par Gilles Deleuze, professeur et ami d'alors d'Alain Roger. Voici ce qu'en dit Alain Roger lui-même dans son avant-propos : " il fut rédigé voilà un demi-siècle, au cours des années 1964-1965. J'émergeais alors d'une décennie ingrate, essentiellement vouée aux tâches universitaires (préparation du concours d'entrée à l'ENS de la rue d'Ulm, agrégation de philosophie), puis aux servitudes militaires (grenadier-voltigeur au 5ème Régiment d'infanterie).
Libéré de ces contraintes, je vécus alors une sorte d'état de grâce, une période d'euphorie et d'effervescence intellectuelle, s'exprimant par une compulsion littéraire et libertaire qui n'était pas sans analogie avec l'écriture automatique des surréalistes (...) On sortait à grand' peine de la guerre d'Algérie (1954-1962), qui coïncidait avec mes années d'austérité, je voyais des policiers partout, dans la rue comme dans la pensée, et j'aspirais plus ou moins consciemment à une sorte de mai 68, qui révolutionnerait la philosophie, sans aucune obédience idéologique.
J'étais plutôt, même si ce mot ne figure pas dans mon manuscrit, un anarchiste de l'écriture. Ni Dieu, ni maître ! Pas même Nietzsche. (...) "
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Management des compétences ; nouvelles perspectives
Alain Roger, Didier Vinot
- Iste
- Innovation, Entrepreneuriat Et Gestion
- 18 Février 2019
- 9781784055547
Au coeur de la gestion des ressources humaines, le management des compétences reste un sujet d'actualité, loin d'être épuisé, fondamental pour le renouvellement des pratiques et le besoin d'adaptation des entreprises. Mais c'est également un exercice contextualisé.
C'est pourquoi il est nécessaire d'analyser les contextes spécifiques des organisations afin de comprendre et d'améliorer les compétences individuelles et collectives, techniques, humaines, d'apprentissage ou de leadership, et ce dans des environnements organisationnels très variés.
Par des exemples concrets, Management des compétences étudie le cas des cadres intermédiaires de PME ou d'établissements de santé qui doivent acquérir de nouvelles compétences face à l'évolution du type de leadership, mais également celui des ingénieurs qui doivent développer des compétences humaines à côté de leurs compétences techniques, ou encore celui des policiers qui doivent étendre leurs compétences émotionnelles.
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Le tressaillement à l'oeuvre : vers une définition esthétique de l'intranquillité
Alain Roger
- HERMANN
- Pratiques Et Theories
- 27 Septembre 2023
- 9791037031082
Grâce aux oeuvres, qui amplifient notre expérience du monde, des êtres et des choses qui le peuplent, nous découvrons que notre attention n'est pas uniforme dans ses accueils et ses inflexions, mais qu'elle se constelle autour de foyers. Certains de ces foyers sont établis, partagés. D'autres sont singuliers, labiles, résultats d'une élaboration subjective qui opère par rapprochements et découpages au sein des catégories artistiques, esthétiques, historiques. Le présent essai porte sur l'un de ces foyers, que le néologisme « intranquillité » est venu nommer, autour duquel se groupent les écrits du poète portugais Fernando Pessoa et de ses « hétéronymes », une série de dessins réalisés par Tatiana Trouvé, la pensée poéthique selon Jean-Claude Pinson et le Monsieur Hulot de Jacques Tati. Il s'attache à restituer l'enquête menée auprès de ce foyer, afin d'éclairer les raisons de sa formation, et d'en dégager un sens susceptible, à son tour, d'être partagé.
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Embellir le regard et, par lui, la nature, c'est la fonction de l'art. L'histoire du nu est celle du regard que les hommes ont porté sur la nudité, la chronique somptueuse de leur délectation. Mais l'art ne se borne pas à fonder la beauté naturelle. Il modèle les moeurs. Il donne forme et norme aux comportements. La sexualité est soumise à ses modes. Une enquête sur le nu dans les paysages.
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Eric Lemaire, atteint de leucémie, met à profit sa seconde rémission pour se racheter auprès des femmes qu'il a meurtries. Il y va, croit-il, de sa survie. Ce libraire épicurien, grand amateur de femmes, de livres et de vins, s'engage alors dans la voie dramatique de la rédemption, qui le pousse à commettre le pire : l'inceste et le crime. Eric Lemaire est au centre d'un récit constellé de femmes : Cécile, Solange, Dominique le petit androgyne d'autrefois, épouse résignée d'un pharmacien lepéniste, et Viviane, la soeur d'Eric, tour à tour tendre et agressive ; d'autres encore : Ingrid, Odile, Marion aux seins ronds et dorés, Isabelle, indolente et droguée, Dédée d'Envers, la Belge truculente ; mais surtout, Seloua Noureddine, la jeune Beur, figure de la grâce, dont l'arrivée mystérieuse bouleverse la rémission. ({Rémission}, n.f. : diminution temporaire des symptômes d'une maladie mais aussi, grâce, pardon, salut.) Par l'auteur de {la Travestie}.
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Nicole Armingault, avocate, mène une vie terne et austère. Mais la nuit venue, elle s'enflamme depuis qu'elle a découvert son "plaisir solitaire" : se travestir, donner le change. Bientôt, ces jeux vestimentaires ne lui suffisent plus. Il lui faut d'autres vies, de vraies métamorphoses. Elle abandonne tout, s'enfuit à Paris où, anonyme, elle pourra se livrer corps et âme à son "vice", n'être plus enfin que la Travestie. Commence alors un voyage de ville en ville, de femme en femme ; Myriam, Solange, Anne-Marie, Christine, Marianne, Annie, autant de proies pour Nicole, dont c'est désormais l'obsession : voler la vie des autres, prendre leur place même au prix du crime. Elle sera tour à tour proxénète et prostituée, professeur et femme de ménage, enceinte et à l'agonie, avec la même fièvre, le même oubli de ses mues antérieures, la même fascination de la féminité.
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Si La Délicatesse titre déjà un autre ouvrage, elle n'en reste pas moins le meilleur qualificatif de Fugue d'été [1792]. L'éveil aux sens et la perception par tous les pores du basculement du monde dans la sensualité, marquent la sortie de l'enfance. Saisir et décrire ce bouleversement si intime et si universel, si brutal et si subtil est le pari réussi d'Alain Roger. L'instant d'avant l'entrée dans la sexualité proprement dite, l'extrême solitude de l'adolescent prisonnier d'un corps qui réclame une autre nourriture que les jeux de l'enfance, tendu par l'apparition d'un désir essentiellement physique constituent le fond du tableau brossé par l'auteur.
L'oeil du peintre capture les détails de ce moment où tout commence. Il convoque un maitre en la matière, Watteau, selon un procédé singulier inventé par André Breton. Et l'expérience littéraire prend corps. Jouant de correspondances, elle nourrit de la densité de la peinture des Fêtes Galantes le récit de la rencontre avec l'Egyptienne et du vécu personnel la compréhension des tableaux. Loin d'être ennuyeux, le procédé met au jour l'authenticité d'une démarche artistique picturale ou littéraire qui cherche à rendre compte au plus près de la réalité corporelle et sensuelle de la naissance du désir.
La langue est raffinée et précise. Le décor existe, résolument planté au coeur de l'été, saison de l'exposition des corps, de l'appropriation du temps et de la liberté par excellence. La maison, la tente sur la plage, la famille et les habitudes de tous les étés constituent l'ancrage affectif qui permet la dérive exploratrice du monde sensible alentours, la rencontre avec l'étrangère et la découverte de soi. Au plaisir de goûter à la richesse de l'écriture, s'ajoute pour le lecteur, celui d'évoquer, de rafraichir ou de retrouver les sensations si particulières d'un moment où le monde change aussi parce que nous changeons.
Anne Fourreau -
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Hydra ; éloge d'une ile ; sous vive escorte des lézards
Alain Roger
- L'Harmattan
- 9 Novembre 2009
- 9782296106017
L'île grecque d'Hydra : motif autour duquel s'est construit ce recueil de poésie qui s'autorise des incursions dans le champ du carnet de voyage, de la prose descriptive ou du journal intime. Chaque circonstance ou chaque épisode des déambulations de l'auteur dans l'île, chaque observation ou chaque pensée devenant, finalement, dans cette approche sensible du lieu, prétexte à passer de la poésie de l'espace à l'espace de la poésie.
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Stan Kaminsky, son ancien coéquipier et instructeur, réservait au lieutenant de police Sauveur Kermahé un ultime enseignement. Par-delà la mort, la banlieue, théâtre de leur première rencontre, leur permettra de nouer un dernier dialogue où il sera question de liberté et de promenades dans la ville. Que savaient-ils, finalement, l'un de l'autre ? Et d'eux-mêmes ? Sans l'insistance de ces deux personnages, imaginés voici bientôt dix ans pour arpenter la banlieue*, ce livre n'aurait peut-être jamais vu le jour.
Isotopes tente de composer une sorte de portrait fractionné, des hommes comme des lieux.
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Proust. les plaisirs et les noms - heresies du desir
Alain Roger
- Denoel
- 2 Janvier 1985
- 9782207230978
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L'art d'aimer ou la fascination de la feminite
Alain Roger
- Champ Vallon
- 1 Novembre 1998
- 9782876732117
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Master en ressources humaines (2e édition)
Jacques Igalens, Alain Roger
- Eska
- 20 Janvier 2013
- 9782747219952
Ressources Humaines présente un ensemble de connaissances nécessaires pour aborder puis exercer des responsabilités dans la fonction ressources humaines. Pour les étudiants de formation initiale ou de formation continue, la mémorisation des éléments essentiels ainsi que l'apprentissage des bonnes décisions sont facilités par une présentation alliant pratiques et éléments de réflexion. L'ouvrage s'adresse également à ceux qui, déjà engagés dans la fonction RH, ont besoin d'un manuel de référence permettant de disposer des meilleures pratiques ainsi que des théories les plus récentes.
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