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Charles Ferdinand Ramuz
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???Quand le diable, par une belle soirée d'été, décide de prendre possession d'un paisible village des Alpes suisses, il n'a que fort peu à faire : vanité, appât du gain, ivrognerie sont des armes faciles à manier, et bientôt une sourde aigreur, une insatisfaction diffuse s'emparent de bien des hommes. Par lâcheté ou cynisme, les villageois laissent s'étendre l'emprise du Malin, qui n'attend que le moment de pouvoir triompher à visage découvert... Publié au début de l'été 1914, Le Règne de l'esprit malin prend des allures prémonitoires : une grande partie de l'humanité bascule dans la folie, les innocents sont abandonnés à une vie de famine, des forces mauvaises effacent la frontière qui sépare le bien du mal, et exposent au grand jour la faillite de ceux qui prétendaient nous en garder.
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En 1802, alors que la Suisse est dirigée par une instable République helvétique née dans le sillage de la Révolution française, une rumeur se répand dans le Pays de Vaud : les seigneurs d'hier tenteraient de faire rétablir leur droit à lever la dîme, attesté par leurs archives. Qu'à cela ne tienne : dans tous les châteaux qui parsèment les vallées vaudoises, brûlons les archives, et la dîme disparaîtra pour de bon... Ainsi débute, avec une circonspection et des atermoiements que seul le regard de Ramuz pouvait rendre à la fois si drôles et si touchants, la guerre aux papiers. Admiré par des écrivains aussi divers que Stefan Zweig, Thomas Mann ou Paul Valéry, Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947) fut l'un des plus grands écrivains suisses du xxe siècle. La Guerre aux papiers est le dernier roman qu'il publia.
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La grande peur dans la montagne
Charles-Ferdinand Ramuz
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 1 Octobre 1975
- 9782253010968
Sasseneire est un pâturage de haute montagne que les gens du village délaissent depuis vingt ans à cause d'une histoire pas très claire qui fait encore trembler les vieux. Mais faut-il perdre tant de bonne herbe par crainte d'un prétendu mauvais sort, alors que la commune est pauvre ? Le clan des jeunes finit par l'emporter : en été, le troupeau monte à l'alpage, à 2 300 mètres d'altitude, sous la garde du maître fromager, son neveu, quatre hommes et un jeune garçon. Très vite le site et les propos du vieux Barthélemy créent un climat de crainte et de superstition. Puis la « maladie » ravage le bétail. Mis en quarantaine, les hommes de l'alpage sont prisonniers au pied du glacier menaçant. Tout alors bascule. C'est la grande peur dont Ramuz fait le récit dans cette forte et célèbre chronique montagnarde.
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Antoine est emmené à l'alpage par Séraphin afin qu'il apprenne le métier. Il s'ennuie et ne pense qu'à Thérèse dont il se languit, ils viennent tout juste de se marier. C'est alors qu'un éboulement va ensevelir le héros de longues semaines. Antoine parviendra-t-il à se nourrir, à boire, à respirer ? À ne pas devenir fou ?
Inspiré de faits réels, Derborence est un roman de montagne. Une montagne brutale et belle; une montagne révélatrice de la fragilité et de la grandeur tragique de la condition humaine. Une montagne dont Ramuz cherchait à restituer la solitude et le silence. -
Le suicide de Jean-Luc Robille ponctue une vie marquée par la malédiction. Dans ce récit de 1908, Ramuz s'inspire du Valais archaïque qu'il a découvert en travaillant au Village dans la montagne. Sous son seul prénom, le protagoniste de Jean-Luc persécuté est devenu une figure universelle du malheur et de la folie. Introduction de Laura Laborie.
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Découverte du monde
Charles-Ferdinand Ramuz
- Zoé
- Petite Bibliothèque Ramuzienne
- 3 Juin 2022
- 9782889070091
Dans Découverte du monde, C.F. Ramuz raconte comment "l'auteur" que nous connaissons est né du "petit garçon" qu'il a été. En revenant sur son enfance dans la petite bourgeoisie commerçante vaudoise, et sur son parcours d'étudiant en lettres, l'écrivain rend moins hommage à sa formation qu'il n'affirme sa vocation d'artiste.
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«Laisse-lui la liberté, disait-on dans la salle à boire. Qu'est-ce que tu veux la faire travailler ? elle n'est pas faite pour ça. Laisse-lui la liberté, sans quoi tu risques de l'éteindre... C'est comme les ailes des papillons : si tu les touches, elles deviennent grises... Laisse-la courir...» Juliette, une jeune orpheline cubaine, rejoint son oncle dans un village sur le lac Léman. Sa beauté réenchante le monde : elle illumine la terre, l'air et l'eau. Mais est-elle, pour les hommes qui la contemplent et la désirent, une bénédiction ? Charles-Ferdinand Ramuz nous offre une fable métaphysique, un récit lyrique sur la beauté et le scandale qu'elle cause.
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« Elle était maigre et un peu pâle, étant à l'âge de dix-sept ans, où les belles couleurs passent, et elle avait des taches de rousseur sur le nez » : voici Aline, l'héroïne éponyme du premier roman de Ramuz. Tombée amoureuse de Julien Damon, fils de paysans riches, elle vit une véritable idylle, tandis que lui ne cherche qu'à apaiser sa faim. L'histoire débouche sur une fin tragique lorsqu'Aline, enceinte, apprend les fiançailles de Julien.
Tournant le dos aussi bien au récit psychologique qu'aux modèles naturalistes, Ramuz décrit avec subtilité la passion et le revirement des coeurs. En écrivain débutant, il pose dans cette épure célèbre les jalons d'une forme de roman poétique, à laquelle il aspirera tout au long de sa carrière.
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Romans Tome 2
Charles-Ferdinand Ramuz
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Octobre 2005
- 9782070116409
Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur « rustique », « romancier de la montagne », etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, « élémentaires », et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il « doit être un poème ». Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.
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Romans Tome 1
Charles-Ferdinand Ramuz
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 13 Octobre 2005
- 9782070116393
Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur « rustique », « romancier de la montagne », etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, « élémentaires », et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il « doit être un poème ». Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.
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Les femmes dans les vignes et autres nouvelles
Charles-Ferdinand Ramuz
- Zoé
- Petite Bibliotheque Ramuzienne
- 3 Juin 2021
- 9782889279005
« Le petit enfant, assis sur un carré de toile à matelas dans le pré, tend la main vers un cerisier qui est bien à quarante pas de lui.
Ayant refermé sa main, il s'étonne qu'elle soit vide.
Il nous faut apprendre le monde depuis son commencement. »
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En 1900, Ramuz (1878-1947) a 22 ans et débarque à Paris, où il s'apprête à entamer des études en Sorbonne. Soixante ans plus tard, ce futur géant de la littérature se remémore son arrivée dans la capitale et ses premières impressions, avec une fraîcheur, une sensibilité et une précision intactes.
Ces premières impressions parisiennes en rappellent d'autres, celles de Pierre Assouline, arrivé de Casablanca à Paris encore jeune lycéen, et pour l'occasion préfacier de Ramuz.
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Le présent volume rassemble les éléments d'une controverse surprenante qui se déploie, pendant l'année 1930, dans l'hebdomadaire Aujourd'hui.
Les deux plus grands écrivains suisses romands du XXe siècle, G. Roud et C. F. Ramuz s'affrontent dans une joute aussi amicale qu'ardente : Roud défend les mérites de la plaine, Ramuz les vertus de la montagne !
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L'homme perdu dans le brouillard et autres nouvelles
Charles-Ferdinand Ramuz
- Zoé
- Petite Bibliotheque Ramuzienne
- 3 Juin 2021
- 9782889278633
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Construction de la maison nous convie auprès d'une famille de propriétaires terriens vivant au rythme des saisons de la vigne, le temps du chantier de leur nouvelle demeure. A travers les événements que traversent la famille, Ramuz illustre les tensions entre le désir de transmission des hommes et le cycle implacable de la nature.
Dans ce roman inédit, Ramuz met en place les prémisses qui lui assureront, dès 1924 et sous l'égide des éditions Grasset, la reconnaissance. On voit tout dans cette histoire, la première scène sur le lac, la mise en place du chantier, les filles qui se penchent dans les vignes, mais moins que s'il n'y avait pas de pente et la nature dans la lumière avec ses formes géométriques, qui devient une véritable oeuvre architecturale.
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Avec Taille de l'homme, Ramuz examine différentes formes d'organisations sociales pour souligner le caractère universel de la condition humaine, rendu plus évident à ses yeux par la mondialisation. Christianisme, bourgeoisie, communisme, matérialisme, autant de concepts que Ramuz déconstruit pour renouer, dans un mouvement néorousseauiste, avec une pensée proche de la nature, à taille humaine.
« Qui sommes-nous encore dans notre taille, nous autres hommes ? Quelle est encore notre mesure, alors que l'univers est chaque jour et en tout sens plus minutieusement mesure´ ? »
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Tout le mouvement de ce texte témoigne de la ferveur pressante avec laquelle Ramuz, alors âgé de quarante-neuf ans, convoque son enfance, la transporte au coeur du paysage, l'exalte dans le bouquet de ses aveux, la pousse au rappel du vécu, à la reconnaissance de la réalité, à la confirmation du sens - comme si l'homme avait besoin de ce témoignage pour savoir que vérité, beauté, communion existent puisqu'il les a rencontrées.
Claude Louis-Combet
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Dans ce « tableau » de 1919 que sont Les Signes parmi nous, Ramuz peint un orage d'été qui fait croire à la fin du monde. En prévision de cette apocalypse lémanique, Caille, le colporteur biblique, répand une parole défaitiste. Mais le dernier mot appartient au couple de jeunes amoureux qu'anime une confiance toute humaine. Écrit à la fin de la Première Guerre mondiale, tandis que la grippe espagnole ajoute ses calamités aux malheurs du conflit, ce roman virtuose célèbre l'éternel recommencement de la vie.
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Nouvelle édition en 2005
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Symétrie ; l'enfant ; chant de Pâques
Charles-Ferdinand Ramuz
- La Guepine
- La Petite Guepine
- 15 Janvier 2020
- 9782491485016
« L'enfant est donné à l'homme pour que l'homme s'instruise ; et l'enfant ne naît de l'homme qu'afin que l'homme naisse à lui-même. » Ému par la naissance de sa fille, puis de son petit-fils, Ramuz se livre dans ces pages magnifiques à de profondes réflexions sur la vie arrachée au néant et sur son difficile apprentissage. Et il se fait mystagogue pour initier son petit-fils à la beauté délectable du monde.
Préface de Jean-Louis Pierre.
Docteur ès lettres, Jean-Louis Pierre fonde, en 1980, l'Association des Amis de Ramuz ; il a consacré ses travaux à mieux faire connaître la vie et l'oeuvre du Vaudois. En 2012, il crée, avec quelques amis, les éditions de La Guêpine.
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Un Ramuz qui dérange !
Publié en 1931, cet article n'a pas vieilli.
Comme l'écrit Jacques Chessex dans la préface, il « sonne comme une cloche qui ne cesserait de sonner l'alarme sur la place publique. Résumons-nous, il dérange ».
Un texte de Ramuz sans concessions sur son pays, et qui annonce l'essai de 1937, Besoin de grandeur.
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La grande peur dans la montagne
Quentin Pauchard, Charles-Ferdinand Ramuz
- HELVETIQ
- 12 Avril 2023
- 9782940673834
Cette année, sept hommes et un grand troupeau de vaches montent à Sasseneire, alpage maudit et abandonné depuis plus de 20 ans. Ils vont à l'encontre de l'avis des anciens, qui se rappellent encore vivement des malheurs liés à ce lieu. Après quelques jours, des vaches tombent malades et le vétérinaire décrète une quarantaine autour de l'alpage. Petit à petit, peurs et superstitions s'immiscent dans ce huis-clos montagnard, jusqu'à la catastrophe finale.
L'adaptation du célèbre roman de C.F. Ramuz nous emmène à une époque où, face à la montagne et à la maladie, les humains n'avaient que leurs croyances pour se rassurer. -
L'ouvrage comporte cinq textes rares de Ramuz qui aimait à se revendiquer Savoyard. On le rencontrera au fil du volume, jeune, en excursion sur la rive française du Lac Léman (Un coin de Savoie, 1909) ; randonneur avec des amis, sensible au mystère de l'eau et des sources de montagne (Le Voyage en Savoie, 1931). Puis, écrivain, dans une fiction apocalyptique, imaginant la fin du monde à cause d'un brutal réchauffement de la planète, disant adieu à sa « parenté » savoyarde « Salutation à la Savoie », 1922). Enfin, francophile, exprimant sa solidarité avec la France dans deux textes écrits à l'occasion des deux conflits mondiaux, « Pensée à la Savoie » (1915), et « Le Lac désert » (1942).
Préface de Jean-Louis Pierre.
Docteur ès lettres, Jean-Louis Pierre fonde, en 1980, l'Association des Amis de Ramuz ; il a consacré ses travaux à mieux faire connaître la vie et l'oeuvre du Vaudois. En 2012, il crée, avec quelques amis, les éditions de La Guépine.
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Joseph est un jeune homme taciturne. Il mène une vie paisible jusqu'au jour où il découvre la promesse de l'amour avec Annabella, la belle acrobate d'un cirque itinérant. Envoûté, fou d'amour, Joseph ira jusqu'au meurtre pour atteindre son idéal...