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Danielle Dussault
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Carnet relatant le séjour de l'autrice dans le Xe arrondissement de Paris.
Après avoir publié plusieurs récits, romans et nouvelles, Danielle Dussault s'engage dans un chemin de traverse qui prend la forme d'un carnet à la tonalité poétique. Elle y restitue en mots l'univers ondoyant d'un quartier méconnu et cosmopolite, le Xe arrondissement de Paris, où elle a séjourné dans le cadre d'une résidence d'écriture effectuée aux Récollets. Sa plume généreuse et ses observations nous entraînent à sa suite à la rencontre de l'Autre, dans un voyage où odeurs et saveurs se mêlent aux textures des immeubles et aux tissus chatoyants. Loin des attraits touristiques ou des grandes places, Danielle Dussault erre dans une ville grouillante de vie, avec pour seul désir celui de s'y perdre pour mieux se retrouver. -
Tout ce recueil rassemble des fragments sur l'approche de l'instant dans une prose dense, mais dépouillée. Chaque moment s'apparente à une scène de film, expose l'essence fuyante du temps qui passe. Plus que la quête constante de la métaphore comme façon de vivre, la pratique d'écriture ici s'articule autour de la poésie et de la fracture entre les êtres. Toute la thématique du recueil se développe dans un rapport ténu entre la fragilité de l'existence et l'impermanence des relations.
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C'est à la faveur d'une résidence d'écriture en Europe de l'Est que Danielle Dussault conçoit Les ponts de Prague, recueil de nouvelles marqué par la plume d'un maître dans l'art d'exprimer l'étrangeté de la condition humaine : Franz Kafka. Ainsi, les lieux investis par l'écrivain tchèque au fil de ses déambulations apparaissent, disparaissent et réapparaissent dans les nouvelles de ce recueil aux accents oniriques. L'ensemble témoigne surtout de la fragilité des liens entre humains et de leur complexité, d'où le motif récurrent du pont, motif tantôt concret, tantôt résolument métaphorique. Toujours finement ciselée, l'écriture de Danielle Dussault accompagne une narratrice solitaire et rêveuse qui, dans les rues de la capitale tchèque, cherche peut-être à se perdre.
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Avec beaucoup de grâce et de délicatesse, Danielle Dussault crée, dans « L'imaginaire de l'eau », un univers trouble plus près du rêve que de la réalité. La première scène plonge le lecteur dans un monde qui, s'il semble resplendissant, laisse rapidement entrevoir sa dualité. De la lumière entourant un jeune couple à l'opacité des ombres, les symboles du bonheur et de l'insouciance sont occultés par l'état psychique de la mariée.
Isolée dans sa grande maison, la jeune femme souffre des absences de son mari, de ses infidélités, de sa froideur. Pour retrouver son équilibre, elle s'évade de ce lieu parfois inquiétant.
Si l'eau est un élément essentiel de ce récit, le thème qui l'habite est sans contredit celui de l'absence.
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Danielle Dussault publie un second carnet en 2022. Le titre de ce nouveau carnet trouve sa source dans le précédent : « La veille de mon départ pour Paris, des papillons de nuit se sont infiltrés dans ma maison. J'ai frissonné en les voyant posés silencieusement contre le mur. Je sais que leur présence muette ramène au mouvement furtif de l'âme. La mienne. Avec parfois une parole insaisissable. » (Donnez des ailes, L'instant même, 2022) Dans Les papillons de nuit me hantent, l'écrivaine expose son rapport à l'écriture et au monde.
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Quatre personnages, liés par une essentielle « part manquante », doivent affronter leur destinée à la suite du décès d'un homme qui a joué pour eux un rôle important. Sa mort coïncide avec l'irruption, dans les réseaux croisés de leurs existences, d'une multitude de salamandres. Symboles de l'amiante qui résiste au feu, celles-ci incitent les protagonistes à descendre tour à tour dans la mine qui se ramifie sous la ville, afin d'y explorer leur labyrinthe intérieur et d'y affronter leurs démons. De cette expérience cathartique, chacun sortira fortifié et apaisé.
Dans son précédent roman, L'imaginaire de l'eau, Danielle Dussault suivait une veine onirique. Construit à partir de divers points de vue complémentaires, le roman Salamandres, qui se déroule à Thetford-les-Mines, aborde plutôt les registres du mythe et du fantasme. Il touche ce qui fait le fondement de nos vies : la filiation et l'identité, la peur et le besoin d'être aimé, la quête du sens de toute existence.
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