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Ciné soledad
Francisco González Ledesma
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 26 Octobre 2000
- 9782841721474
« Tu vois les visages en sueur, les mains au bord du ring, des lèvres qui remuent, tandis qu'un homme que tu devines confusément s'apprête à sonner la cloche. Tu n'étais jamais tombé si bas. » Gaby Miranda briguait un podium olympique, il se produit à présent sur des rings misérables face à des puncheurs sans finesse.
L'écrivain Paco Mayoral cherche en vain l'éditeur qui lui donnera sa chance.
En banlieue madrilène, un combat clandestin opposant des enfants s'achève en tragédie.
Une investigation entraînera l'écrivain des hauteurs chic de Barcelone aux franges interlopes du Barrio Chino.
Grandeur et misère du « noble art » ; un roman noir de Francisco González Ledesma.
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La dame de Cachemire : Une enquête de l'inspecteur Méndez
Francisco Gonzalez Ledesma
- Gallimard
- 23 Juin 1992
- 9782070726554
Vieux, cynique, hanté par le souvenir des femmes qu'il ne peut plus aimer, craint par un lumpenprolétariat qu'il affecte de réprimer pour mieux le protéger et détesté par sa hiérarchie qui rêve de le voir enfin prendre sa retraite, l'inspecteur Méndez rôde dans une Barcelone qui n'en finit plus de traquer sa modernité dans les rides de son passé. Parce qu'il est flic depuis trop longtemps, Méndez se garde bien de confondre vérité et justice ; parce qu'il est barcelonais depuis toujours, il est plus sensible aux subtilités des ruptures de ton qu'aux fausses lumières des évidences. Entre le cadavre d'un homosexuel découvert en compagnie d'une chaise roulante, dans une impasse, et les magouilles d'un promoteur cherchant à s'approprier les restes d'une vieille demeure, en passant par la douleur digne d'un amour impossible, Méndez va découvrir qu'on peut mourir d'avoir trop voulu rêver et que le meurtre peut être le dernier refuge de la tendresse.Styliste virtuose et baroque, dialoguiste irrésistiblement cocasse, Gonzalez Ledesma a, plus que quiconque, l'art de figer le sourire dans l'étau du désespoir.
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Un roman de quartier
Francisco González Ledesma
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 21 Août 2009
- 9782841724727
Un roman de quartier est le récit d'une vengeance pour l'essentiel. Lors d'un hold-up dans les années 1970, deux hommes tuent un petit garçon de trois ans en prenant la fuite. Bien plus tard, de nos jours à Barcelone, l'un des braqueurs est assassiné. Craignant de subir un sort identique, son complice prend les devants et cherche à supprimer le vengeur présumé : David Miralles, père de l'enfant. C'est alors qu'entre en jeu l'inspecteur Méndez, fonctionnaire aux méthodes peu orthodoxes, et à deux doigts de la retraite. Mais bien d'autres histoires s'entremêlent dans ce livre : celle de Méndez, bien sûr, celle d'une Barcelone authentique, loin des cartes postales, hantée par la nostalgie d'une époque antérieure aux ravages de la spéculation immobilière. Un roman de quartier est également l'aventure d'un père qui s'efforce de reconstruire la vie de son fils mort à l'âge de trois ans, aventure dictée par l'amour et la loyauté. Conduit de main de maître par F. González Ledesma, ce roman, qui allie la tragédie et la cruauté avec un humour décapant et une profonde humanité, a obtenu en Espagne le prestigieux Prix international du roman noir RBA en 2007.
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Barcelone.
La lumière crépusculaire dessine ombres et rides sur la pierre des vieux quartiers. a l'heure du bilan, trois hommes vieillissants - l'un par curiosité, par inquiétude, l'autre par vengeance et le troisième par un défi désespéré - s'engagent dans une quête solitaire. trois " soldats " obstinés sur une trajectoire de rupture en forme de tourbillon, qui peut-être les réunira.
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Qu'est-ce qui peut bien pousser le vieux Méndez à s'éloigner des remparts de Barcelone et à courir les rives du Nil en brandissant une pétoire plus vieille que lui ? Qu'est-ce qui peut provoquer ainsi la fureur de ce vieux flic pour qui le cynisme, plus encore que l'obsession sexuelle, est une vertu cardinale, une règle de vie intangible ? Méndez est flic depuis trop longtemps pour songer à se formaliser des crimes et des bassesses ordinaires, et il faut que l'innocence soit au moins par deux fois bafouée pour que son sang épais se mette à bouillir et qu'il entreprenne de traquer la vérité en dehors des heures de service. Des bas-fonds de Barcelone aux nécropoles du Caire en passant par les beaux quartiers de Madrid, Méndez va s'essouffler à courir derrière une évidence qu'il a déjà fait sienne depuis longtemps : le monde mérite bien sa mauvaise réputation et la vertu n'est jamais là où on la cherche. Touffue, fleurie, baroque, l'écriture de Gonzalez Ledesma colle à la fantaisie truculente de Méndez. Elle flirte en permanence avec la préciosité et se rétablit dans l'éclat de rire d'un dialogue ou la surprenante virtuosité d'une description.