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Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d'origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d'un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d'une soif absolue qui la fait vivre -comme d'autres vivent de pain- , elle rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. "La pesanteur et la grâce", recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initiation à son oeuvre.
« Je peux dire que dans toute ma vie je n'ai jamais, à aucun moment, cherché Dieu », écrit la philosophe Simone Weil au printemps 1942. Elle ne dit pas ici son agnosticisme mais exprime la radicalité de sa foi chrétienne : ne pas chercher, ne pas vouloir, mais désirer et attendre Dieu. L'ardente militante de la cause ouvrière, qui en 1936 s'était engagée en Espagne contre le franquisme, et allait bientôt rejoindre la France Libre à Londres, signe ici un testament spirituel qui a marqué le xxème siècle par sa beauté et sa force. Attente de Dieu est le titre que donna en 1949 le père Joseph-Marie Perrin aux textes que Simone Weil lui avait adressés avant son départ de France.
Ces pages inouïes constituent l'éclairage qui donne toute sa cohérence à la vie et à l'oeuvre de la philosophe où l'attention à l'autre et à la beauté du monde expriment son amour attentif de Dieu.
Cette lettre de Simone Weil, écrite en 1942 au Père Couturier, à la veille de son départ pour Londres où elle rejoint la Résistance, et quelques mois à peine avant de mourir à l'âge de 34 ans, est l'un des textes majeurs sur sa réflexion et son parcours spirituel. Elle présente en trente-cinq points, toutes les questions qui l'empêchent de se convertir totalement au christianisme. Trente-cinq obstacles entre elle et l'Eglise qu'elle souhaite universelle.
Un court texte de la grande philosophe mystique qui dévoile la profondeur de sa réflexion et l'exigence de sa foi.
9782918303169 Titre de l'ouvrage: Les sept pas vers la grâce : Tome 2 Auteur:
Simone Weil Editeur: Editions Docteur angélique Date de parution :13/03/2014 Reliure: Broché Prix public/catalogue hors taxes: EUR 9,38 TVA: 5.5% Prix public taxes comprises: EUR 9,90 Nombre de pages: 111 Langue: français Sujet: Spiritualités / Christianisme Description: Cette étude est extraite d´un travail de thèse, dirigé par Julia KRISTEVA à Paris VII, à l´UFR de Lettres Modernes dans le département Sciences des textes et documents, intitulé L´Expérience Mystique de Simone Weil, Un type nouveau de sainteté, thèse de doctorat soutenue publiquement le 9 avril 1993 par Alice NICOLLE (docteur ès lettres). C´est un travail de reconstruction, avec les mots mêmes de Simone Weil, de son expérience des différentes étapes de la progression spirituelle. Rarement des sujets aussi délicats que le mal et la souffrance et surtout le malheur (un sujet quasiment tabou), n´ont jamais été abordés aussi clairement et profondément. Cette étude a été traduite en Anglais en 1992 par le révérend Père Dunstan Morrissey, mort le 25 février 2009 à l´âge de 85 ans, homme de haute spiritualité et de grande foi, un moine-ermite, un homme hors du commun qui a fondé une maison de solitude et de prière à Sonoma, en Californie, qu´il a appelé la Ferme du Ciel : Sky Farm.
9782918303152 Titre de l'ouvrage: Les sept pas vers la grâce : Tome 1 Auteur:
Simone Weil Editeur: Editions Docteur angélique Date de publication: 13/03/2014 Reliure: Broché Prix public/catalogue hors taxes: EUR 9,38 TVA: 5.5% Prix public taxes comprises: EUR 9,90 Nombre de pages: 139 Langue: français Sujet: Spiritualités / Christianisme Description: Cette étude est extraite d´un travail de thèse, dirigé par Julia KRISTEVA à Paris VII, à l´UFR de Lettres Modernes dans le département Sciences des textes et documents, intitulé L´Expérience Mystique de Simone Weil, Un type nouveau de sainteté, thèse de doctorat soutenue publiquement le 9 avril 1993 par Alice NICOLLE (docteur ès lettres). C´est un travail de reconstruction, avec les mots mêmes de Simone Weil, de son expérience des différentes étapes de la progression spirituelle. Rarement des sujets aussi délicats que le mal et la souffrance et surtout le malheur (un sujet quasiment tabou), n´ont jamais été abordés aussi clairement et profondément. Cette étude a été traduite en Anglais en 1992 par le révérend Père Dunstan Morrissey, mort le 25 février 2009 à l´âge de 85 ans, homme de haute spiritualité et de grande foi, un moine-ermite, un homme hors du commun qui a fondé une maison de solitude et de prière à Sonoma, en Californie, qu´il a appelé la Ferme du Ciel : Sky Farm.
Dans cette réflexion théologique rédigée en 1942, Simone Weil interroge le premier commandement et invite chacun de nous, avant qu'il ne fasse une réelle rencontre avec Dieu, à reporter cet amour sur les objets dans lesquels il réside, l'amour implicite de Dieu pouvant se porter notamment sur la beauté du monde, les cérémonies religieuses et son prochain.
Pour la philosophe Simone Weil, cette question de l'amour de Dieu est primordiale, car tout homme ne peut s'empêcher de désirer, au fond de lui, le bien et la justice. Cependant, ceux-ci sont absents du monde : tout, dans le monde, est souillé par la force et par l'injustice. Le bien, qui est un des noms de Dieu, est inconnaissable, car absent du monde. En revanche, parce que tout homme désire le bien, Dieu est objet d'amour. Toutefois, cet amour a pour objet quelque chose d'inconnaissable, et d'absent du monde. Dès lors, il faut aimer Dieu implicitement, c'est-à-dire en aimant des objets du monde dans lequel Dieu est présent de manière cachée ou secrète. C'est ce que Weil montre dans l'article Les formes de l'amour implicite de Dieu.[J. Lagalle] Weil, qui a connu des expériences mystiques de communion avec Dieu, considère qu'aimer implicitement est un préalable à l'amour explicite de Dieu, l'amour dans lequel Dieu est l'objet même de l'amour.
Les formes implicites de l'amour de Dieu sont au nombre de quatre :
L'amour du prochain ;
L'amour de l'ordre du monde ;
L'amour des cérémonies religieuses ;
L'amitié.
«Jamais je n'aurais pu prendre sur moi de vous dire tout cela sans le fait que je pars. Et comme je pars avec plus ou moins la pensée d'une mort probable, il me semble que je n'ai pas le droit de taire ces choses.» Pour la première fois, nous proposons une édition à part, commentée, d'un des textes les plus importants de Simone Weil pour comprendre son itinéraire personnel et spirituel.
Il s'agit d'une lettre écrite au Père Perrin, à Marseille, qui fut tout à la fois son éditeur, son conseiller spirituel, son confident... C'est avec lui que Simone Weil dialogue sur sa foi, sa relation avec l'Eglise catholique, sa décision de demander ou non le baptême...
Cette «confession» ou «autobiographie spirituelle» est aussi une très émouvante lettre d'adieu rédigée alors qu'elle doit fuir la France pour les Etats-Unis. C'est aussi et surtout une mise au point tragique et libre de sa position face à l'Eglise.
Elle revient sur sa découverte de la foi chrétienne, de la prière, lors de rencontres dans des abbayes et des retraites qu'elle y effectua.
Ce texte était depuis longtemps à lire pour lui-même comme une véritable «lettre-testament».
Le succès, dès leur parution, des oeuvres de Simone Weil, puis des nombreux ouvrages qui furent consacrés à sa vie et à sa pensée (les admirables Simone Weil telle que nous l'avons connue de J.-M. Perrin et Gustave Thibon, Fayard, 1967, et Vie de Simone Weil de Simone Pétrement, Fayard, 1973, en particulier), prouve que cette pensée n'a cessé de marquer la vie de l'esprit français au cours des vingt-cinq dernières années.Les textes qui composent le présent recueil ont été écrits par Simone Weil à Marseille, puis à Casablanca, du mois de novembre 1941 au 26 mai 1942. Simone Weil, qui étudiait alors la philosophie grecque en vue d'un grand travail qu'elle voulait entreprendre avec le R.-P. Perrin, avait formé le dessein de réunir les plus beaux écrits non chrétiens sur l'amour de Dieu. Avant de partir pour l'Amérique, elle légua ses textes au R.-P. Perrin, qui les publia en 1951 sous le titre Intuitions pré-chrétiennes, titre qui n'est pas de Simone Weil, mais a été choisi parce qu'il exprime le mieux l'idée centrale du livre.Née à Paris en 1909, Simone Weil a été élevée dans un complet agnosticisme. Elle éprouve un sens aigu de la misère humaine, qui engendre en elle le plus vif sentiment de compassion envers les pauvres, les travailleurs, les déshérités. Elle est antireligieuse, militante syndicaliste, éprise de la révolution prolétarienne, mais indépendante de tout parti. Jeune agrégée de philosophie, elle partage son salaire avec des chômeurs. En 1934, elle abandonne sa chaire de professeur et se fait ouvrière. En 1936, elle s'engage dans la guerre d'Espagne. En 1938, une illumination transforme sa vie: Le Christ est descendu et m'a prise. En 1941, réfugiée dans le Midi, elle fait la connaissance des Dominicains de Marseille et de Gustave Thibon; elle diffuse Témoignage chrétien. En 1942, elle s'embarque pour New York avec ses parents; elle n'a de cesse de servir, à Londres, où elle arrive fin 1942. Mais la souffrance morale, intellectuelle, physique, l'achemine rapidement à l'hôpital, puis au sanatorium d'Ashford, où elle meurt le 24 août 1943.