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josé carlos llop
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Espagne, années 1960. Quand dans un collège de jésuites arrive Stein, un nouvel élève, le jeune narrateur est vite fasciné par ce garçon exceptionnel derrière lequel semblent se cacher les fantômes des années de guerre et les secrets tout aussi troubles de sa famille.
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Le délire d'un espion convaincu que son travail refusé aurait changé le sens de l'Histoire ; l'occasion trahie d'une seconde vie dans une colonie africaine ; les équivoques relations de pouvoir dans le sexe ; les malédictions de l'Europe ; le remplacement de l'amour par la botanique exotique ; une restauratrice d'oeuvres d'art qui évoque sa passion lesbienne ; l'art comme métaphore de l'échec amoureux ; Dickens et Jivago dans un nouveau conte de Noël ; une nouvelle qui est toutes les nouvelles publiées dans le monde...
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Le protagoniste, un professeur d'université et auteur, revient sur sa vie et celle de ses parents, des vies façonnées et bouleversées par leurs différentes relations amoureuses.
Un roman éblouissant sur l'amour et le désir par une figure littéraire considérée comme le Modiano espagnol.
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« En un certain sens, cette « vie différente » de l'écrivain majorquin ne l'est pas tant que cela, car y apparaissent de nombreux motifs souvent présents dans ses livres : les généalogies, les lectures, les voyages, les épiphanies quotidiennes et aussi la langue superficiellement simple de toutes ses oeuvres. [...] Dans leur double circulation - de la littérature à la vie, et de la seconde à la première -, ses poèmes confirment l'un de ses principaux thèmes : l'absence de frontière entre les deux. La poésie de José Carlos Llop met en évidence l'incapacité à concevoir une vie qui n'a pas été influencée par les lectures qui en ont traversé le cours et à imaginer ces lectures sans la biographie qui les a transformées. » Patricio Pron, écrivain.
« Dans la poétique de José Carlos Llop, l'amour et l'écriture sont de forces égales en terme de révélation, en ce qu'ils montrent quelque chose de différent de ce qui est déjà connu, en ce qu'ils dévoilent ce qui était déjà là comme vérité, même sans être dit, et qui est l'essence même de la création, sa fondation. Et cela est exprimé dans les poèmes de José Carlos Llop sans le recours à un langage difficile, mais avec des mots et une syntaxe simples, presque sur le ton confiant d'une conversation. Et si la mémoire revient souvent dans ces poèmes - Proust n'y apparaît pas par hasard - , elle ne se teinte jamais de nostalgie, et les souvenirs n'évoquent pas tant ce qui a été perdu que ce qui est vivant, dans le présent. » El Cultural.
« José Carlos Llop - le secret le mieux gardé, mais aussi le plus précieux de la littérature européenne contemporaine. » Olivier Mony, critique.
« ... je n'aime pas la nostalgie. Mais la vie est une succession de pertes. Une manière d'éviter de perdre complètement, c'est d'écrire. » José Carlos Llop.
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À 18 ans, Llop découvre la musique pop, les filles et la marijuana à Majorque. Étudiant à Barcelone, il continue dans cette voie, mais la politique s'en mêle, en même temps que les drogues deviennent dures et les amours dangereuses. Pour lui, ce fut cela, vivre dans la poésie pure et le bonheur. Son deuxième paradis perdu.
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César Gonzáles Ruano, correspondant de presse espagnol, quitte Berlin en 1940. Pourquoi décide-t-il de s'installer à Paris où, prétend-il, il se sent libre malgré l'Occupation ? Où trouve-t-il l'argent pour vivre la luxueuse vie nocturne de Montparnasse et disposer de quatre appartements, sinon dans les biens achetés ou volés aux Juifs ? Pourquoi, protégé par le très nazi ambassadeur d'Espagne à Berlin, est-il arrêté par la Gestapo ? Et comment expliquer qu'on trouve alors sur lui non seulement un gros diamant et des dollars, mais aussi un passeport vierge signé par Porfirio Rubirosa, l'ambassadeur play-boy de la République dominicaine ?
Avec le talent qu'on lui connaît pour évoquer les époques troublées et les zones d'ombre propres aux hommes qui y ont trempé, José Carlos Llop reconstruit l'itinéraire d'un dandy qui se vit comme un personnage de roman et refuse de juger ses actes autrement qu'à l'aune d'une esthétique nihiliste.
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Le film de carol reed le troisième homme hante ce roman qui nous plonge dans le monde opaque de l'après-guerre.
On y retrouve même, sous les traits d'un trafiquant mégalomane, l'ombre d'orson welles traqué par un ennemi invisible. nous sommes en espagne en 1949, dans une ville de garnison pyrénéenne glaciale et enneigée où les officiers et leur famille vivent en vase clos. quand des libelles anti-franquistes écrits sur des billets de banque chinois font leur apparition jusque sur le bureau du colonel, l'atmosphère s'épaissit.
Le soupçon d'une conspiration royaliste déclenche une enquête qui finira dramatiquement. tout cela est enregistré par 1'oeil - aussi impartial qu'une caméra - d'un jeune garçon qui découvre en même temps que les trahisons des adultes, l'éveil de la sensualité. et pendant les vacances qu'il passe à majorque dans la belle maison ensoleillée de ses grands-parents, le sentiment d'être seul devant un mystère impénétrable ne fera que s'accentuer.
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Chaque été, une Simca cerise conduit la famille du narrateur sur une côte sauvage de Majorque. Alors commence les liturgies quotidiennes des vacances : les bains, les promenades en montagne, la présence biblique des chèvres, les lectures, l'observation des étoiles. Du souvenir de ces étés surgit la figure du père et un territoire vital pour l'univers de l'écrivain Llop.
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Le narrateur revient dans sa ville natale pour recueillir l'héritage de son oncle, photographe célèbre, dandy décadent et collectionneur passionné. Mais son souvenir fait resurgir aussi le mystérieux passé du narrateur : pourquoi est-il parti et à présent qu'espère-t-il retrouver ?
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" Parfois je fais des incursions pour tâcher de savoir... et je trouve toujours quelqu'un qui se souvient d'un fragment du passé. Et j'habite ce fragment comme un fantôme... J'y habite comme habitent encore les ombres que j'ai connues je ne sais quand. " Dans le présent incertain d'une ville de Méditerranée, tandis que l'Europe se désagrège lentement, Carlos Orfila Klein anime une émission de radio où il interviewe des gens âgés. Comme eux, il vit dans l'obsession de la mémoire. Tout a commencé avec la recherche d'un père disparu dans la déroute des communautés hippies. Puis il y eut les interrogations sur son grand-père, le mystérieux Dr Klein, dont la fortune puise aux eaux troubles de la seconde guerre mondiale. Un jour apparaît un certain Jorge Baker en qui il reconnaît " le messager d'Alger " que sa grand-mère recevait toujours seule. Mais il n'y a pas de rencontres fortuites et le passé ne resurgit jamais innocemment. Il y a des livres dont la magie emporte le lecteur. Le Messager d'Alger est de ceux-là.
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Nous sommes en Espagne, à la fin des années 1960, dans une ville portuaire de province. Le héros, un adolescent trop sensible, se sent prisonnier d'unmonde où les adultes paraissent condamnés à la culpabilité, à l'extravagance et au déclassement. Chez ses grands-parents, où il vit, l'atmosphère est aussi étouffante qu'est délétère celle du Collège des Jésuites qu'il fréquente, jusqu'au jour où apparaît Stein,un nouvel élève entouré d'un épaismystère, derrière lequel se cachent les fantômes des années de guerre et les zones d'ombre de sa propre famille...
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J. C. Llop fait resurgir une ville engloutie ? la Palma des années 1960 et 1970 ? en lui tendant le miroir déformant de la ville du XXIe siècle où le climat se tropicalise, où certains quartiers ressemblent à Fez ou à Shanghai et où la cathédrale est envahie par la faune aquatique de Miquel Barceló. Il trace la mémoire sentimentale de ce Palma où se promenaient Jean Seberg et Joan Miró, où patrouillaient les Marines et où l'on écoutait Lou Reed.