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raphaelle saint pierre
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Niki de Saint Phalle : Le bestiaire magique
Lucia Pesapane, Claude d' Anthenaise, Raphaëlle Saint-Pierre, Domitilla Dardi
- Éditions Hazan
- 30 Avril 2025
- 9782754117142
Cet ouvrage accompagne l'exposition organisée au Caumont-Centre d'art qui met à l'honneur la grande héroïne de l'art contemporain Niki de Saint Phalle (1930-2002).
Popularisée par ses incroyables Nanas, l'artiste franco-américaine a développé un univers plein d'une énergie joyeuse et de poésie. Le livre met l'accent sur la fascination que les animaux et les créatures monstrueuses ont exercée sur l'artiste durant toute sa vie. Cette thématique dans l'oeuvre de Saint Phalle est tout à fait inédite. Elle permet de montrer comment le bestiaire magique de l'artiste, entre symboles, mythes, récit autobiographique et héritage du surréalisme, constitue une partie majeure de son travail. -
Architecture contemporaine remarquable : 1700 édifices en France
Richard Klein, Clarisse Duclos, Jean-Baptiste Rendu, Valérie Mettais, Raphaëlle Saint-Pierre
- Éditions du patrimoine
- 10 Octobre 2024
- 9782757709948
Premier guide complet qui recense les quelques 1700 édifices labellisés "Architecture contemporaine remarquable" dans toute la France, région par région. Une invitation à découvrir ce patrimoine récent et souvent méconnu de notre territoire.
Ce guide, très complet, réunit, région par région, département par département, ville par ville, tous les bâtiments ayant reçu le label du ministère de la Culture " Architecture contemporaine remarquable ". Toutes les typologies de bâtiments sont représentées : architecture du logement, architecture tertiaire, ouvrages d'art et équipements culturels, sportifs, scolaires... Ainsi, une grande diversité d'édifices est à découvrir ou à redécouvrir, partout en France, invitant à regarder autrement des bâtiments récents, souvent méconnus et originaux.
Ce label concerne l'architecture de moins de cent ans d'âge, non protégée au titre des monuments historiques, dont la conception présente un intérêt architectural ou technique suffisant par décision du préfet de région, après avis de la commission régionale du patrimoine et de l'architecture. -
Philippe Prost architecte : La mémoire vive
Jean-Philippe Hugron, Aïtor Ortiz, Francis Rambert, Raphaëlle Saint-Pierre, William Van Andringa
- Norma
- 15 Novembre 2024
- 9782376661016
Lauréat du Grand Prix national de l'architecture en 2022, Philiippe Prost développe depuis 30 ans, avec son atelier, une réflexion architecturale sur l'existant patrimonial, fondée sur les liens étroits entre la mémoire et la création, initiée à travers le patrimoine militaire, et plus particulièrement les forteresses de Vauban auxquelles il a consacré un ouvrage Vauban, le style de l'intelligence.
De son premier projet, la citadelle de Belle-Île-en-Mer (1991-2006), au Port Vauban à Antibes, en passant par l'Anneau de la mémoire sur le site de la Grande Guerre à Notre-Dame-de-Lorette (2011-2014), l'installation d'un campus des métiers d'art dans les écuries de Versailles, la transformation la Cité des Électriciens dans le Bassin minier ou la rénovation de l'hôtel de la Monnaie à Paris, chaque projet de son Atelier est matière questionner le lieu sur lequel il intervient, développer une réflexion sur l'inscription de son architecture dans le temps, en pensant tout autant l'existant que le futur. L'architec- ture de Philippe Prost cherche donc à entrer en résonance, dialoguer, et établir une relation avec les lieux qu'elle investit. -
Roger-Henri Expert : Le dessin et la lumière
Pierre Maurer, Raphaëlle Saint-Pierre
- Éditions du patrimoine
- Carnets D'Architectes
- 26 Octobre 2023
- 9782757709054
Architecte majeur de la première moitié du XXe siècle, Roger-Henri Expert a réalisé des oeuvres phares tant à Paris que dans le bassin d'Arcachon.
Architecte majeur de la première moitié du XXe siècle, Roger-Henri Expert a réalisé des oeuvres phares qui témoignent à la fois de sa formation classique et d'un goût assumé pour la modernité. On lui doit de nombreuses collaborations avec des artistes et maîtres artisans réputés, tels le ferronnier Raymond Subes ou le décorateur Jean Dunand, notamment pour le célèbre paquebot Normandie, ainsi que des projets conçus avec son ami l'architecte André Granet, dont les féeries lumineuses de l'Exposition coloniale de 1931. À Paris, ses constructions majeures sont le groupe scolaire de la rue Küss dans le 13e arrondissement et les Ateliers extérieurs des Beaux-Arts dans le 6e, véritables manifestes architecturaux des années 1930. Sans oublier les bassins et fontaines du palais de Chaillot, face à la tour Eiffel, conçus à l'occasion de l'Exposition internationale de 1937. Reconnu de son vivant, Expert a reçu de nombreuses commandes, en particulier des villas inspirées de la Renaissance sur le bassin d'Arcachon, ou l'église Sainte-Thérèse à Metz, chef-d'oeuvre en béton éclairé par plus de 1000 mètres carrés de vitraux. -
Maisons-bulles ; architectures organiques des années 1960-1970
Raphaëlle Saint-Pierre
- Éditions du patrimoine
- Carnets D'architectes
- 12 Novembre 2015
- 9782757704394
Dès 1958, en France, des architectes et des artistes mènent des recherches sur le voile de béton sans coffrage qui offre une grande liberté d'expression. Leur choix de la bulle, pour l'habitat individuel notamment, est à la fois économique, esthétique et pratique. La maison individuelle devient ainsi un véritable laboratoire des possibles, aux frontières de l'utopie. Pendant une quinzaine d'années, ils créent des univers entre représentation primitive et projection futuriste.
Certaines de ces habitations, réparties aux quatre coins de la France, sont aujourd'hui classées.
Ce concept a notamment été développé par des architectes tels que Claude Costy et Pascal Haüsermann, Jacques Couëlle, Antti Lovag ou encore Pierre Székely et Henri Mouette.
Après avoir soutenu un DEA d'histoire de l'architecture, Villas 1950 en France, à Paris I en 2002, Raphaëlle Saint-Pierre a été chargée, en 2003-2004, d'une mission sur la reconstruction du Havre en vue de son inscription sur la liste du patrimoine mondial. Elle est aussi l'auteur de Villas 60-70 en France (Norma, 2013). -
À l'instar de Villas 50 en France, le premier volume de Raphaëlle Saint-Pierre paru aux éditions Norma, Villas 60-70 en France démontre que la France a produit une architecture digne d'être regardée et appréciée, des oeuvres d'architectes français (Jean Balladur, André Bruyère, Paul Chemetov, Jean Nouvel, Claude Parent, Roland Simounet, etc.) ou étrangers (Marcel Breuer, Philip Johnson, Richard Neutra, Oscar Niemeyer). L'ouvrage définit également et analyse les différentes interprétations des courants de pensée et esthétiques en France, notamment dans leur relation aux mouvements internationaux.
Au milieu des années 60, les prémices des contestations sociales et la montée en puissance de la contre-culture se font sentir. Une rupture avec le monde orthogonal qui prévalait depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s'amorce. Et cela, tant aux États-Unis qu'en Europe. L'architecture moderne est totalement mise en question par une multiplicité de mouvements et de tendances qui apparaissent ou prennent de l'ampleur dans les années 60. Contrairement à la décennie précédente, on ne peut pas parler d'un style caractéristique des décennies 60 ou 70. Cependant le programme de la maison reste, plus que jamais, un laboratoire pour les nouvelles générations d'architectes.
Divisée en trois chapitres, la première partie du livre s'attache à discerner les influences, les ruptures, les thèmes de réflexion dans l'architecture de la maison individuelle française de la période. Le premier chapitre est consacré aux métamorphoses de l'architecture moderne. Les débats se complexifient, les modèles changent, comme les repères avec la réforme de l'enseignement de l'architecture. Mais la classification des nouvelles expériences ou théories architecturales par les médias est parfois artificielle et forcée, au risque d'entraîner des amalgames ou des courants éphémères.
Le deuxième chapitre s'intéresse aux défis envers les typologies habituelles, aux rapports entre architecture et sciences, à l'effacement des frontières avec les arts plastiques (Pierre Székely) et à l'architecture prospective (Jean- Louis Chanéac). Dômes, paraboloïdes hyperboliques, bulles (Pascal Häusermann, Antti Lovag) et gonflables sont les symboles d'une nouvelle architecture rompant avec la boîte. Le troisième chapitre aborde la pensée écologique.
Elle apparaît d'abord chez quelques scientifiques, intellectuels et marginaux puis, lors de la crise pétrolière de 1973, investit la scène nationale avec le renouvellement de l'intérêt pour le bois (Pierre Lajus, Jean-Pierre Watel) et des essais d'architecture solaire (Guy Rottier).
Dans la seconde partie du livre, une trentaine de villas, classées par ordre chronologique et dont la construction s'échelonne de 1960 à 1979, sont analysées en détail avec l'aide de documents graphiques et photographiques. Elles illustrent et approfondissent les thèmes abordés en première partie.
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Casernes de pompiers
Pierre Maurer, Olivier Cinqualbre, Raphaëlle Saint-Pierre
- Éditions du patrimoine
- 11 Septembre 2025
- 9782757710258
Les casernes de pompiers sont des repères urbains et des marqueurs d'une modernité architecturale souvent incarnée par leurs tours de séchage.
Les casernes de pompiers sont des repères urbains et des marqueurs d'une modernité architecturale souvent incarnée par leurs tours de séchage. Elles sont plus globalement des programmes d'innovation technique et spatiale, mais aussi d'expression plastique que plusieurs grandes figures du XXe siècle ont eu à traiter (Mallet-Stevens, Pingusson, l'Atelier de Montrouge,Willerval, etc.). Certaines ont récemment attiré l'attention et continuent de faire l'objet de négociations en vue d'une sauvegarde (celle de Toulouse a été inscrite, celle de Metz devrait être préservée).
Cette première étude d'ensemble permettra de mettre en lumière des architectures souvent iconiques tout en révélant le fonctionnement d'un programme mal connu. -
Alors que le design des années 50 connaît une vogue considérable et que l'architecture de la reconstruction a été très étudiée, les maisons particulières de cette époque restent méconnues.
Réservée jusque-là à de grands bourgeois qui s'adressaient à des stars de la modernité comme robert Mallet-Stevens, Pierre Chareau ou Le Corbusier, la villa connaît, avec l'émergence d'une bourgeoisie éclairée plus modeste, un essor remarquable dans la France de l'après-guerre. A l'ombre des grands ensembles, elle constitue une sorte de laboratoire qui permet aux architectes d'innover, mais aussi de mettre en pratique les acquis et les enseignements des maîtres, tout en les détournant et les adaptant, avec la vitalité et l'esprit de provocation caractéristiques de l'époque.
Cette architecture domestique, à la fois expérimentale et matérialiste, souvent utopique, caricaturée par jacques Tati ou Spirou, bénéficie de l'aide des Salons et des concours organisés par des magazines extraordinairement audacieux et inventifs. Montrant à quel point sa modernité se différencie du purisme théoricien qui prévalait avant la guerre, l'auteur Raphaëlle Saint-Pierre analyse dans la première partie de l'ouvrage le vocabulaire architectural français qui se met en place, nourri d'influences américaines, scandinaves, japonaises et brésiliennes, balançant entre organicisme, rationalisme, brutalisme et art total, sans déroger aux règles de fonctionnalité du plan, aux nouveaux impératifs d'équipement et au rapport, désormais indispensable, entre habitat et nature.
Dans un second temps, la visite détaillée de vingt-cinq maisons, construites par les maîtres que sont Le Corbusier, André Lurçat, Alvar Aalto et Philip Johnson, par de jeunes architectes comme Claude Parent ou André Wogenscky, des ingénieurs et des artistes tels que Jean Prouvé, André Bloc et Pierre Soulages, nous fait découvrir la richesse de ce patrimoine architectural profondément original.
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Comment choisir dans le cortège si élégant des milliers de châteaux, qui se déroule à travers les paysages français ? Quels critères retenir pour opérer une sélection à la fois rigoureuse, représentative, séduisante et forcément arbitraire ? Devant cette richesse, la tentation aurait été facile de jouer de la diversité et des contrastes, ou de rechercher une hiérarchisation. Mais l'originalité de ce nouvel ouvrage réside dans la mise en évidence d'un " esprit français " et d'une continuité. Au fil du livre, ces demeures illustrent le lien, particulier et extraordinaire à la fois, entre l'homme et la pierre. Ainsi, ce recueil, qui permet de retenir un peu les siècles entre les mains, est d'abord un hommage à ces belles et vieilles pierres que tant de générations se sont transmises, que tant de passionnés continuent aujourd'hui d'aimer et s'efforcent de maintenir et de restaurer, pour les mettre en valeur et les ouvrir à tous, avec une réelle générosité. Ces demeures vénérables sont-elles anachroniques ? Inadaptées à nos désirs actuels oe
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Le centre de formation et de perfectionnement EDF ; par l'atelier de Montrouge
Raphaëlle Saint-Pierre
- Archibooks
- 27 Septembre 2012
- 9782357331976
Le centre de formation d'EDF, construit au début des années 1980 sur la commune des Mureaux dans l'ouest de la région parisienne, est la dernière réalisation architecturale de l'Atelier de Montrouge (ATM), qui se dissout en 1981. Composée à l'origine de quatre architectes, dont Jean Renaudie, Pierre Riboulet et Jean Louis Veret, Gérard Turnhauer en est le seul survivant.
Depuis longtemps maître d'oeuvre pour EDF, l'Atelier de Montrouge a conçu pour le personnel de l'entreprise française une architecture simple, de brique rose, nichée dans la verdure : chaque arbre avait été relevé sur le terrain et les bâtiments se sont glissés entre eux, favorisant un contact permanent avec la nature. Un espace intérieur très vaste a été conçu, au centre de l'ensemble, surmonté d'une verrière : "Un espace à la fois abri et circulation ouverte, à la fois interne et externe où la vie collective peut se développer le plus librement possible", expliquait à l'époque Pierre Riboulet. La beauté des lieux a enthousiasmé ceux qui y travaillèrent, alors que le personnel d'EDF était à l'origine assez hostile à son déménagement dans cette lointaine banlieue.