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Le Passage
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La première enquête de Lucie Henebelle.
En pleine nuit, au milieu de nulle part, un homme surgit et se fait renverser. À ses côtés, un sac rempli de billets.
Voleur ? Trafiquant ? Peu importe. Deux millions d'euros, là, à portée de main. Aucun témoin. Que faire ? Appeler la police, ou disparaître avec l'argent ? Vigo et Sylvain, jeunes informaticiens au chômage, ne tardent pas à se décider.
Le lendemain, une fillette aveugle est retrouvée morte dans un entrepôt. Peu après, une autre est enlevée. Diabétique. Ses heures sont comptées.
Et si le magot n'était autre que la rançon destinée à sauver la vie d'une gamine ?
La Chambre des morts, Prix Quais du Polar 2006 et Prix SNCF du polar 2006, est le deuxième titre de la collection " Écho ". Depuis sa première publication en 2005, le livre a connu un important succès critique et public, et a fait l'objet de multiples traductions et d'une adaptation cinématographique. -
Nouvelle édition au format semi-poche de la seconde enquête de Lucie Hennebelle, l'héroïne de certains des plus célèbres thrillers de Franck Thilliez, comme
La Chambre des morts.
Une femme à bout de souffle court dans l'orage. Dans le creux de sa main, un message gravé en lettres de sang : " Pr de retour ". Elle pense être en février, nous sommes fin avril. Elle croit sa mère vivante, celle-ci s'est suicidée voilà trois ans dans un hôpital psychiatrique...
Quatre minutes. C'est pour elle la durée approximative d'un souvenir. Après... tout disparaît.
Pourquoi ces traces de corde sur ses poignets ? Que signifient ces scarifications, ces phrases inscrites dans sa chair ? Quel rapport entre cette jeune femme et les six victimes retrouvées scalpées et torturées quatre années plus tôt ?
Pour Lucie Henebelle, lieutenant de police de la brigade criminelle de Lille, la soirée devait être tranquille. Elle deviendra vite le pire de ses cauchemars... Une lutte s'engage, qui fera ressurgir ses plus profonds démons. -
Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle.
Le Bourreau 125...
Cent vingt-cinq, pour les cent vingt-cinq grammes de chair qu'il faisait prélever aux épouses sur leurs maris, avant de les torturer.
Aujourd'hui, Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur de polar occasionnel, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées. et très vite, la psychose s'installe.
Dès lors, une seule idée pour les hôtes : la fuite.
Mais on ne quitte pas la Forêt-Noire si facilement. Pas avec une voiture mise hors d'état, pas en plein hiver, si loin de tout.
Ne reste alors qu'une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l'impensable...
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Alice Dehaene se recueille sur la tombe de sa sour jumelle, Dorothée, décédée dix ans auparavant. Une question la taraude : à quoi rime cette photo de Dorothée, prise il y a à peine six mois, qu'elle a récupérée des mains d'un immigré clandestin ?
Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. Son psychiatre à l'hôpital de Lille, Luc Graham, doit lui révéler le résultat d'un an de psychothérapie, lui apporter cette lumière qu'elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l'en empêcher : son père, agressé chez lui à l'arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu'elle découvre dans sa douche, à propos duquel elle n'a pas le moindre souvenir ; et cet homme retrouvé nu à un abri de bus et qui semble avoir vu le diable en personne.
Grâce à l'intervention de Julie Roqueval, assistante sociale en psychiatrie, Luc Graham, d'abord dubitatif, se décide enfin à mener l'enquête. Un aller simple vers la folie.
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Lamorlaye, Oise.
Vous rêvez. Vous vous voyez courir dans votre maison, les mains en sang. La police vous recherche pour le meurtre d'une gamine que vous ne connaissez pas.
Vous vous réveillez. Et vous comprenez que ces rêves sont votre futur. Vous, dans quelques jours...
Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis.
Le corps mutilé d'une femme, enduit de vinaigre. Il semble avoir fait l'objet d'un rituel bien précis. Pour Victor Marchal, jeune lieutenant de police tout juste sorti de l'école, la descente aux enfers commence.
Aucune relation entre ces deux histoires, a priori. Et pourtant...
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Il y a les vies que nous aimerions vivre... et celles que nous vivons, faites de compromis, de doutes, de fantasmes : le fils qui fait de la scène pour attirer l'attention de son père, la jeune femme qui comprend que ses opérations de chirurgie plastique n'ont pas réglé ses problèmes, la fan de David Bowie qui perd le sens de la réalité, l'homme qui à force de ratures, de biffures sur son agenda se rend compte que c'est son existence qu'il annule jour après jour, la victime de viol dans le déni qui relate son agression comme s'il s'agissait d'une histoire d'amour, le photographe Rmiste en panne de modèles... Avec un style concis, direct, très contemporain, cru sans jamais être cruel, Que nos vies aient l'air d'un film parfait porte un regard à la fois corrosif et humoristique sur les parents, les enfants, les amants, les maris et les femmes... Bref, sur la société et sur ses failles.
Carole Fives est née en 1971, elle vit à Lille et partage son temps entre les arts plastiques et la littérature. Pour Que nos vies aient l'air d'un film parfait, elle a reçu le prix Technikart du manuscrit 2009, présidé par Alain Mabanckou.
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La petite Anna, deux ans et demi, est restée seule toute la nuit à côté du corps de sa mère assassinée. Le meurtrier ne sera jamais retrouvé. Vingt-sept ans plus tard, Anna, devenue adulte, décide de s'affronter au cold case.
1994, près de Rome. Une jeune femme est assassinée dans sa maison isolée en bord de mer. La petite Anna, son enfant de deux ans et demi, est restée seule toute la nuit à côté du corps. Le meurtrier ne sera jamais retrouvé.
Aujourd'hui, la vérité vient réclamer ses droits. Sous l'impulsion du fils du commissaire à l'époque chargé de l'enquête et resté jusqu'à sa mort hanté par cette affaire, Anna, devenue photographe comme sa mère et qui a réussi à se bâtir une vie en apparence équilibrée, ne peut ignorer plus longtemps cet épisode de sa petite enfance qu'elle a toujours occulté. Elle décide de s'affronter au cold case et de mener elle-même l'enquête. Mais on ne réveille pas impunément les fantômes du passé. Et si la vérité ne signifiait pour elle que terreur et douleur ?
Avec La Maison de la plage, Gilda Piersanti interroge les mystères de la filiation, de la création artistique, de la passion amoureuse, et signe un texte magnifique où la violence brute d'un drame contemporain résonne des accents de la tragédie la plus ancienne. -
Que nos vies aient l'air d'un film parfait
Carole Fives
- Le Passage
- Litterature
- 23 Août 2012
- 9782847421958
Certains pensent que le divorce, ça ne sépare que les adultes. Années 80. Déferlante rose sur la France. Première grosse vague de divorces aussi. A la télé, Gainsbourg, Benny Hill et le Top 50. Un frère et une soeur sont éloignés. Vacances, calendriers, zone A, zone B. La séparation est vécue différemment par chacun. Chacun son film, sa version, le père, la mère, la soeur. Chacun sa chanson.
Un seul se tait, le cadet. Lui, ne parle pas, il attend. Huit ans, neuf ans, dix ans.
Dans les familles, les drames se jouent mais ne se disent pas. Huit ans, vingt ans trente ans. Que nos vies aient l'air d'un film parfait est un livre sur l'amour fraternel, celui qui seul permet de traverser ces années sauvages, ces plages d'enfance.
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La fiancée du danger ; mademoiselle Marie Marvingt
Michèle Kahn
- Le Passage
- Echo
- 6 Février 2025
- 9782847425284
Marie Marvingt est une femme exceptionnelle qui collectionna un nombre considérable d'exploits sportifs et fit preuve tout au long de sa vie d'une générosité et d'une bravoure hors du commun. Pionnière du féminisme, la " fiancée du danger " est tombée dans l'oubli. Avec ce roman, Michèle Kahn lui redonne sa place prééminente parmi les figures majeures du XXe siècle.
Femme exceptionnelle, surnommée " la fiancée du danger ", Marie Marvingt (1875-1963) collectionna tout au long de son existence un nombre considérable d'exploits sportifs. Au moment de s'éteindre, à 88 ans, cette pionnière de l'aviation avait remporté 17 championnats mondiaux dans diverses disciplines, était détentrice de 34 médailles, avait accompli à vélo un Tour de France que les organisateurs avaient refusé d'homologuer et venait de passer son brevet pour piloter un hélicoptère à réaction.
Mais la vie de Marie Marvingt fut loin de se limiter à ces succès. Très tôt consciente de la liberté à conquérir pour les femmes, elle batailla pour cela sans relâche. Courageuse, volontaire et emplie d'amour pour les autres, elle fut notamment l'inventrice de l'aviation sanitaire qui sauva, et continue à sauver, nombre de vies humaines. Pourtant, un mystère plane sur cette destinée : on ne lui connaît aucun lien amoureux. Désir d'indépendance totale ? Influence de la religion ? Peut-être la fiancée du danger n'a-t-elle simplement pas trouvé une compagnie à la hauteur de son esprit révolutionnaire.Si la presse, dans toute l'Europe et jusqu'en Amérique, a rendu compte de ses exploits mirobolants, Marie Marvingt est morte à Nancy dans une misère scandaleuse, et a sombré dans l'oubli. Ce roman entend lui redonner la place prééminente qui est la sienne parmi les figures majeures du XXe siècle. -
Shanghaï, 1938. Plus de vingt mille Juifs européens traqués par les nazis débarquent dans la seule ville au monde où l'on peut entrer sans visa. Avec
Shanghaï-la-Juive, Michèle Kahn signe un grand roman d'amour et d'aventures qui éclaire d'une lumière vive une page tragique et méconnue de l'Histoire.
Shanghaï, 1938. Plus de vingt mille Juifs européens traqués par les nazis débarquent dans la seule ville au monde où l'on peut entrer sans visa, paradis des fumeurs d'opium, des trafiquants et des aventurières. Parmi eux, Walter Neumann, un jeune journaliste autrichien.
Pianiste au Wiener Café, où il tente de fuir la misère extrême des réfugiés et du peuple chinois, il côtoie le luxe insolent de gangsters philippins, de caïds chinois, de nababs russes et bagdadi.
Entre Macha, belle russe fortunée avec laquelle il doit se fiancer, et Feng-Si, son amante chinoise qui ouvre à sa réussite, Walter se trouve bientôt entraîné dans des amours tumultueuses. La vie semble lui sourire à nouveau quand, soudain, les Japonais, maîtres de la ville, décident de regrouper les Juifs dans un ghetto. Pris au piège, il réussit à passer entre les mailles du filet. Mais voici que les communistes avancent. Il lui faut fuir, à nouveau, d'abord à Hong Kong, puis à Macao. à la rencontre de son destin. -
Lors d'un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie.
Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie.
Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence. Et c'est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l'ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna.
Au cours de sa quête à travers la France et l'Allemagne, dans la nouvelle vie qu'il tâche d'inventer avec une Allemande qu'il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu'on ne se débarrasse pas si facilement du passé - ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu'on remonte à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer.
L'Origine de la violence est un roman ample, maîtrisé de part en part, dans lequel l'intrigue oscille entre le présent du narrateur et les éléments du passé qu'il révèle. Sa forme originale, teintée d'une part d'autofiction, permet à Fabrice Humbert d'aborder ici, avec beaucoup de respect et de subtilité, sans faux-semblants ni manichéisme, une page parmi les plus sombres de l'histoire. -
Rochefort, le 23 décembre 1766. Déguisée en jeune homme, car il est interdit aux femmes de monter à bord d'un navire royal, Jeanne Baret embarque sur L'Étoile, l'un des deux vaisseaux de la flotte de M. de Bougainville.
C'est l'histoire incroyable et vraie d'une femme extraordinaire qui, par amour, décida de braver tous les interdits et de prendre tous les risques.
Rochefort, le 23 décembre 1766. Déguisée en jeune homme, car il est interdit aux femmes de monter à bord d'un navire royal, Jeanne Baret embarque sur L'Étoile, l'un des deux vaisseaux de la flotte de M. de Bougainville.
Lorsqu'elle a appris que son amant, Philibert Commerson, était invité à se joindre au voyage de Bougainville, elle n'a pas hésité longtemps. Et la voilà aujourd'hui bien décidée à le suivre contre vents et marées jusqu'au bout du monde.
Jeanne est une jeune paysanne qui a le don de guérir le mal par les plantes, Philibert un naturaliste renommé. Leur amour fou les a déjà obligés à quitter le Morvan et à s'enfuir ensemble à Paris. Pas question pour elle de le laisser maintenant partir seul à la découverte de territoires extraordinaires, de peuples, d'animaux et de plantes inconnus !
Que de stratagèmes il lui faudra déployer pour paraître ce qu'elle a décidé d'être : le valet de M. Commerson ! Elle devra tenir son rang parmi les hommes d'équipage, résister aux périls qui se multiplient sur les mers du Sud. Sa folle passion et son insatiable curiosité lui font accomplir des prodiges, et elle passe bientôt pour un homme plus fort que les autres. Mais combien de temps encore pourra-t-elle dissimuler sa féminité ?
La Clandestine du voyage de Bougainville, c'est l'histoire incroyable et vraie d'une femme extraordinaire qui, par amour, décida de braver tous les interdits et de prendre tous les risques. -
Deux années d'aventures en Méditerranée avec Dumas, Garibaldi, Le Gray et Renan - Journal et correspondance d'Édouard Lockroy (1860-
Gilles Pécout
- Le Passage
- Beaux Arts
- 7 Novembre 2024
- 9782847425208
Publication inédite du Journal et de la correspondance d'Édouard Lockroy, parti loin de chez lui pour un voyage autour de la Méditerranée en compagnie d'Alexandre Dumas et de Gustave Le Gray. Un témoignage exceptionnel par sa vivacité, la qualité de ses observations et son ton libre et spontané.
Du printemps 1860 à la fin de l'année 1861, le jeune Édouard Lockroy (1838-1913), aujourd'hui surtout connu comme journaliste ou comme proche de Victor Hugo, plus tard ministre du Commerce et de l'Industrie sous la IIIe République, voyage autour de la Méditerranée. Ses lettres écrites à ses parents sur un ton très spontané et son journal intime rédigé chaque jour puis retravaillé pour la postérité quelques années plus tard font ressurgir la figure attachante de cet opposant au Second Empire, à peine sorti de l'École des beaux-arts et déjà parti loin de chez lui pour une grande odyssée en compagnie d'Alexandre Dumas et du photographe Gustave Le Gray.
De la Sicile de Giuseppe Garibaldi jusqu'aux chantiers de fouilles d'Ernest Renan au Liban et en Syrie, en passant par Palerme, Malte, Beyrouth, Damas et Alexandrie, ses papiers inédits alternent entre la vision du jeune ingénu quittant sa patrie pour la première fois, celle de l'artiste fasciné par l'Orient en quête de paysages pittoresques, du reporter de guerre observant avec acuité l'expédition militaire française au Liban pour
Le Monde illustré, de l'ethnologue amateur goûtant les joies d'un dépaysement total, et enfin de l'archéologue débutant, offrant par la variété et la qualité de ses observations un témoignage majeur pour l'étude des voyages au XIXe siècle, pour l'histoire de la photographie, du journalisme, et plus généralement pour la connaissance de la présence française au Proche-Orient. -
Sauvages de ma rue ; guide des plantes sauvages des villes de France
Nathalie Machon
- Le Passage
- Guide Le Passage
- 28 Juin 2012
- 9782847421873
Sauvages de ma rue présente les plantes sauvages les plus répandues dans les espaces publics des villes et villages de France. Chaque espèce est décrite d'une façon claire, sans terme technique afin que tout citadin, sans aucune formation en botanique, puisse apprendre à identifier celles qui poussent dans son environnement immédiat. Les descriptions sont toutes assorties de photographies. En outre, des informations sont fournies sur l'écologie de ces espèces (les endroits où on les trouve préférentiellement) ainsi que les usages alimentaires ou médicinaux qu'elles peuvent avoir. Il est surprenant de constater à quel point ces plantes, considérées pour la plupart comme des mauvaises herbes , possèdent des vertus oubliées.
Les plantes, et particulièrement les plantes sauvages, à travers les services qu'elles rendent, sont indispensables à la vie des citadins : elles tempèrent les îlots de chaleur, elles aident à la dépollution de l'air et de l'eau, à la détoxification des sols, elles constituent le milieu de vie de nombreux animaux (oiseaux, papillons, abeilles). En conséquence, de la qualité de la flore des villes dépend la qualité de vie des citadins, leur bien-être et même leur santé. Pourtant, les plantes sauvages qui peuplent nos cités restent méconnues.
Cet ouvrage, richement illustré, constitue un catalogue de référence unique qui permettra aux citadins de reconnaître les plantes qu'ils croisent quotidiennement dans leur rue, autour des pieds d'arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses.
Il donnera également aux lecteurs intéressés la possibilité de participer à l'inventaire de la flore des villes organisée par le Muséum national d'Histoire naturelle et l'association Tela botanica, dans le cadre du projet Vigie-Nature .
Cet ouvrage est une coédition Le Passage - Muséum national d'Histoire naturelle.
Sous la direction de Nathalie Machon, professeur d'écologie au muséum national d'histoire naturelle. -
Ingres et Delacroix : Objets d'artistes
Claire Bessede
- Le Passage
- Beaux Arts
- 14 Mars 2024
- 9782847425130
Partant de leur rivalité réelle ou supposée,
Ingres et Delacroix. Objets d'artistes nous invite à entrer dans l'intimité et le processus créatif de deux des plus grands peintres du XIXe siècle français en nous présentant les objets leur ayant appartenu.
Jean Auguste Dominique Ingres et Eugène Delacroix symbolisent, peut-être malgré eux, un moment emblématique dans l'histoire de l'art de la première moitié du XIXe siècle, la bataille entre néoclassicisme et romantisme. En face à face : deux hommes, deux peintres qui ont marqué leur époque, deux styles très différents. Aujourd'hui, les deux établissements qui portent leurs noms, le musée national Eugène-Delacroix à Paris et le musée Ingres Bourdelle à Montauban, réinterrogent cette confrontation avec un angle original : la présentation de leurs objets familiers et quotidiens, utiles à leur création ou témoignages de leurs goûts personnels.
Partant de leur rivalité réelle ou supposée,
Ingres et Delacroix. Objets d'artistes explore dans le détail l'univers des deux peintres. Les objets intimes leur ayant appartenu (objets décoratifs ou souvenirs de voyage) joints aux objets de la création (palettes, dont celle qu'aurait utilisée Ingres pour
Le Bain turc, pinceaux, boîtes et meubles à peinture...) sont mis en regard avec des vues d'ateliers ou encore des tableaux représentatifs de leur art. Sont également présentés différents portraits des deux hommes, images d'apparat mises en scène pour les glorifier ou caricatures illustrant leur affrontement, ainsi que leurs médailles et décorations et divers documents révélant leurs goûts artistiques et leurs aspirations.
Tous ces objets nous parlent d'une autre manière des deux artistes, montrant leurs différences mais induisant aussi des rapprochements inattendus. Son violon est passé à la postérité mais on sait moins qu'Ingres aimait à s'entourer de moulages d'antiques ou de vases grecs et vouait un véritable culte à Raphaël. Delacroix avait conservé des objets (armes, céramiques de Fès, instruments de musique...) rapportés de son voyage au Maroc et aimait par ailleurs les bibelots animaliers, ornés de poissons ou de serpents. Si ces objets nous amènent à nous interroger sur les liens entre la vie des artistes et leur oeuvre, ils nous permettent également d'entrer dans l'intimité et dans le processus créatif de deux des plus grands peintres du XIXe siècle français.
Exposition au musée national Eugène-Delacroix (20 mars - 10 juin 2024) et au musée Ingres Bourdelle de Montauban (12 juillet - 10 novembre 2024) -
L'Arsenal au fil des siècles - De l'Hôtel du grand maître de l'Artillerie à la bibliothèque de l'Arsenal
Olivier Bosc
- Le Passage
- Beaux Arts
- 7 Novembre 2024
- 9782847425222
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, dernier vestige de l'arsenal militaire de Parisest aujourd'hui le siège de la bibliothèque de l'Arsenal. Ce livre dévoile l'histoire de ce bâtiment exceptionnel, et raconte les grands événements historiques dont il a été le théâtre ainsi que l'action des hommes et des femmes qui l'ont fait vivre.
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, siège de la bibliothèque de l'Arsenal, troisième site parisien de la Bibliothèque nationale de France, est le dernier vestige de l'arsenal militaire de Paris. Celui-ci était composé d'un ensemble de cours et de bâtiments, construits à partir du XVIe siècle le long de la muraille de Charles V jusqu'à la Bastille, où le roi de France faisait fabriquer les poudres et les canons pour son artillerie. Devenu logis du marquis de Paulmy au XVIIIe siècle et écrin de sa magnifique collection de livres et de manuscrits, déclaré bibliothèque publique en l'an V (1797), ce lieu, ayant échappé aux tourmentes politiques comme aux destructions haussmanniennes, et conservant encore de précieux décors des XVIIe et XVIIIe siècles uniques en leur genre, reste malgré tout d'une extraordinaire permanence.
L'ambition du livre est bien sûr de " raconter " le monument, en mêlant histoire de l'architecture, de l'art, du décor et du mobilier, mais aussi de raconter une histoire sensible du site, en évoquant les grands événements historiques ou d'autres plus anecdotiques qui s'y sont déroulés, depuis le procès Fouquet, l'installation des archives de la Bastille ou la Commune. Cet ancien hôtel, situé au coeur d'un vaste complexe technique et industriel, haut lieu du pouvoir royal dans Paris, mêlait soldats, savants et artisans. L'installation de la bibliothèque en fit ensuite un lieu de rencontre d'érudits, d'artistes et d'écrivains qui animèrent le quartier au coeur de la vie parisienne. Il s'agit bien de peindre les hommes et les femmes, connus ou oubliés, qui ont occupé ce bâtiment pour y habiter, y exercer des fonctions officielles, collectionner, créer et conserver. Ainsi, à l'histoire classique d'un monument historique vient se superposer une histoire vivante, permettant d'éclairer aussi la vocation contemporaine du site, fleuron de la Bibliothèque nationale de France. -
HistoireS de l'art en France, 1964-2024 : Lieux, questions, défis
Olivier Bonfait
- Le Passage
- Beaux Arts
- 4 Juillet 2024
- 9782847425161
Publié à l'occasion du Congrès international d'histoire de l'art qui se tiendra à Lyon en juin 2024, le livre est une histoire intellectuelle de l'histoire de l'art en France depuis 1964, date fondatrice qui marque un renouveau de la discipline.
En 1964 était fondé le Comité français d'histoire de l'art (CFHA). Mais cette date marque surtout un renouveau de l'histoire de l'art en France tant à l'université que dans le domaine du patrimoine.
Soixante ans plus tard, alors que se tiendra à Lyon en juin 2024 le Congrès international d'histoire de l'art, événement international qui accueillera environ deux mille chercheurs du monde entier, le CFHA publie
L'Histoire de l'art en France. 1964-2024. Histoire d'une discipline. L'ouvrage retrace les étapes importantes qui ont marqué l'histoire de l'art en France durant cette période et insiste sur la diversité de la discipline, telle qu'elle a pu être pratiquée depuis plusieurs générations dans différents lieux.
Véritable histoire intellectuelle de l'histoire de l'art en France, le livre, ouvrage collectif qui réunit les meilleurs spécialistes du sujet, aborde une cinquantaine d'" événements " qui ont marqué le discours de l'histoire de l'art en France et met l'accent sur quelques thématiques transversales. Il propose une réflexion historiographique et un questionnement sur les problématiques contemporaines de la discipline. Par son ouverture épistémologique, il contribuera également à un approfondissement des méthodes et des pratiques de l'histoire de l'art. -
Le jeune homme au bras fantôme
Hélène Bonafous-Murat
- Le Passage
- Litterature
- 26 Août 2021
- 9782847424676
Paris, 1834. Le petit Charles Hû perd son bras lors de l'attaque menée par la troupe contre un immeuble de la rue Transnonain, soupçonné d'abriter des opposants au régime de Louis-Philippe. Parmi les douze civils tués figure son père. Orphelin, sans ressources, handicapé, Charles n'a que peu d'espoir de mener une vie normale. C'est compter toutefois sans sa volonté et sans l'aide précieuse d'un habile horloger qui l'équipe d'une étonnante prothèse.
Charles grandit au rythme d'un Paris en pleine expansion, celui des démolitions en cours, mais aussi celui de la Bourse, du capitalisme débridé et de ses escroqueries, de la presse et de la politique. Devenu jeune homme, fermement décidé à trouver sa place dans cette société malgré sa condition, il se fait embaucher par un entrepreneur visionnaire mais peu scrupuleux. Alors que la réclame et la publicité règnent en maîtres, il devient rédacteur des innombrables petites annonces que celui-ci place dans les journaux.
Porté par l'amour de Lisette, une jeune marchande de quatre saisons, il prend une part croissante aux affaires de son patron. Mais il en découvre aussi les sombres arcanes et s'interroge : dans ce monde où les marchands de rêve prétendent tout guérir, où les annonces par centaines vantent des produits miracles, comment rester intègre et conserver son idéal ?
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Nicolas Pineau (1684-1754) : Un sculpteur rocaille entre Paris et Saint-Petersbourg
Bénédicte Gady
- Le Passage
- Beaux Arts
- 13 Mars 2025
- 9782847425123
Une vision complète et renouvelée de l'oeuvre de Nicolas Pineau (1684-1754), sculpteur ornemaniste central dans l'élaboration du style rocaille, qui s'est illustré dans des domaines aussi divers que la boiserie, la sculpture des façades, l'architecture, l'estampe, le mobilier ou encore l'orfèvrerie.
Central dans l'élaboration du style rocaille, Nicolas Pineau (1684-1754) n'a pourtant bénéficié que d'études ponctuelles. De ce sculpteur ornemaniste, ses contemporains disaient qu'il avait inventé " le contraste dans les ornements ". Adepte d'une asymétrie mesurée, jouant subtilement des pleins et des vides, il s'est illustré dans des domaines aussi divers que la boiserie, la sculpture des façades, l'architecture, l'estampe, le mobilier, l'orfèvrerie... Appelé à Saint-Pétersbourg par le tsar Pierre le Grand en 1716, il a oeuvré à l'ornement de Peterhof. De retour à Paris en 1728, il a travaillé pour la noblesse parisienne et pour Louis XV, tout en envoyant des modèles en Allemagne et en Russie.
Cette monographie s'appuie sur d'importantes recherches d'archives et sur la publication du fonds de dessins - que conserve principalement le musée des Arts décoratifs - issu de l'atelier de l'artiste et de ses descendants, Dominique, son fils, également sculpteur d'ornement, et l'architecte François-Nicolas, son petit-fils. Un groupe international de chercheurs y propose une vision complète et renouvelée de l'oeuvre de Nicolas Pineau, alliant essais thématiques, notices sur l'ensemble de ses chantiers et catalogue sommaire de quelque six cents dessins. -
L'Épopée au siècle de Berlioz interroge la place de l'épopée dans la littérature et la musique au XIXe siècle. Richement illustré, l'ouvrage, publié sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet.
Nombreux sont les auteurs ou musiciens - Nodier, Madame de Staël, Hegel, Liszt - qui, au début du XIXe siècle, déclarent l'épopée " morte " ou l'évoquent avec nostalgie. Pourtant l'épopée n'aura jamais été aussi présente qu'en ce siècle, dans la littérature ou l'opéra. Chateaubriand en 1809 dans
Les Martyrs - oeuvre qui inspirera Donizetti en 1840 - tente de renouer avec la grande épopée - souhaitant renouveler l'alliance de la foi et de l'épique. L'épopée littéraire se glisse aussi jusque dans les récits qui, dédiés à la représentation d'une réalité banale, semblaient devoir lui résister. Des sources nouvelles d'inspiration stimulent ce regain d'intérêt : Dante, Milton, ou encore Shakespeare, dont les tragédies sont mises à l'honneur par le drame romantique, contribuent à ce que l'épique dépasse désormais la séparation traditionnelle des genres.
Admirateur de Shakespeare, d'Homère et de Virgile, Berlioz conçoit d'ailleurs ses
Troyens comme une oeuvre moderne comprenant à la fois épopée et drame. Au XIXe siècle, l'épopée est donc multiple. Elle s'adapte aux nouvelles préoccupations d'un siècle souvent en quête d'identité nationale, elle prend en charge des réflexions sur la philosophie de l'histoire, elle revivifie d'anciens mythes comme celui de Prométhée ou des épisodes des guerres anciennes, comme la geste d'Hannibal, également évoquée par Berlioz à la fin des
Troyens. Romantique nourri aux vers de
L'Énéide de Virgile, qu'il retranscrira dans
Les Troyens, Berlioz est emblématique de son siècle dans son rapport à l'écriture épique des mythes. Comme Edgar Quinet, qui l'admirait, et comme Chateaubriand, Hugo ou encore Flaubert, il écrit une oeuvre que traverse le genre de l'épopée, nourrie de mythes issus de la culture qu'il partage avec ses contemporains ou qu'il crée lui-même de toutes pièces.
Sous la direction de Cécile Reynaud et Gisèle Séginger,
L'Épopée au siècle de Berlioz, ouvrage richement illustré, réunit un ensemble de contributions des meilleurs spécialistes du sujet. -
La Dormeuse de Naples est un tableau mythique dans l'histoire de la peinture.
C'est un chef-d'oeuvre d'Ingres. Il a disparu. Personne ne sait ce qu'il est devenu après la chute de Murat et le retour des Bourbons à Naples. Au même format que la célèbre Odalisque, il montrait une femme nue, blonde européenne qui répondait à la brune orientale du Louvre. Dans le Paris des années romantiques, devant la baie de Naples ou dans les paysages de la campagne romaine, les peintres, fascinés par cette histoire, cherchent la Dormeuse.
Qui était le modèle ? Où se trouve le tableau ? Trois cahiers manuscrits invitent à mener l'enquête : s'il faut en croire leurs signatures, l'un serait une confession d'Ingres, l'autre aurait été écrit par Corot et le troisième par un artiste inconnu, ami de Géricault, dans le secret des ateliers.
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Paris, juin 1995. Dans un grand restaurant, un serveur est violemment frappé par un client. Autour de lui, personne n'intervient. Ni le couple russe qui contemple cette scène avec des sentiments mêlés, ni la femme du client en colère, ni les deux jeunes gens, deux Français, venus fêter une première embauche à la banque. Une simple anecdote ? Pas même un fait divers ? Dans le cours des vies, aucun événement, si minime soit-il, n'est anodin. Et la brutalité de l'un, l'indifférence ou la lâcheté des autres vont bientôt se révéler pour ce qu'elles sont vraiment : le premier signe de leur déclin. De la chute du mur de Berlin à la crise financière de 2008, dans un monde façonné par l'argent, les destins croisés des acteurs de cette scène inaugurale, de l'oligarque russe au financier français en passant par le spéculateur immobilier, tissent peu à peu une toile. Et au centre de la toile, Sila, le serveur à terre, figure immobile autour de laquelle tout se meut. Après L'Origine de la violence, Fabrice Humbert signe avec La Fortune de Sila un roman captivant, une véritable fresque contemporaine de nos sociétés mondialisées.
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Paris, 1925. Dans le bouillonnement des années folles, deux hommes vont vivre une nuit d'exception.
À la poursuite d'une femme fantomatique et aimée, sur les traces de Jean Cocteau qui leur a volé l'argument d'un opéra, ils sillonnent la nuit parisienne, de la Closerie des Lilas au Père-Lachaise, de l'Opéra Garnier à la banlieue rouge. Dans les méandres de la Ville Lumière, ils vont rebondir de caboulots en night-clubs et se laisseront entraîner dans une valse canaille durant laquelle ils croiseront Chagall et les époux Delaunay, Toulouse-Lautrec, Modigliani, Abel Gance, Chaplin ou encore la mémoire d'Apollinaire. Dans cette course folle, ils vont refaire le monde, rêver de gloire, pêcher le grand requin blanc sur les rives de la Seine, se promener à dos de girafe ou partir vers l'inconnu à bord d'une locomotive Pacific.
Ces deux hommes, dont le génie n'est pas encore reconnu, se nomment Blaise Cendrars et Erik Satie. Ensemble, ils vont se trouver et se perdre, tenter de réenchanter le monde, jusqu'au bout de la nuit.
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Le voeu de Marguerite Maeght - Chagall, Bazaine, Giacometti, Ubac à la chapelle Sainte-Roseline
Yohan Rimaud
- Le Passage
- Beaux Arts
- 20 Juin 2024
- 9782847425178
Le Voeu de Marguerite Maeght est le catalogue de l'exposition consacrée par le musée de Draguignan, du 7 juin au 22 septembre 2024, à la commande exceptionnelle faite par Marguerite Maeght à Marc Chagall, Jean Bazaine, Raoul Ubac et Diego Giacometti pour le décor de la chapelle Sainte-Roseline.
En 1968, Aimé et Marguerite Maeght accueillent leur premier petit-fils. Pour Marguerite Maeght, il ne fait aucun doute que sainte Roseline a entendu ses prières. En remerciement à la sainte provençale, elle entreprend de financer entièrement la restauration de l'ancienne chapelle des Arcs-sur-Argens lui étant consacrée. En plus du décor ornemental préexistant, Marguerite Maeght sollicite le talent de Marc Chagall, Jean Bazaine, Raoul Ubac et Diego Giacometti pour doter le lieu d'oeuvres nouvelles. Depuis lors, vitraux, sculptures et mosaïques côtoient le corps enchâssé de sainte Roseline, à la manière d'un ex-voto moderne témoignant de l'alliance entre modernité et maîtrise des savoir-faire traditionnels.
Le catalogue
Le Voeu de Marguerite Maeght approfondit le discours de l'exposition en revenant sur la genèse d'une commande aussi personnelle qu'atypique. Un essai est consacré à sainte Roseline, moniale chartreuse ayant vécu entre le XIIIe et le XIVe siècle, en mettant l'accent sur la naissance de sa légende dans l'historiographie et la production artistique lui étant dédiée aux XVIIe et XIXe siècles. Le livre est également l'occasion d'explorer les liens autant professionnels que personnels d'Aimé et Marguerite Maeght avec les artistes ayant oeuvré au nouveau décor et la relation de ces derniers au sacré, la proposition de chacun s'inscrivant dans une forme très personnelle de relation au divin. L'ensemble, rédigé par des historiens de l'art, s'appuie sur différents documents d'archives, études préparatoires et témoignages inédits.
Le Voeu de Marguerite Maeght est le catalogue de l'exposition qui se tiendra au musée de Draguignan du 7 juin au 22 septembre 2024.