Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l'Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles et vit dans une maison d'architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir.
Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n'a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n'est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l'âge des choix. Aujourd'hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils, une petite vie peinarde et indécise. On pourrait croire qu'il a tout raté.
Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible.
Connemara c'est cette histoire des comptes qu'on règle avec le passé et du travail aujourd'hui, entre PowerPoint et open space. C'est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l'envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d'un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
Gröna Lund, parc d'attraction incontournable de Stockholm. Entre manèges à l'arrêt et obscurité angoissante, une boîte transpercée d'épées contenant un corps de femme est retrouvée. Pour la nouvelle enquêtrice Mina Dahbiri, l'affaire dépasse les compétences de la police. Vincent Walder, expert en mentalisme et en communication non verbale, accepte de lui prêter main-forte. S'agit-il d'un tour de magie qui a mal tourné ou d'un tueur machiavélique?? En complément de leurs talents, une visite dans les archives policières devrait aider le duo à trouver des réponses...
Entre corps érotisé et corps souffrant, magie de la scène et coulisses des douleurs, «Chavirer »raconte l'histoire de Cléo, jeune collégienne rêvant de devenir danseuse, tour à tour sexuellement piégée par une pseudo Fondation de la vocation, puis complice de ses stratégies de "recrutement". Trente ans plus tard, alors qu'elle-même a fait carrière - des plateaux et coulisses de «Champs-Elysées »à la scène d'une prestigieuse «"»revue" parisienne« - »l'affaire ressurgit«. »Sous le signe des impossibles pardons, le personnage de Cléo se diffracte et se recompose à l'envi, au fil des époques et des évocations de celles et ceux qui l'ont côtoyée, aimée, déçue ou rejetée.
Alors qu'elle a traversé la planète pour rejoindre le Japon, une femme franchit la cloison de verre de l'altérité et entre peu à peu dans l'agencement esthétique et spirituel des jardins et des temples de Kyôto. Jour après jour, guidée par celui qui fut l'assistant de son père disparu, ces promenades sont en elle autant de motifs à résonances, chambres d'échos, révélations minuscules puis essentielles de sa personnalité. Ce roman des origines est un voyage, une géographie secrète, en même temps qu'une transposition poétique de l'énigme du sentiment amoureux.
La guerre d'Indochine est l'une des plus longues guerres modernes. Pourtant, dans nos manuels scolaires, elle existe à peine. Avec un sens redoutable de la narration, "Une sortie honorable" raconte comment, par un prodigieux renversement de l histoire, deux des premières puissances du monde ont perdu contre un tout petit peuple, les Vietnamiens, et nous plonge au coeur de l'enchevêtrement d'intérêts qui conduira à la débâcle.
Août 1992. Une vallée perdue quelque part à l'Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a 14 ans, et avec son cousin, ils s'emmerdent comme c'est pas permis. C'est là qu'ils décident de voler un canoë pour aller voir ce qui se passe de l'autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d'une vallée, d'une époque, de l'adolescence, le récit politique d'une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt, cette France de l'entre-deux, celle des villes moyennes et des zones pavillonnaires, où presque tout le monde vit et qu'on voudrait oublier.
L'Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d'intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l'Anschluss par l'auteur de Tristesse de la terre et de 14 juillet.
Pour les besoins d'une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », un étudiant en anthropologie prend ses quartiers à La Pierre-Saint-Christophe, village fictif au bord du Marais poitevin, pour y observer les us et coutumes de ses pittoresques habitants - monsieur le Maire en tête, truculent patron de l'entreprise locale de Pompes Funèbres. Car ainsi va la grande Histoire : partout la mort saisit le vif - sauf pendant ces trois jours où elle marque une trêve, offrant un étourdissant répit à ses plus fidèles serviteurs : le banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs. Où l'auteur de «Boussole» (Prix Goncourt 2015) investit le terroir de douce France, explore les ressources de son Poitou natal, exhume des trésors de culture populaire, et donne libre cours à sa fibre comique.
Originaire d'une petite ville de la région du San'in, Kyôko est une femme célibataire d'une grande beauté. Tout l'oppose à sa soeur cadette Anzu, divorcée, mère d'un garçon, céramiste reconnue. Kyôko, elle, poursuit depuis treize ans une carrière de secrétaire de direction dans une société de cosmétiques à Tokyo. Elle profite ainsi, avec légèreté, du magnétisme qu'elle exerce sur les hommes et s'épanouit au gré de ses voyages d'affaires. Mais le départ soudain de son patron et l'arrivée du nouveau, plus jeune, plus charmant, vont ébranler en elle bien des certitudes.
Une libraire féministe, célibataire par conviction, qui a décidé de longue date qu'elle ne serait pas mère ; un père architecte qui cherche une nouvelle compagne ; une enseignante fière de son indépendance qui s'est inscrite sur un site de rencontres. En révélant leurs aspirations, leurs craintes, leurs choix, Alice Ferney orchestre une polyphonie où s'illustrent les différentes manières de former un couple, d'être un parent, de donner (ou non) la vie. À mi-chemin entre dialogue philosophique et comédie de moeurs contemporaine, «L'Intimité» ausculte une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l'éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
Ancien rédacteur de Millenium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.
Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers, lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.
A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millenium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans : Millenium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millenium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air.
Un nouveau président entre en fonction après quatre années marquées par un repli des États-Unis sur le plan des affaires internationales. Quand une série d'attentats terroristes met à mal l'ordre mondial, la secrétaire d'État fraichement nommée est chargée de constituer une équipe capable de déjouer un complot meurtrier, scrupuleusement conçu pour tirer profit d'un gouvernement américain déconnecté. Coécrit par Hillary Rodham Clinton, la 67e secrétaire d'État américaine, et Louise Penny, romancière dont l'oeuvre caracole en tête des listes de meilleures ventes du New York Times, État de terreur est un thriller de haut vol sur fond d'intrigues internationales. Depuis les coulisses, on assiste au déploiement d'une situation dramatique nourrie de détails que seule une initiée peut connaître.
Melchor quitte provisoirement sa Terra Alta d'adoption pour venir prêter main-forte aux services de police de Barcelone dans une affaire de tentative d'extorsion de fonds basée sur l'existence présumée d'une sextape. L'enquête doit être menée avec célérité et discrétion car la victime est la maire de la ville.
L'inspecteur plonge alors dans l'univers de la haute bourgeoisie catalane et de ses rejetons élevés au-dessus des lois. Protégées par un clan qui leur assure une impunité de classe, ces âmes si bien nées connaissent peu de limites et la vie des sans-grades leur est parfaitement indifférente. Sous un vernis de raffinement, ces privilégiés n'ont rien à envier aux prostituées et aux junkies peuplant les bas-fonds qui ont vu naître l'enquêteur. Et quand le chantage est assorti d'une demande de démission de l'édile, il apparaît évident qu'il est le fruit d'une manoeuvre politique visant à déstabiliser la mairie pour favoriser quelques intérêts. L'indéfectible intégrité de Melchor est mise à rude épreuve au contact des rouages du pouvoir, là où règnent le cynisme, l'ambition décomplexée et l'arrogance des nantis.
Indépendance est un roman furieux qui brosse un portrait sans fard des élites politiques et économiques barcelonaises et vient épingler un mouvement souverainiste qui, en guise d'indépendance, entendrait surtout préserver celle de sa caste.
Faye a voué sa vie à Jack, elle a tout sacrifié pour lui. Mais lorsque Jack - coureur de jupons invétéré - la quitte pour une jeune collaboratrice, laissant Faye complètement démunie, l'amour fait place à la haine. La vengeance sera douce et impitoyable : il lui a tout pris, elle ne lui laissera rien. Premier volet d'un diptyque, «La Cage dorée» est un thriller glaçant qui résonne funestement avec l'ère #MeToo. Pour la première fois, Camilla Läckberg quitte Fjällbäcka pour explorer la perversité de l'homme dans les hautes sphères de la société stockholmoise. Et montrer combien il peut être fatal de sous-estimer une femme...
«Ton corps va bientôt se transformer. Ou peut-être ces changements ont-ils déjà commencé ? Quelle aventure tu t'apprêtes à vivre là ! Nous qui sommes passées par là, nous en savons quelque chose... Tu vas mûrir, à la fois mentalement et physiquement. Tu vas quitter l'enfance pour entrer dans l'âge adulte, et finalement trouver ta place dans le monde. Un moment formidable, mais qui n'est pas de tout repos !
Ton corps et tes sensations changent, et tu t'inquiètes, tu te poses plein de questions sans pouvoir toujours les formuler et souvent sans trouver de réponse.
Mais nous sommes là pour y remédier. » - Ellen & Nina Avec tact mais sans tabou, Ellen Brochmann & Nina Stokken Dahl abordent tous les sujets : les seins, la graisse, la pilosité, l'acné, la transpiration, l'anatomie génitale, les règles, les protections périodiques, les complexes, les émotions, le désir, le sentiment amoureux, la proximité, les rapports sexuels, l'orientation sexuelle, le consentement, le manque de confiance en soi, les réseaux sociaux, les agressions sexuelles, les troubles alimentaires et psychologiques, etc.
Un guide décomplexant pour ne plus subir sa puberté, mais l'apprivoiser. Un guide souriant pour faire face avec confiance à ce grand bouleversement.
Avec Cool Girls, les auteures des Joies d'en bas confirment qu'elles ont un talent fou pour expliquer sans embarras des choses a priori embarrassantes.
Quichotte, un représentant de commerce vieillissant obsédé par le "réel irréel" de la télévision, tombe éperdument amoureux d'une reine du petit écran et s'embarque, à travers les routes d'Amérique, dans une quête picaresque pour lui prouver qu'il est digne de sa main. À ses côtés sur le siège passager, Sancho, son fils imaginaire. Ce roman d'une ampleur phénoménale raconte l'histoire d'une époque déréglée - "l'Ère du Tout Peut Arriver" - et brasse dans son sillage des thèmes aussi divers que les relations père-fils, les querelles frère-soeur autour d'actes impardonnables, le racisme, la crise des opiacés, les cyber-espions, la science-fiction, l'histoire de l'Auteur qui a créé Quichotte, et la fin du monde. Exubérant, drolatique et terriblement intelligent, «Quichotte» est une bombe littéraire sur fond d'apocalypse.
Après "La Grande École" et "Le Secret des parents", Nicolas Mathieu signe un nouvel album empli de sensibilité, de nostalgie et de tendresse sur ce qui se joue là de l'enfance et de la paternité. Un dialogue malicieux et touchant, sur la complicité entre un fils et son père qui le regarde grandir, inexorablement.
Psychanalyste, Simon a fait profession d'écouter les autres, au risque de faire taire sa propre histoire. À la faveur d'une brèche dans le quotidien - un bol cassé - vient le temps du rendez-vous avec lui-même. Cette fois encore le nouveau roman de Jeanne Benameur accompagne un envol, observe le patient travail d'un être qui chemine vers sa liberté. Pour Simon, le voyage intérieur passe par un vrai départ, et - d'un rivage à l'autre - par le lointain Japon : ses rituels, son art de réparer (l'ancestrale technique du kintsugi), ses floraisons...
Quête initiatique qui contient aussi tout un roman d'apprentissage bâti sur le feu et la violence (l'amitié, la jeunesse, l'océan), c'est un livre de silence(s) et de rencontre(s), le livre d'une grande sagesse, douce, têtue, et bientôt, sereine.
À Stockholm, un SDF est retrouvé mort dans un parc du centre-ville - certains de ses doigts et orteils amputés. Dans les semaines précédant sa mort, on l'avait entendu divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense suédois. S'agissait-il des délires d'un déséquilibré ou y avait-il un véritable lien entre ces deux hommes ? Michael Blomqvist a besoin de l'aide de Lisbeth Salander. Mais cette dernière se trouve à Moscou, où elle a l'intention de régler ses comptes avec sa soeur Camilla. «La fille qui devait mourir» - le grand finale de David Lagercrantz dans la série Millénium - est un cocktail redoutable de scandales politiques, jeux de pouvoir à l'échelle internationale, technologies génétiques, expéditions en Himalaya et incitations à la haine sur Internet qui trouvent leurs origines dans des usines à trolls en Russie.
Triptyque qui retrace le destin tragique d'une tribu autour de la vie douloureuse d'une femme, Salina de 15 à 50 ans. La jeune fille, mariée contre sa volonté à Saro, a été chassée pour avoir achevé sur le champ de bataille ce mari dont elle ne voulait pas. Elle a mis au monde un second fils, sans père et né de sa colère, Kwane N'Krumba, qui part la venger.
Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millenium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper clé peu à une agression manifestement très planifiée.
Enquêter sur clés sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à clé jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millenium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.
Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ?
S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millenium un thriller au rythme affolant.
Un changement dans la vie de Satoru fait qu'il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d'enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l'entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l'aventure.
Coincée dans une chambre d'hôpital sous bonne garde policière, Lisbeth est l'enjeu du combat décisif entre Mikael et les forces du bien d'une part, la Säpo et toutes les aberrations d'un système d'autre part. Coincée, oui, inactive, peut-être pas... Le troisième et dernier volet de l'irrésistible série Millenium qui a imposé la nouvelle collection "Actes Noirs" va encore donner aux lecteurs ses doses de frissons et giclées d'adrénaline.
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui autrefois la fréquentaient. Cette femme accorde en ces lieux fossiles une attention très particulière à l'une des pièces, un endroit de mémoire où sont déposées d'étranges petites boîtes.
Parfois cette dame marche dans la nuit en compagnie d'un certain M. Baryton, un homme charmant pour lequel elle déchiffre des messages. M. Baryton voit clair pourtant mais ce sont les mots de son aimée qui semblent s'amenuiser sur le papier en même temps qu'elle.
Certains soirs sur la colline, aux abords de la ville, des inconnus attendent le passage d'un souffle, d'un brin de vent. La dame de l'école maternelle sait qu'ils écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes, un chant issu du lointain. Une présence absente.
Ne lisez pas les livres de Yôko Ogawa sans écouter chaque phrase, sans entendre ses mots et l'écho qu'ils produisent. Si vous leur accordez une réelle attention, leur sens se dépliera littéralement sous vos yeux.
L'oeuvre de Yôko Ogawa est mondialement connue. Petites boîtes est son vingt-sixième livre traduit en français.