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Littérature
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Le livre du fossoyeur
Oliver Potzsch
- HarperCollins France
- Harpercollins Noir
- 2 Octobre 2024
- 9791033915768
L'auteur allemand aux trois millions et demi de lecteurs revient avec un thriller historique envoûtant. Un triomphe dans toute l'Europe.
Vienne, 1893.
Alors qu'il est tout juste muté à la capitale, l'inspecteur Leopold von Herzfeldt hérite d'une affaire sanglante. Une femme est retrouvée égorgée et empalée dans le parc du Prater. Pour élucider ce meurtre, Leo applique les règles innovantes de criminalistique. Mais sa passion pour les nouvelles technologies n'est pas vue d'un bon oeil par tous ses collègues. Qui est donc ce jeune juif arrogant dont les méthodes relèvent plus de la sorcellerie que du travail policier ?
Heureusement pour lui, Augustin Rothmayer, l'étrange fossoyeur du cimetière central, et Julia Wolf, la séduisante téléphoniste à la Direction de la police, vont l'aider à investiguer.
À mesure que l'enquête avance, et que les victimes se multiplient, un élément émerge : toutes semblent avoir un lien avec des valses noires, dans lesquelles un diable officierait. -
Au milieu d'une brillante interprétation, le pianiste de renommée internationale Marek Olsberg interrompt brutalement son jeu avec un simple : "C'est tout" et abandonne la salle. Ce micro-événement sera le grain de sable qui va bouleverser plusieurs vies. Un grandiose roman polyphonique sur les tours que nous joue le destin.
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Ernest travaille dans le restaurant d'un palace à Giessbach, en Suisse. C'est un garçon parfait, aussi strict dans le travail que dans la vie. Mais cette dignité imperturbable cache la blessure jamais guérie de la violente passion qu'il a connue pour Jacob, un garçon parfait comme lui, Jacob qui l'a abandonné pour suivre en Amérique Julius Klinger, le grand écrivain allemand. C'était après 1933, dans ces années troublées où beaucoup de clients, fuyant l'Allemagne nazie, venaient trouver refuge, avant les rigueurs de l'exil, dans ce luxueux hôtel qui avait si souvent abrité leurs insouciantes villégiatures. Mais rien n'était plus pareil et Sulzer rend palpable la peur obscure qui hante désormais ces salons trop rassurants et tisse avec subtilité les fils des drames intimes et ceux de la tragédie historique. Il faudra la fin de la guerre et le retour d'exil de Klinger pour que s'affrontent deux mémoires dans l'ultime combat d'une rivalité amoureuse. C'est ce qui prête au roman une tension dramatique qui va crescendo et tient jusqu'au bout le lecteur en haleine.
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On rapporte que lorsque Chu Ta, devenu le maître Bada Shanren, mourut, « le pinceau lui échappa des mains et tomba sur sa chemise blanche. Il glissa lentement sur sa poitrine en laissant une trace noire. » Cette histoire est une histoire vraie. Chu Ta, né en 1626, fut le dernier prince de la dynastie des Ming en Chine. Après l'invasion mandchoue, il se réfugia dans un temple et devint moine, peintre et calligraphe.
Richard Weihe raconte la vie longue et mouvementée de Chu Ta en un roman court et dense qui vise l'essentiel. Et son style vif et ramassé semble reproduire la brièveté et la nécessité du geste de son personnage, exemple vivant de la philosophie et de l'art du zen.
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Dans la quiétude d'un grand palace suisse, Lionel Kupfer, une des plus grandes stars du cinéma allemand, est venu se reposer. Nous sommes en 1933, Lionel est contraint à l'exil parce qu'il est juif, un départ vers les États-Unis encore assombri par la trahison de son amant Eduard, courtier en art, qui devient le fournisseur en oeuvres volées ou extorquées des dirigeants nazis, et même du premier d'entre eux : Hitler.
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Stettler a plus de cinquante-cinq ans. Célibataire endurci et vivant seul depuis que sa mère est morte, il est le décorateur en chef des vitrines des "Quatre Saisons", le grand magasin d'une ville suisse morne et confortablement ennuyeuse. Ces vitrines, pleines de goût et de créativité, confinent souvent à l'oeuvre d'art, et le succès qu'elles rencontrent a placé leur concepteur au rang de quasi-artiste. Mais le vieux propriétaire meurt et ses fils veulent faire souffler un vent nouveau, plus audacieux et plus international sur tout le magasin. Ils décident d'engager Bleicher, un jeune décorateur, qui se chargera désormais, une fois sur deux, des vitrines... La volonté de choquer succède au raffinement. Variante d'«Au Bonheur des dames», «Sous la lumière des vitrines» est le roman de l'éternel combat des anciens et des modernes.
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"Ce livre n'est ni un roman ni une autobiographie. Il n'a ni début ni fin, pas de début parce que je ne m'en souviens pas et pas de fin parce que je ne la connais pas." Dans de très brefs flashes, Sulzer fait revivre l'enfant puis l'adolescent pétri d'incertitude. Tour à tour ironique et caustique, il dévoile ainsi, dans cette mosaïque de souvenirs, ce que furent ses réelles années d'apprentissage et le terreau de ses oeuvres futures.
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Un adolescent suisse décide de venir à Paris afin de découvrir ce qu'on lui a toujours caché : la raison pour laquelle son père s'est suicidé à sa naissance. Par l'auteur de Un garçon parfait, (Babel numéro 1116, prix Medicis étranger 2008).
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Avant la chute du communisme, Leo, un étudiant qui a fui un pays de l'Est, est accueilli en Suisse par un couple et s'installe dans leur maison de banlieue.
Martha, une mère de famille de trente-quatre ans, accepte de lui donner gracieusement des cours d'allemand. Dans cette langue qu'il maîtrise à peine, il s'entend avouer pour la première fois qu'il a abandonné sa fiancée au pays. Mais cette trahi-son n'est qu'un début. Alors qu'il est devenu l'amant de son professeur, il prend en secret des cours d'anglais pour pouvoir rejoindre son frère au Canada. Cet amour qui est pour Martha une révélation et qui va bouleverser sa vie n'est pour lui qu'un bonheur fugitif, qui n'a pas de place dans ses rêves d'avenir.
Pour Alain Claude Sulzer, l'amour est inséparable de la trahison, car il y en a toujours un qui aime plus que l'autre. Mais le roman dénonce aussi l'égoïsme inséparable de celui qui émigre. Obnubilé par le but qu'il s'est fixé, il utilise froidement tous ceux qui l'aident sans se préoccuper de leurs sentiments.
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Depuis que le colonel Florian Singer est rentré d'Afghanistan, où il a combattu dans une unité spéciale de l'armée allemande, il présente des troubles psychiques très inquiétants. Aussi, quand il disparaît brusquement, sa femme fait appel au détective privé Georg Dengler.
Alors qu'il vient d'accepter cette enquête, ce dernier se trouve pris d'intenses brûlures, comme s'il était la cible d'une arme mystérieuse aux mains d'un ennemi invisible. Au même moment, dans d'anciens abris creusés sous la ville de Stuttgart durant la Seconde Guerre mondiale, on retrouve deux cadavres qui présentent d'étranges lésions, comme s'ils s'étaient consumés de l'intérieur. Ces brûlures ont-elles la même origine que celles qu'il a ressenties quelques jours plus tôt ? Quelle est cette arme d'un genre nouveau, capable de brûler à distance ? Et pourquoi l'armée allemande refuse-t-elle de lui communiquer la moindre information sur les opérations auxquelles était mêlé le colonel Singer en Afghanistan ?