Le 12 octobre 539 avant notre ère, l'antique et splendide ville de Babylone tombe aux mains du roi perse Cyrus le Grand en à peine une nuit. Capitale déchue d'un empire qui s'étendait des rives de l'Euphrate à la Méditerranée et des monts du Taurus aux confins de l'Arabie, Babylone va devenir une cité de second rang pour le restant de son histoire.
Le nom et la localisation de Babylone, cité vieille de 4 000 ans, sont universellement connus. Mais qu'en est-il des événements souvent dramatiques qui jalonnent son histoire ? Sait-on que son magnifique empire n'était qu'un colosse aux pieds d'argile ? Et que le roi Nabonide, dernier souverain du pays « entre les fleuves », s'est révélé l'antithèse de son prédécesseur, le grand Nabuchodonosor ? Usurpateur, conquérant perdu dans les sables de l'Arabie, partisan du dieu de la Lune au détriment de Bêl-Marduk, le roi des dieux, chef du panthéon babylonien, Nabonide n'a sans doute pas bénéficié du soutien inconditionnel de ses sujets.
Venus de Byblos, Tyr ou Sidon, terres exigües adossées aux montagnes du Liban, les Phéniciens, peuple de marins, de bâtisseurs et de marchands, ont profondément marqué les rivages de la Méditerranée antique et, au-delà, la culture occidentale. Entre 1200 et 300 avant notre ère, les Phéniciens saisissent toutes les opportunités pour contourner la domination des grands empires et tisser une vaste toile de connexions. Ils exploitent les mines de cuivre ou de fer, font commerce de vin, d'huile, d'ambre, d'épices, de parfums, d'ébène ou de bois de cèdre, échangent avec les élites locales, diffusent leur propre alphabet, influencent les arts et créent des comptoirs éphémères comme des cités prestigieuses, dont la sublime Carthage. Des rivages du Proche-Orient aux portes de l'Atlantique, cette brillante civilisation millénaire continue d'interroger les historiens.
Les Étrusques, un peuple d'Italie disparu au Ier siècle av. J.-C. dans sa confrontation avec Rome, restent pour une grande part mal connus. Leur mode de vie comme leur système politique suscitent des interrogations et on comprend toujours mal leur langue même s'ils ont adopté l'alphabet grec. Pourtant, les vestiges archéologiques abondent dans toute l'Italie centrale. On est toujours émerveillé par les célèbres fresques des tombes de Tarquinia qui mettent en scène leur vie quotidienne et semblent donner aux femmes un statut qui leur était refusé dans les autres cultures de l'Antiquité : le visiteur fait face à des Étrusques banquetant, jouant, dansant, dans une impression d'harmonie.
L'originalité de ce livre est d'explorer parallèlement l'histoire des Étrusques et l'histoire des tentatives faites au fil des siècles pour les comprendre, voire pour fabriquer des mythes... et des légendes. C'est une incroyable histoire de pillages, de mensonges, de falsifications, de simplifications outrancières que l'autrice restitue pour comprendre la fascination exercée par ce peuple qui a profondément influencé les Romains. En parcourant les sites les plus célèbres de l'histoire étrusque, Marie-Laurence Haack rend justice à l'extraordinaire singularité de ce peuple.
Un réchauffement climatique suivi de sécheresse et de famines, des séismes, des guerres civiles catastrophiques, de gigantesques mouvements de populations fuyant leurs terres d'origine, des risques systémiques pour les échanges internationaux. Nous ne sommes pas au XXIe siècle, mais bien au XIIe siècle avant J.-C. ! Toutes les civilisations de Méditerranée grecque et orientale (de la Crète à l'Égypte, de Canaan à Babylone, etc.) se sont en effet effondrées presque simultanément, il y a plus de trois mille ans. Des régions entières ont été désertées, des villes détruites et définitivement vidées de leurs habitants. L'Égypte ne sera plus que l'ombre d'elle-même.
Comment un ensemble de civilisations florissantes a-t-il pu disparaître aussi brutalement ?
Le grand archéologue américain Eric H. Cline mène l'enquête et nous raconte la fin de l'âge du bronze sous la forme d'un drame en quatre actes. Il fait revivre sous nos yeux ces sociétés connectées qui possédaient une langue commune, échangeaient de multiples biens (grains, or, étain et cuivre, etc.), alors que les artistes circulaient d'un royaume à l'autre. Les archives découvertes témoignent de mariages royaux, d'alliances, de guerres et même d'embargos. En somme, une « mondialisation » avant l'heure, confrontée notamment à des aléas climatiques qui pourraient avoir causé sa perte.
Une passionnante plongée dans le passé qui nous oblige à réfléchir.
Des Gaulois, il faut retenir la brillante civilisation. Beaucoup de ce qu'on a attribué aux Romains leur revient. C'est tout un monde à redécouvrir.
Les Gaulois ont exploité toute la Gaule, y installant de vastes exploitations agricoles ; ils y ont tracé de grandes voies rectilignes, facilitant déplacements et commerce. Curieux et ingénieux, ils sont à l'origine de nombreuses inventions dans la métallurgie, les métiers du bois, de l'habillement, etc. Par leur spiritualité, ils se distinguent de leurs voisins latins et grecs : des sages et savants (les druides) les ont initiés à l'immortalité de l'âme, à sa réincarnation ; mais, par leur vie politique et religieuse, ils en sont très proches : institutions de type « démocratique », magistratures annuelles, religion d'État se déroulant dans d'authentiques sanctuaires.
Grâce aux sources littéraires antiques et aux résultats les plus récents de l'archéologie, c'est à une redécouverte des Gaulois que Jean-Louis Brunaux nous convie.
Entre désert aride et riches vallées fluviales, se sont développés des civilisations brillantes et ouvertes. Au tout début du IIIe millénaire avant notre ère, les Sumériens y ont inventé l'écriture cunéiforme, l'agriculture céréalière irriguée, la civilisation urbaine autour de vastes palais ainsi que les premières formes de l'État. Par la suite, alors que les caravanes des marchands allant de l'Anatolie jusqu'à la vallée de l'Indus dessinent les routes commerciales et transportent métaux et produits précieux, les rois font mettre par écrit la législation, établir les règles de la comptabilité publique et de la diplomatie... Au tournant du Ier millénaire, la Mésopotamie est le centre de gravité de grands empires : assyrien, babylonien, puis perse achéménide. Leurs capitales ont laissé des vestiges impressionnants et l'activité de leurs scribes nous a transmis l'essentiel de leur tradition écrite, associant les Annales royales assyriennes, l'Épopée de Gilgamesh ou l'astrologie mésopotamienne...
Depuis la redécouverte, au milieu du XIXe siècle, des restes architecturaux de cette civilisation et le déchiffrement de milliers de textes cunéiformes, les historiens ont pu reconstituer l'essentiel des événements qui ont scandé 3 000 ans de l'histoire du Proche-Orient mésopotamien. Cet ouvrage a pour ambition de présenter, sur la longue durée, une vision des lieux et des acteurs de cette histoire, de mettre en évidence l'inventivité de leurs réalisations et l'importance de l'héritage matériel et culturel qu'ils nous ont laissé.
Depuis l'Iliade jusqu'à Pompée en passant par Alexandre le Grand, les mythiques Amazones ont toujours fasciné les Grecs, puis les Romains : des guerrières qui rivalisaient avec les héros grecs par leur courage et leurs prouesses militaires, mais qui ressemblaient aussi aux Barbares - la légende dit qu'elles se coupaient le sein gauche pour tirer à l'arc et qu'elles se débar-rassaient de leurs enfants mâles.
Les Amazones sont-elles un mythe, un fantasme terri?ant inventé par les Grecs et les Romains ? Que peuvent-elles nous apprendre sur la réalité des civilisations avec lesquelles les Grecs étaient en contact ?
Adrienne Mayor montre que les Amazones trouvent leur origine dans la réalité historique et met à bas le préjugé selon lequel il n'y aurait jamais eu de femmes guerrières. Les découvertes archéologiques faites dans ces immenses étendues où nomadisaient les Scythes - et donc les Amazones décrites par Hérodote - ont permis d'identi?er les restes de guerrières mortes au combat.
Il n'y a jamais eu de guerrières se mutilant la poitrine ou tuant leurs ?ls, mais il y a eu des tribus scythes où les femmes com-battaient à l'égal des hommes. Adrienne Mayor se lance à leur poursuite et nous invite à un fabuleux voyage historique jusqu'aux con?ns de la Chine.
Si vous croyez que l'Amérique a été découverte en 1492 par Christophe Colomb, détrompez-vous. Les Scandinaves ont peuplé l'Islande dès les années 870. De là, ils ont colonisé le Groenland et débarqué sur les côtes sauvages de Terre-Neuve ou les rivages isolés du Labrador, de l'autre côté de l'océan. Ils sont alors les premiers découvreurs du Nouveau Monde, le tout avant l'an mille. Des étonnantes richesses de l'Islande à la chute des colonies glaciales du Groenland, Régis Boyer nous livre le récit extraordinaire d'une histoire oubliée, celle d'une prodigieuse migration des peuples du Nord vers l'Ouest.
En compagnie d'Adam de Brême, d'Eiríkr le Rouge ou de Leifr Eiríksson, ce livre nous entraîne au coeur des mystères de la découverte du Vinland : "Cette île, au-delà de laquelle il n'y a dans l'Océan plus aucune terre habitable. Et où tout est recouvert de glaces infranchissables et de ténèbres infinies".
Objets archéologiques, temples et ruines de cités, photos d'explorateurs du siècle dernier, peintures... et croyances encore présentes aujourd'hui, autant de traces et de témoignages que les historiens analysent et nous présentent pour que la civilisation des Mayas n'aient plus de secrets !
« Conquise, la Gaule a perdu la parole. Sa mémoire était tout entière dans le souvenir inquiet qu'en avaient gardé ceux qui l'avaient soumise. Rome a fait oublier la Gaule. Puis on a cru la reconnaître dans les «Sauvages» de l'Amérique, ou bien reflétant, à distance, notre image : celle de «nos ancêtres les Gaulois».
Les découvreurs qui ont exhumé ses vestiges, à partir de la fin du XIXe siècle, ont été surpris de la voir livrer des créations subtiles et magnifiques, que l'on croyait trop belles pour elle. Il a fallu attendre les surréalistes, comme André Breton, pour que l'on prenne la mesure de la force d'expressivité et de l'originalité de l'art gaulois. » L.O.
Retraçant les réinventions successives dont les « Gaulois » ont fait l'objet depuis l'époque de César, ce livre remonte le fil du temps pour s'approcher au plus près d'un monde disparu, celui des Celtes.
Depuis deux siècles, le mystère archéologique de la civilisation maya fascine. La découverte des palais de pierre, des temples et autres monuments dissimulés sous la végétation dense de la jungle, mais aussi l'astrologie, la cosmologie et le calendrier des Mayas ne cessent de captiver savants et amateurs. Arthur Demarest ressuscite ici cette civilisation perdue. Grâce aux acquis récents de l'archéologie, de la paléoécologie et de l'épigraphie, il met en lumière l'extraordinaire adaptation des Mayas à la forêt subtropicale humide, qui explique l'épanouissement de leur brillante civilisation dans un milieu à la fois hostile et fragile. En explorant les sociétés complexes des cités-états des Mayas et leur histoireversatile, l'auteur nous livre les clefs du prétendu« effondrement» maya.
Le concept des Eglises domestiques, qui revient aujourd'hui. La vie quotidienne et les moeurs des chrétiens aux trois premiers siècles. Une historienne très connue dans le domaine de l'histoire du christianisme.
Les Celtes forment un groupe de peuples qui, jusqu'au moment de l'expansion de l'Empire romain, couvrait plus du tiers de l'Europe. Il ne s'agissait pas d'un ensemble réellement homogène, ni du point de vue de la culture matérielle, ni du point de vue linguistique.
Que sait-on de leur cosmologie, de leur religion ? Encore trop peu de choses : ils n'ont eux-mêmes que peu écrit sur leurs rituels, et les auteurs grecs et romains n'ont conservé de leur mythologie que quelques infimes fragments. L'ambition de ce livre est de mieux saisir leur cosmologie, en prenant comme sujet d'étude non pas un dieu ou un mythe, mais plutôt une figure mythologique particulièrement bien attestée en Europe comme autour de la Méditerranée : l'arbre du monde.
De nombreuses sources mentionnent en effet un culte rendu aux arbres. Mais quelles en sont les spécificités ? Quelle divinité hébergent-ils ? Quel rôle leur est-il conféré ? Et que peut-on en déduire sur les croyances et la théologie des Celtes ? C'est ce que cet ouvrage tâche de découvrir...
Mieux que partout ailleurs et avec une grande diversité du fait d'une très longue durée et d'un territoire immense s'étendant de la Méditerranée à l'Inde, l'Antiquité orientale illustre une suite d'étapes décisives de toute l'histoire humaine. Elle est le théâtre de progrès majeurs, comme la création des premières écritures, l'apparition des premières cités...
Pierre Amiet nous présente son histoire, celle de la Mésopotamie, de la civilisation sumérienne, du peuple hittite, de Babylone, des Araméens, ou encore de l'Empire perse.
L'histoire antique est-elle de l'histoire ancienne ? C'est la question à laquelle un des plus éminents spécialistes de l'antiquité répond dans ce livre. En une succession de courts chapitres, il montre la proximité entre le monde hellénique et romain et le nôtre. A bien des égards, nos problèmes les plus contemporains sont également les leurs. Ecologie, professeurs mal payés, sociétés offshore, Etat providence, ingérence, technocratie, manifestations : ce qui nous apparaît comme " l'enfer " de notre modernité n'est que la répétition de l'Antiquité.
Ainsi découvrira-t-on que l'inventeur des fake news n'est pas Donald Trump, mais Philippe II de Macédoine ; qu'avant Notre-Dame, un autre lieu de culte périt dans les flammes et provoqua l'émoi, le temple de Delphes ; que bien avant l'ONU, une instance supranationale fut créée, celle de l'Amphictyonie. A la faveur de ces exemples, où anecdotes, curiosités et révélations se succèdent, François Lefèvre montre que des civilisations ne sont pas soeurs pour rien, que notre créativité n'est pas le fait du hasard et que le passé, une fois de plus, éclaire de façon décisive notre présent.
Éléments essentiels de la Protohistoire et de l'Histoire européennes, et ce durant plus de quinze siècles, les Celtes apparaissent comme les grands oubliés. Peu à peu, archéologues, mythologues et historiens contribuent à leur redécouverte et permettent ainsi qu'ils prennent la place qui leur revient. Il nous a paru nécessaire de consacrer un dictionnaire spécifique aux grand(e)s Celtes de l'Antiquité et du haut Moyen Âge car il n'en existe pas jusqu'à présent. Chaque personnage (dont la plupart sont quasiment inconnus du public bien qu'ils aient joué un rôle important) fait l'objet d'une description de ce qu'il fut mais aussi des origines de son nom.
Suite à la défaite de Salamine, où la flotte des Perses fut anéantie par les Grecs, le Grand Roi Xerxès rentre vaincu dans ses palais. Souvent regardée comme une pièce dans le goût oriental, présentant la vision des vaincus, Les Perses est surtout un tour de force phénoménal, qui associe en un même mouvement les vainqueurs et les vaincus dans les entraves d'un destin partagé. Le discours du poète se fait alors éminemment poli - tique : Eschyle questionne la cité sur les hasards de l'entreprise militaire, l'oblige à en considérer toutes les dimensions, sa légitimité, sa conduite, ses conséquences tragiques afin d'en prendre la juste mesure.
Cette nouvelle traduction initie la série des « pièces de guerre » d'Eschyle, autant de méditations politiques sur la guerre et ses différents visages.
À partir de la fin du VIIIe siècle, les Vikings font une entrée en scène fracassante en Occident. Ils s'aventurent également sur les terres de l'Atlantique nord ou encore vers l'Orient. Cette irruption doit être replacée dans un contexte qui voit l'essor des échanges entre les pays riverains des mers septentrionales et les transformations propres aux sociétés scandinaves.
L'expansion des peuples nordiques a pris des aspects multiformes dans les différents espaces où les Vikings exercèrent leur activité, et, si la violence y eut sa part, cet ouvrage montre combien les processus d'intégration et d'acculturation comme les influences réciproques ont été nombreux et féconds.
Druides perdus dans les forêts profondes, banquets orgiaques, boucliers et trophées, magies, sacrifices humains... Les clichés sur la religion gauloise ont la peau dure. Mais quelle était vraiment la religion de nos mythiques « ancêtres » ? Quelle était cette religion sans prophète, sans règlement, sans écrits, ni histoire à présenter ? Ces questions sonnent comme un défi : on ne dispose que des quelques pages de César et de quelques lignes dispersées d'auteurs antiques, dont l'interprétation peine à s'affranchir de la mythologie et du panthéon irlandais bien plus tardifs et si éloignés des rives de la Méditerranée gauloise.
Cet essai croise les découvertes archéologiques récentes avec les textes antiques, et offre le plus fiable des exposés sur les religions celtiques dans les Gaules avant la conquête romaine. L'auteur nous restitue les pratiques anciennes des Gaulois, nous fait rentrer au coeur des sanctuaires et nous expose ces liens si particuliers entre les Celtes, leurs sociétés si diverses et leurs dieux.
Un classique de l'histoire et de l'archéologie des Gaulois.
Les fouilles archéologiques menées depuis une trentaine d'années ont mis au jour villages et fermes fortifiées, tombes et sanctuaires. Leur étude a révolutionné l'histoire des Gaulois, brisant moult légendes et établissant des vérités incontestables. Mais qui étaient-ils justement, ces Gaulois... ou ces Celtes ? Des géants blonds et moustachus qui combattaient nus ? Habitaient-ils des huttes rondes ? Craignaient-ils que le ciel ne leur tombe sur la tête ? La Gaule est-elle une invention du Romain César ? Les druides étaient-ils de simples prêtres ? Le site d'Alésia se situe-t-il en Bourgogne ? Les Gauloises jouaient-elles un rôle important ?
Grâce à cette brillante synthèse sous forme de questions-réponses, la civilisation gauloise n'aura plus de secrets pour le lecteur.
Comment parvenir, au sein d'institutions républicaines, à manipuler les foules en instrumentalisant les frustrations, les désirs et les haines ? Comment opposer le peuple à l'élite pour maintenir son pouvoir politique ? Et comment, en bout de course, faire accepter son pouvoir absolu, au mépris des limitations constitutionnelles ?
Véritable maître en la matière, Jules César, bien avant Trump, Xi Jinping, Poutine ou Bolsonaro, a su jouer sur tous ces registres pour faire basculer la République romaine vers un régime autoritaire dans lequel il régnait en maître.
En démontant, en dix leçons, les rouages de la prise de pouvoir par César, Christian-Georges Schwentzel tire de la Rome antique une leçon politique qui éclaire les bouleversements du temps présent avec une surprenante précision.
Un récit romancé succint sert de fil rouge tout au long du livre, pour aborder avec la plus grande rigueur, dans le texte et dans les dessins, les aspects les plus divers de la civilisation celtique avant la conquête romaine.
A travers la vie de Trabos, le marchand de lingots de fer, on pénètre dans le quotidien des Celtes. On découvre leur organisation politique, économique, familiale, leurs constructions, l'habillement, les objets, les armes, les métiers mais aussi la religion et ses rites, le rôle des druides, les fêtes...Et un peu d'Histoire : la bataille des Vénètes, Alésia, la fin de Vercingétorix, la Gaule romanisée.
On trouve également des cartes de l'Europe de l'ouest et de la Gaule celtique avec ses peuples divers, leurs noms, leurs capitales avec les noms gaulois et actuels ainsi qu'une carte de la Gaule romanisée.
Au début du Ier millénaire avant notre ère, les Étrusques ont développé la première grande civilisation de l'Italie. L'expansion de Rome y a mis brutalement fin. Elle ne nous est plus perceptible que par les vestiges que le sol de la Toscane et des alentours livre aux archéologues. C'est assez pour nous fasciner, mais cette civilisation continue à baigner dans une atmosphère de mystère : malgré les efforts de générations de spécialistes, des points essentiels, comme la compréhension de la langue, nous restent très imparfaitement accessibles.
Cet ouvrage dresse l'état des connaissances sur les Étrusques, notamment sur leur origine et sur leur langue.
Le prestige de Babylone, coeur spirituel et intellectuel de toute la Mésopotamie, incarnation du brassage de l'humanité, était incomparable aux yeux de ses contemporains. Nulle cité au monde ne fut davantage enviée et crainte, admirée et honnie, plus souvent dévastée et reconstruite. Elle était le centre cosmique et le symbole de l'harmonie du monde, née de la puissance de son dieu suprême, Marduk, organisateur de l'univers.
La dualité réelle et mystique de Babylone lui assura un destin remarquable, bien audelà de son existence dans le temps. Cet ouvrage se propose de dévoiler l'histoire d'une cité aussi fascinante que peu connue, depuis ses origines jusqu'à sa chute.