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Un jeune pre^tre est nomme´ cure´ a` Ambricourt, un village du nord de la France. Tentant de guider ses paroissiens sur les voies du Seigneur, le jeune cure´ combat par la parole les subtiles perversions de la condition humaine. Son ze`le favorise les insinuations, les me´disances, les injures, desquelles sa sante´ fragile est incapable de le prote´ger. E´branle´, mais toujours ferme dans sa foi, son cancer sera l'ultime te´moignage de la force de Dieu, lui montrant que les a^mes comme les corps, vicie´s, doivent se soumettre a` Sa volonte´.
Ce journal est une cartographie de la conscience de ce cure´, de´taillant ses espaces lumineux comme ses zones d'ombres, avec ses pages de´chire´es, sa fin brutale.
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L'humour comme méthode de pensée.
Dans ce classique, publié en 1511, Érasme emploie la folie pour révéler l'absurdité des hommes et défendre l'idée d'honnêteté et de conscience morale. La traduction présentée ici est celle publiée par Thibault de Laveaux à Bâle en 1780. Les dessins reproduits ont été exécutés par Hans Holbein vers 1523, sur les marges d'un exemplaire de l'Éloge conservé au Musée de Bâle, et font de ce livre un document exceptionnel. -
Les grands Cimetières sous la Lune
Georges Bernanos
- Le Castor Astral
- Escales Des Lettres
- 7 Mai 2008
- 9782859207519
Georges Bernanos
Les Grands Cimetières sous la lune
LE LIVRE
Paru en 1938, ce violent pamphlet fit scandale en France à sa parution.
Il condamne les exactions de la répression franquiste lors de la guerre civile
espagnole et s'oppose fermement aux thèses de l'Action française. Les attitudes
politiques de Georges Bernanos évoluent radicalement et il va prendre
en horreur cette droite dont il semblait jusque-là figurer l'enfant turbulent.
Révolté, il prend fait et cause pour les républicains et dénonce les atrocités
d'un crime irrémédiable : le ralliement de l'Église espagnole au coup de force
nationaliste du général Franco et la Terreur blanche cléricale. Écrivain de son
temps, il n'est rien que Bernanos ne blesse ou ne dresse, qui n'appelle en lui
colère et dégoût. Pourtant chrétien, monarchiste et individualiste, il offre un
" témoignage de combat ", qualifié de gauche, qui a vite pris une actualité
extraordinaire pour se révéler une prophétie pathétique des grandes catastrophes
du siècle. Et il le fait avec une éloquence chaleureuse, grondante et
visionnaire. Résidant en Espagne à Palma de Majorque de 1934 à 1937,
d'abord séduit par la " croisade franquiste ", Georges Bernanos suit de près les
événements (600 000 morts) et ne tarde pas à prendre le parti des victimes,
avec compassion.
L'AUTEUR
Georges BERNANOS (1888-1948), homme de foi et de passion, chrétien de
combat et solidaire des pauvres, anticonformiste et polémiste, débute dans le
journalisme en collaborant à L'Action Française. Il rompt toutefois avec
Maurras dès 1932, allant jusqu'à critiquer âprement nombre de principes qu'il
avait jusque-là défendu et se rapprochant entre autres de Mauriac et Malraux.
À son retour des tranchées en 1918, il devient inspecteur d'assurances. Son premier
roman, Sous le soleil de Satan, publié le 18 mars 1926 (il a alors
38 ans), remporte un succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement
à l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois au nom de ses
convictions catholiques, s'affirmant " ni de gauche ni de droite " et ne se rangeant
dans aucun parti, le romancier du " réalisme surnaturel " et des conflits
intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les veuleries qui diminuent l'homme et
de toutes les tyrannies qui l'écrasent. Bernanos s'installe aux Baléares en 1934,
où il écrit son second chef-d'oeuvre, Journal d'un curé de campagne. Lorsque
éclate la guerre civile espagnole, écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas
à prendre le parti des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les
Grands Cimetières sous la lune (1938), pourfendant avec véhémence la compromission
du clergé. Face à la montée des fascismes, il quitte ensuite l'Europe
pour se réfugier au Paraguay, puis au Brésil, où il entreprend l'élevage de
buffles. Il y passera la guerre en défendant sans cesse la cause de son pays
déchiré et devenant l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance
française. En juillet 1945, Bernanos rentre en France où il meurt trois ans plus
tard. Son oeuvre romanesque est constamment rééditée.
L'ACTUALITÉ
2008 célèbre les 60 ans de la mort de Georges Bernanos. -
Raconté du point de vue de la narratrice, le roman plonge dans les secrets d'une famille marquante, où les non-dits menacent à tout moment de la précipiter dans le chaos. Et le lecteur avec.
- La mère est malade, le père a disparu, l'aîné s'est enfui dans la nuit. Et Nati, ce curieux petit frère, n'est pas un enfant comme les autres.
Isolée dans une maison emplie d'ombres, la narratrice interroge le passé. Que cachent tous ces silences autour de leur histoire ? À mesure que le mystère s'épaissit, la maison semble se transformer. Et si c'était elle qui détenait la vérité ?
- Porté par une écriture électrique, ce huis clos haletant explore les secrets d'une famille troublante. -
-
Cartilages : Notes d'intérim
Ludovic Villard
- Le Castor Astral
- Litteratures
- 10 Octobre 2024
- 9791027803811
Ludovic Villard nous livre un récit sur les conditions de travail des intérimaires dans une entreprise de déménagement.
- Sans expérience, le narrateur est embauché comme intérimaire dans une entreprise de déménagement. Il doit alors apprendre les codes de ce nouveau milieu et faire face à une cadence de travail infernale.
- Très vite, les conséquences sur le corps, l'esprit et la vie sociale se font jour. " Le dos raide comme une planche, les cervicales grippées, les ligaments coupants, les muscles durcis par la fatigue et les mouvements répétitifs. Faire comme si de rien n'était. S'habiller et monter dans le bus, les cartilages qui hurlent à l'intérieur. " La lecture et l'écriture de poésie deviennent alors l'amie à laquelle se rattacher pour maintenir la tête hors de l'eau. -
Treize âges de la vie d'une femme
Marie Rouzin
- Le Castor Astral
- Litteratures
- 4 Avril 2024
- 9791027803781
Treize âges de la vie d'une femme est le premier récit de Marie Rouzin, un texte confession sur les violences sexuelles, géographiques, économiques qui résonne avec le récit de milliers de femmes.
- La narratrice se remémore les différents événements qui ont rythmé sa vie. Une vie ordinaire où les souvenirs des promenades en vélo, de la première histoire d'amour, des soirées étudiantes se mêlent à ceux des déménagements successifs, des épreuves endurées et des oppressions ordinaires.
- Au fil de ses échappées, le souvenir du viol dont elle a été victime resurgit et colore progressivement le récit. Il dessine le point de rupture à partir duquel débute son voyage initiatique. Celui de la reconstruction et de l'affirmation par l'écriture.
« Personne ne peut dire si ce que tu racontes est vrai. Pourtant, c'est vrai, tu le racontes. »
Née dans un village éloigné, la narratrice cherche sa place dans les milieux qu'elle traverse. Ses études sont l'occasion d'échapper au destin qui l'attend. Elle y découvre les joies et les déceptions de l'amour, la force de l'amitié et de la littérature. Il y a aussi la violence qui, un soir, fait basculer son existence.
Dans ce récit incantatoire, qui célèbre les pouvoirs de la fiction et de la poésie, Marie Rouzin nous fait traverser treize âges marquant de la vie d'une femme. -
La vie du livre Monsieur Ouine est aussi agitée et voyageuse que celle de Georges Bernanos. Commencé à Toulon en février 1931, abandonné et repris en décembre 1932, en parti perdu - une vingtaine de pages manuscrites qui seront à réécrire s'envolent de la sacoche de sa moto entre Aix et Marseille -, le roman, annoncé chez Plon pour 1935, est achevé en 1940 au Brésil après les pérégrinations de son auteur d'Espagne en Paraguay. Édité en 1943 chez Atlantica Editora par Charles Ofaire, un éditeur suisse installé à Rio, il paraît finalement à Paris chez Plon en 1946.
En 1943, trop occupé par son installation dans une fazenda du bout du monde, Bernanos a donné son accord à Ofaire sans corriger les épreuves.
En juin 1945, à la veille de son retour en France, Bernanos remet à son ami un paquet volumineux et bien ficelé : Gardez ça, si vous le voulez bien.
Je ne peux pas le transporter en Europe, c'est trop encombrant. Trois ans après la mort de Bernanos, da Cunha ouvre le paquet. Il y découvre des copies d'articles, le début d'un ouvrage que Bernanos envisageait d'écrire sur Martin Luther, et des dizaines de feuilles portant des passages inconnus de Monsieur Ouine. Venu en France, il les confie à Albert Béguin qui, en 1955, publie le roman dans sa totalité.
Paradoxalement, il naît une oeuvre parfaitement construite et achevée avec, sur fond de crime non élucidé, un début - la rencontre d'un enfant et d'un homme -, une fin - la mort de l'homme et la solitude de l'enfant -, des épisodes intercalaires qui, par petites touches comme d'un tableau, éclairent le sujet du roman, sa raison d'être : la mort intellectuelle et spirituelle d'une communauté que symbolise la destruction de l'enfant Steeny par le génie du mal, Monsieur Ouine.
Mettre au point une telle fable, en maîtriser les différentes parties qui relatent les faits du quotidien d'un village où un crime suscite les suspicions et les dénonciations anonymes, pour finalement conduire le lecteur à la fin d'un monde par le truchement du désespoir d'un prêtre, ce n'est pas là de ces oeuvres littéraires qui coulent aisément de la plume, surtout quand les problèmes matériels de la vie de tous les jours posés au père de famille s'ajoutent aux angoisses du romancier qui délaisse son oeuvre pour d'autres dites alimentaires.
Avec le filtre du temps, Monsieur Ouine est aujourd'hui considéré comme le sommet de l'art de Georges Bernanos. D'abord titré La Paroisse morte, il s'agit à la fois d'un récit policier et d'une galerie de portraits où l'on retrouve les personnages bernanosiens déjà rencontrés dans les précédents romans. Comme une sorte de viscosité cachée, se trouve l'étrange ancien professeur Monsieur Ouine dont le corps est mou, l'esprit perdu et la souffrance terrible. On commence à lire ce roman dans la chaleur étouffante d'une journée d'été dans un maison morte - la maison d'un mort homonyme - pour le terminer autour du corps flasque et suintant de Monsieur Ouine.
Georges BERNANOS (1888-1948), homme de foi et de passion, chrétien de combat et solidaire des pauvres, anticonformiste et polémiste, débute dans le journalisme en collaborant à L'Action Française. Il rompt toutefois avec Maurras dès 1932, allant jusqu'à critiquer âprement nombre de principes qu'il avait jusque-là défendu et se rapprochant entre autres de Mauriac et Malraux. À son retour des tranchées en 1918, il devient inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le soleil de Satan, publié le 18 mars 1926 (il a alors 38 ans), remporte un succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement à l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois au nom de ses convictions catholiques, s'affirmant ni de gauche ni de droite et ne se rangeant dans aucun parti, le romancier du réalisme surnaturel et des conflits intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les veuleries qui diminuent l'homme et de toutes les tyrannies qui l'écrasent.
Bernanos s'installe aux Baléares en 1934, où il écrit son second chefd'oeuvre, Journal d'un curé de campagne. Lorsque éclate la guerre civile espagnole, écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas à prendre le parti des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les Grands Cimetières sous la lune (1938), pourfendant avec véhémence la compromission du clergé. Face à la montée des fascismes, il quitte ensuite l'Europe pour s'installer au Paraguay (un rêve d'enfance), puis au Brésil, où il entreprend l'élevage de buffles. Il y passera la guerre en défendant sans cesse la cause de son pays déchiré et devenant l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juillet 1945, Bernanos rentre en France où il meurt trois ans plus tard. Son oeuvre romanesque est constamment rééditée. -
O est l'aventure sur 7 jours de 100 personnages souffrant tous d'une psychose dans un jeu calibre´ d'entreme^lements ou` apparaissent une multitude de digressions, de souvenirs, d'anecdotes et d'histoires mises en abyme.
O raconte l'histoire d'une e´quipe de natation qui se pre´pare pour les jeux Olympiques, d'une entreprise qui conc¸oit des toboggans dans une de´marche artistique, d'un homme qui voue un culte aux aubergines, d'un cirque de ne´vrose´s. Tous sont amene´s a` se croiser et a` se rencontrer.
O s'interroge sur ce que signifie le quotidien dans notre socie´te´, et comment on peut y (sur)vivre. Miki Liukkonen peint sur une toile outrageusement grande des gens ordinaires et des e´ve´nements (extraordinaires).
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LE LIVRE (édition originale en 1927) Lancé par le succès considérable de son tout premier roman, Sous le soleil de Satan paru en 1926, Georges Bernanos se jeta immédiatement dans l'écriture fiévreuse de L'Imposture, son deuxième roman. Avec sa suite La Joie, L'Imposture devait à l'origine ne former qu'un seul livre intitulé Les Ténèbres, qui eût donné toute la mesure du génie romanesque de Bernanos. Séparé de son versant lumineux, L'Imposture déroute puisque tout y semble pure noirceur : ténèbres de la foi, nuit des mensonges, imposture d'un prêtre qui lentement semble couler à pic dans le néant. Les personnages de ce roman paraissent tous êtres emprisonnés dans une cellule dont ils ne parviendront jamais à s'échapper. Un prêtre considéré comme un grand spécialiste de la vie mystique, Cénabre, prend conscience de ce qui va devenir une simple évidence, une fois le moment de stupeur glaciale passé : il a perdu la foi, peut-être même ne l'a-t-il jamais possédée et n'a-t-il fait que la singer. Nous pouvons même penser, à lire l'une des plus grandioses scènes jamais écrite de la littérature française qui décrit la fulgurante et douloureuse prise de conscience, par Cénabre, de son imposture, que la place laissée vide par Dieu a été remplie par son ennemi. L'Imposture, comme les mystères du Moyen Âge, décrit le combat surnaturel que Dieu et le diable se livrent sur une scène invisible : l'âme d'un homme.
L'AUTEUR Georges Bernanos (1888-1948), homme de foi et de passion, chrétien de combat et solidaire des pauvres, anticonformiste et polémiste, débute dans le journalisme en collaborant à L'Action Française. Il rompt toutefois avec Maurras dès 1932, allant jusqu'à critiquer âprement nombre de principes qu'il avait jusque-là défendu et se rapprochant entre autres de Mauriac et Malraux. À son retour des tranchées en 1918, il devient inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le soleil de Satan, publié le 18 mars 1926 (il a alors 38 ans), remporte un succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement à l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois au nom de ses convictions catholiques, s'affirmant ni de gauche ni de droite et ne se rangeant dans aucun parti, le romancier du réalisme surnaturel et des conflits intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les veuleries qui diminuent l'homme et de toutes les tyrannies qui l'écrasent. Bernanos s'installe aux Baléares en 1934, où il écrit son second chef-d'ouvre, Journal d'un curé de campagne. Lorsque éclate la guerre civile espagnole, écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas à prendre le parti des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les Grands Cimetières sous la lune (1938), pourfendant avec véhémence la compromission du clergé. Face à la montée des fascismes, il quitte ensuite l'Europe pour s'installer au Paraguay (un rêve d'enfance), puis au Brésil, où il entreprend l'élevage de buffles. Il y passera la guerre en défendant sans cesse la cause de son pays déchiré et devenant l'un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juillet 1945, Bernanos rentre en France où il meurt trois ans plus tard. Son ouvre romanesque est constamment rééditée.
LE PRÉFACIER Juan Asensio est critique et rédacteur pour diverses revues (Valeurs Actuelles, Le Spectacle du Monde, La Revue des deux Mondes, L'Atelier du roman). Son blog, Stalker (http://stalker.hautetfort.com/), est l'un des plus appréciés de la blogosphère littéraire. Il est l'auteur d'un ouvrage sur George Steiner, La Parole souffle sur notre poussière (L'Harmattan), d'un recueil de critiques littéraires, La Critique meurt jeune (Le Rocher), d'un essai érudit sur la littérature et le Mal intitulé La Littérature à contre-nuit (Sulliver) et enfin de Maudit soit Andreas Werckmeister ! (Éditions de la Nuit).
RÉÉDITIONS DÉJÀ PARUES . Sous le soleil de Satan, préface de Sébastien Lapaque, Le Castor Astral, 2008.
. Les Grands Cimetières sous la lune, préface de Michel del Castillo , Le Castor Astral, 2008.
. Monsieur Ouine, préface de Pierre-Robert Leclercq, Le Castor Astral, 2008.
. Nouvelle Histoire de Mouchette, préface de Jean-Luc Steinmetz, Le Castor Astral, 2009 . La France contre les robots, préface de Pierre-Louis Basse, Le Castor Astral, 2009.
L'ACTUALITÉ . Un numéro spécial Georges Bernanos du Magazine Littéraire est en préparation.
. Théâtre des Mathurins (36 rue des Mathurins - 75008 Paris). Du 19 janvier au 19 février 2010. Journal d'un curé de campagne. Avec Maxime d'Aboville. -
Un roman épistolaire, une intrigue sur l'enfance et les amours disparus, menée d'une main de maître par Hervé Le Tellier l'auteur du dernier Goncourt.
- Giovanni écrit sous un pseudonyme (Giovanni d'Arezzo) des recettes de pâtes dans un journal français. Un jour, il reçoit une lettre de Florence signée du même nom que lui. Intrigué, il se lance à la recherche de cet inconnu et écrit une lettre à tous les " Giovanni d'Arezzo " de Florence. Il reçoit en retour des lettres de deux autres homonymes.
Une relation épistolaire débute alors entre eux. Tous lui racontent une part de leur vie, exposent leurs sentiments et souvenirs.
- Les faux-semblants, ruses et effets de miroir se superposent tout au long de ce jeu de correspondance : un jeu où, parfois, tel est pris qui croyait prendre... Hervé Le Tellier à travers les chroniques et recettes, apporte une délicate touche culinaire à cette cruelle guerre des sentiments qui se joue entre ses personnages. -
Nouvelle histoire de Mouchette
Georges Bernanos
- Le Castor Astral
- Escales Des Lettres
- 7 Mai 2009
- 9782859207922
Mouchette est cette taciturne jeune fille de quatorze ans qui, en quelques heures à peine, va découvrir la vie.
La rêveuse accablée n'a personne à qui se confier. Elle fuit à la fois une école de brimades et une famille rongée par l'alcool, la misère et la maladie, ainsi qu'un village aux coutumes menaçantes. En quête d'une vague liberté, par un soir d'orage, elle erre dans les bois trempés et fait la rencontre d'Arsène, un braconnier épileptique. Elle croise surtout un destin cruel qui va la happer entre viol et mensonge.
Une inquiétante émanation de l'amour dans une nuit sans fond. Dans ce monde clos de violence et d'incommunicabilité, Mouchette, outragée et mortifiée, devient une victime désignée. Ce qui affleure dans l'âme de Mouchette, Georges Bernanos tente de le saisir, de le sténographier. Une pensée flottante, lacunaire, et qui parfois de ses limbes remonte à la lumière. Le moindre déplacement produit un contact avec la terre mouillée, la boue, pour laquelle Mouchette éprouve l'attirance du désespoir.
Bernanos parvient ainsi à nous dire ce que Mouchette éprouve sur le moment, " une attente merveilleuse ", " un grand espoir ", et ce qui lui restera après le contact physique (presque un viol) : une " humiliation ", comme si rien ou presque rien, n'avait répondu à sa demande intérieure.
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L'énigme que ce livre se propose d'élucider est celle de l'Univers. Embrassant d'un seul coup d´oeil l'immensité de l´univers, là où un esprit ordinaire ne percevrait que complexité et chaos, Edgar Allan Poe y découvre au contraire une unité, un ordre, un plan...
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L'avocat Charles Benesteau décide brusquement de rompre avec la bourgeoisie à laquelle il appartient pour s'installer dans un quartier populaire de Paris. Il quitte famille, amis, situation et richesse pour chercher la liberté dans la solitude et l'exil intérieur. Il rejette un monde cruel et incapable d'un geste désintéressé. Mais changer de vie ne paraît extraordinaire que pour les autres, et le dévouement désintéressé de Charles va provoquer la suspicion. Il est pris dans une spirale infernale, kafkaïenne, exprimant la question fondamentale : " Maîtrisons-nous notre destinée ou sommes-nous le jouet d'une main invisible ? "
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Hervé Le Tellier nous emmène sur les traces de fous littéraires et imaginaires. Il rassemble ainsi des destins extraordinaires de doux dingues emportés par les mots et des nombres. Chaque nouvelle de ce recueil est régie par un principe mathématique ou une logique géométrique, qui laisse parfois place à une variation musicale, picturale voire silencieuse.
Cerise sur le triangle isocèle, le présent recueil se voit augmenter de deux nouvelles : « Quelques mousquetaires » déjà parue au Castor Astral, et une inédite, spécialement imaginée pour cette réédition.
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Joconde jusqu'à cent et plus si affinités
Hervé Le Tellier
- Le Castor Astral
- 2 Mai 2019
- 9791027802197
Nouvelle édition de ce classique d'Hervé Le Tellier pour rendre hommage à Léonard de Vinci et Raymond Queneau À 500 ans d'écart, c'est au tour d'Hervé Le Tellier de rendre hommage au maître italien avec la réédition de ce livre, devenu un classique de la littérature oulipienne contemporaine. À l'instar des Exercices de style de Raymond Queneau, Hervé Le Tellier s'est amusé à mettre en scène le tableau le plus célèbre au monde avec des points de vue insolites. La Joconde y est autant observée par des personnalités célèbres (Karl Lagerfeld, Vladimir Nabokov, le Grand Schtroumpf) que par des anonymes (le publicitaire, le critique littéraire, l'obsédé sexuel) dans une volonté commune de percer son mystère, à travers un kaléidoscope drôle et intelligent.
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What a Man ! est un monovocalisme en « a » : la seule voyelle autorisée est le « a ». Ainsi Georges Perec signa sous le nom de Gargas Parac. Le récit se compose en trois parties : un prologue, un flash-back et un épilogue des aventures d'Armand d'Artagnan, « crack pas bancal, as à la San A », qui, après avoir mis à l'ombre le hors-la-loi Andras Mac Adampour l'assassinat d'un certain Max van Zapatta ac-cumule les exploits jusqu'à ce qu'un « banal anthrax nasal » le fasse passer de vie à trépas.
Il s'agit bien sûr, d'un jeu à jouer avec l'auteur et à travers du quel le lecteur teste son vocabulaire et surtout son sens de l'humour. Le texte s'accompagne d'un vaste appareil critique mis au point par Marcel Bénabou, facilitant la compréhension du lexique merveilleusement érudit de ce « verbicruciste endiablé » qu'était Georges Perec.
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Le 17 juin 1965, trois ans après l'Indépendance de l'Algérie, Pelé et la mythique Seleçào débarquent à Oran pour disputer un match amical contre l'équipe nationale, en présence du président Ahmed Ben Bella. C'est une ville encore traumatisée par les années de guerre et les exactions de l'OAS, mais ivre de toute sa nouvelle liberté, que nous découvrons à travers les yeux du jeune Noureddine. Le temps d'un match, l'adolescent va passer par tout le spectre des émotions. Jusqu'au dénouement final qui ne voit pas seulement la victoire des Brésiliens, mais le coup d'État du colonel Boumediène. En l'espace de trois jours, Noureddine aura grandi et perdu un peu de son innocence.
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Arnold, héros bovien par excellence, vit dans une chambre obscure d'un petit hôtel de Montmartre. En pleine crise de désespoir, il est en proie à de vives angoisses... Ce roman débute par l'un des plus grands moments de bravoure littéraire d'Emmanuel Bove : la saisissante description d'un suicide qu'Arnold pense pouvoir contrôler.
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Avant la première guerre mondiale, à Boston. Trois jeunes errent dans les rues, soucieux du sens à donner à leur destin.
Fanshaw étudie aux Beaux-Arts : à travers les livres, la Renaissance italienne exerce sur lui une fascination extrême. Wenny rompt avec le confort bourgeois de sa famille : il ne supporte plus de brader sa vie d'un bar à l'autre et aspire à une vie dangereuse faite de voyages. Nan Cibel côtoie les jeunes filles de son orchestre : elle souhaite s'élever au-dessus des rumeurs puritaines de son entourage.
Mais ce trio ne peut résister à sa propre attraction. Un matin, Nan Cibel tourne en dérision la déclaration d'amour de Wenny. Convaincu que sa vie est ratée, celui-ci se suicide au bord du lac de son université. Fanshaw et Nan Cibel se reconstruisent, envisagent même de se fiancer. Mais la guerre, la Grande, est déclarée.
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Les derniers hommages d'une Antigone moderne à un frère enrôlé.
- Antigone à Molenbeek est une réécriture du célèbre mythe de cette jeune femme, lle d'Oedipe et de Jocaste, qui tenta jusqu'à la mort d'enterrer son frère, Polynice. Transposée dans l'actualité politique contemporaine, cette gure du dé- vouement s'incarne dans
une soeur dont le frère a commis un attentat suicide à la bombe.
- Stefan Hertmans dévoile la complexité des sentiments de cette
Antigone moderne, livrée au mépris, empêchée, elle aussi, de rendre les derniers hommages à son frère. Bien loin d'en faire un cas d'étude,
l'auteur révèle nos contradictions face à un sujet à la fois politique, social, et hu- main avant tout. -
Chant d'amour sans concession d'une fille pour sa mère, ce roman retrace la vie d'une femme ordinaire et hors du commun, ses espoirs, ses déceptions, ses démons, ses fuites et ses abandons. Ce récit incantatoire et bouleversant nous invite avec dureté et tendresse à l'accompagner dans sa dérive, mais aussi dans ses retrouvailles inattendues avec la vie. Cette musique obsédante capture dès les premières phrases.