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Theles
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1942. Ayant fui une Alsace occupée par l'Allemagne nazie pour trouver refuge en Dordogne, les parents du petit André, enfant juif âgé d'à peine cinq ans, doivent prendre la décision la plus difficile de leur vie : envoyer leur fils unique se cacher en zone libre, dans un endroit inconnu, au sein d'une famille inconnue, pour une durée inconnue. C'est le prix à payer pour espérer le sauver. Séparé des siens, le jeune garçon vivra une nouvelle vie jusqu'à la libération où il retrouvera ses parents et son identité juive.
À travers ses yeux d'enfant d'alors, et ses souvenirs d'aujourd'hui, l'auteur nous plonge dans l'univers fidèlement reconstitué, à la fois touchant et brutal, de l'une des pages les plus noires de notre histoire. Dans ce récit autobiographique où la sensibilité et l'émotion résonnent à chaque moment, André Meyer apporte un témoignage vivant de ce passé encore douloureux pour tous ces enfants ayant perdu trop vite et trop tôt leur innocence face à la cruelle barbarie des hommes. Un million et demi d'enfants juifs, dont près de onze mille en France, ont été assassinés pendant la Shoah. Pour les autres ayant pu échapper à leurs bourreaux, la blessure du souvenir ne se refermera jamais.
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Blanche habite au premier étage d'un immeuble à Paris. Elle reçoit souvent la visite de sa voisine du cinquième, Sophia, une Polonaise enrobée, cuisinière à la retraite depuis déjà un an, et incorrigible bavarde. Elles s'entendent plutôt bien malgré leurs différences. Mais lors d'un voyage à Séville, Blanche va découvrir le véritable visage de sa voisine...
Un texte pétillant qui met en scène un tandem criant de vérité. L'humour est au rendez-vous, et on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée pour le célèbre philosophe qui a déclaré un jour : « L'enfer, c'est les autres. »
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" Très tôt, j'ai appelé ma mère "marm" et mon père, par extension, "parp". Pourquoi "marm" ? C'est très simple. Ma mère n'a jamais pu se coucher tard le soir. Comme elle se levait souvent dès potron-minet pour aller dans son jardin, le soir, par contre, elle s'endormait souvent devant la télévision, même si l'émission l'intéressait beaucoup et ce, dès vingt et une heures. En conséquence, je lui donnai ce surnom de "marm" pour marmotte ! " Entre souvenirs, anecdotes et fiction, Claude Lutton nous propose des nouvelles pleines d'émotion. De l'enfance à la mort, en passant par la vie de couple, l'amitié et les rituels du quotidien, aucun petit rien de l'existence ne lui échappe. Un recueil qui fait du bien, où chacun pourra retrouver un peu de sa propre vie.
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Cette histoire, d'une grisante réalité, est celle d'un amour. L'histoire d'une possible reddition, d'un combat jamais fini donc jamais perdu, mais c'est surtout le grand cri de guerre d'une grande amoureuse. Pour un homme qui en valait non seulement la peine mais la récompense... Pour tous les hommes croisés et toutes les femmes en croisade.
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À l'aube de ses dix ans, Gabrielle fit un songe qui bouleversa sa vie. Elle sut dès lors la vraie raison de son existence sur terre. Plus elle avançait dans la vie, et plus elle se sentait appelée par Dieu. Aussi, elle fit le souhait de Lui consacrer sa vie. Un jour pourtant, l'amour se présenta à elle, mais cette authentique force qui la portait et qui la guidait depuis toujours, eut raison de ce sentiment amoureux. Alors, en son âme et conscience, elle accepta avec sagesse cette lumière qui l'emporte sur toutes choses.
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Est-il réellement possible d'oublier que l'on a survécu au pire ?
Thomas Robin, jeune acteur charismatique de quinze ans, donnait pourtant l'impression d'aller bien... trop bien ? En effet, depuis quelques mois, ses amis ont du mal à le reconnaître. Qu'est-il donc arrivé à ce jeune homme jusque-là si heureux ?
Sam et Philip sont bien décidés à lui venir en aide. Mais, en voulant le sauver, ne se condamneront-ils pas eux-mêmes ?
Thomas a quitté Londres pour les paysages sauvages et mystérieux des Highlands. Et si son salut dépendait d'une rencontre programmée depuis plus de trois cents ans ?
À moins que la rédemption ne se trouve finalement... dans l'amour.
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Partir à l'autre bout du monde pour retrouver François, son ami disparu ? Une évidence pour Vincent, journaliste en Argentine, qui quitte Buenos Aires, sa compagne, et s'envole vers le delta du Mékong où il pense retrouver François. Sur sa route, il croisera Marc perdu sur son île, Isabelle qui joue de la flûte pour apprivoiser ses sentiments, et Robert, le seigneur du Mékong. De Biarritz à l'Asie, une valse de personnages qui interrogent leur vie, leur amitié et les visages en pierre des temples d'Angkor pour trouver des raisons de construire l'avenir. Bertrand Boncorps vit au Vietnam. Il connaît les chemins d'Asie que parcourent ses personnages. Alors, je suis parti est son premier roman.
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" Nous n'avions pas vingt ans, l'avenir était à nous ! Drapeaux, trompettes, charges héroïques enthousiasmaient nos coeurs pleins d'ardeur. " Ce roman est autobiographique : si l'auteur précise que les noms ont été changés, les faits sont bien réels. André-Marie Judon de Bois-Colombes fait le récit d'une période de sa vie qui le hante encore aujourd'hui, malgré le demi-siècle qui s'est écoulé : les années passées en Extrême-Orient pendant la guerre. Il raconte les heures atroces qui font une guerre, et les quelques moments de bonheur qui lui ont permis de tenir bon. Car au Vietnam, il a rencontré celle qui deviendra sa femme et la mère de son enfant. Malheureusement, son épouse meurt avant le retour en France, laissant dans le coeur de l'auteur une nouvelle cicatrice.
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Pierre est chef du personnel dans une grande entreprise. Débordé, stressé, dépassé, il craque et plaque tout. Il décide de changer de vie et part au Sénégal avec un seul objectif en tête : être libre et heureux. L aventure de Pierre, c est plus le chemin qu il emprunte pour atteindre son objectif que l entreprise qu il crée au Sénégal. Sa femme Couna, son fils Arthur et son ami Massamba l accompagnent durant ce difficile mais si magnifique voyage qu est la découverte de soi et du bonheur. Plonger dans La vie est devant toi, c est tourner les pages d une vie, celle d un autre qui ressemble à la nôtre.
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Quand Vincent fait connaissance avec Axel dans une librairie, il ne sait pas encore que cette rencontre va bouleverser sa vie... Axel, vieil homme sur la fin de sa vie, lui demande alors d écrire quelques souvenirs. Ils se retrouvent dans le sud de la France pour explorer le passé. C est au cours de ces entretiens qu Axel va lui parler d Audrey, rencontrée en Espagne par une belle journée d été... Ce roman tout en délicatesse traite de la thématique de la mémoire et du temps qui passe. Autour de rencontres inattendues, Laurent Godel tisse la trame de vies dont les dimensions intimes et universelles traversent les époques. Laurent Godel enseigne les Technologies de l Information et de la Communication à l IUFM de Saint-Étienne. Il a été également directeur d une salle de cinéma d Art et d Essai Recherche pendant plusieurs années. Audrey(s) est son premier roman. Illustration de couverture : Christine Fezay.
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Ces écrits sont simples, j'ai voulu vous faire partager une partie de ma vie, ainsi que celle d'autres personnes. Nous courons toutes et tous après l'amitié et l'amour, sans bien même parfois nous
l'avouer. Ces réflexions, ces rencontres, sont là pour nous mettre debout, quoi qu'il advienne, envers et contre tout, à Grenoble ou ailleurs ; avec toujours cette indéfectible désir et soif d'Espérance.
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" - Alors, voilà. J'ai reçu un appel de l'hôpital Obscurité claire sur ré, près de Marainville-sur-Madon pour me dire qu'ils avaient admis mon frère Frédéric Chopin.
- Frédéric ? sursauta Francine.
- Pour qui se prend-il encore ? s'énerva Ferdinand.
- Pour Frédéric Chopin.
François avait su créer quelque chose de convaincant. Maintenant, si cette chose avait des traits chopiniens ? C'était une autre histoire. François commençait à en douter. Était-il Chopin ou simplement son ombre ? Et il se plongea de nouveau dans ses méditations... Il prenait de plus en plus conscience qu'il ne pouvait pas être Frédéric Chopin. Mais dans ce cas, qui était-il ? "
Adagio furioso brosse les aventures d'un personnage qui passe de la psychose, à travers les moments ténébreux de son subconscient, à une délivrance de faux-semblants d'une âme endiablée.
L'auteur, docteur en musicologie, pianiste et compositrice, pose son premier regard sur l'écriture romanesque après avoir écrit de nombreux textes scientifiques.
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La chair inanimée ; petite tragédie en forme de désamour
Thierry Loisel
- Theles
- 12 Décembre 2005
- 9782847765489
Il écoutait, Arnold.
Conversation de Mélanie. Qui parle d'elle. Par monosyllabes. Par phrases courtes, par grimaces, par soupirs, par formules. Par silences. Mais elle parle d'elle. Elle est triste. Un peu. Elle voudrait un enfant. Elle voudrait aimer. Elle voudrait rencontrer. Elle voudrait sourire plus souvent. Il y avait l'âge. Une barrière. Des histoires de femmes. De physiologie pure. Un scandale. Et puis, c'était aussi dans la tête.
Mais pas seulement. Le temps. Il y avait le temps. C'était comme une butée. Comme un ultimatum. La vie qui galope. Qui s'essouffle. Les rêves qui rongent. Les occasions qui ruinent. Le corps qui s'impatiente [...].
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Les émeutes faisaient rage dans la petite ville de Blaine. Le lendemain, la presse locale en évoquait le triste bilan : huit fermes détruites, quatre voitures incendiées, un bulldozer au fond du ravin et la mort " accidentelle " d'un jeune homme de race blanche et vraisemblablement d'origine juive qui aurait été à la tête du soulèvement de fermiers mexicains. Le shérif de Blaine, Boss Edgar ne devait pas s'en émouvoir, et si ses prisons étaient vides, il coulait plus de sang dans les champs de son comté que d'eau dans leurs plantations. D'ailleurs, la violence était son sport favori. Ta mort me suffira est un roman noir, très noir dont le titre sonne paradoxalement comme un euphémisme. L'histoire en effet est celle de la vengeance machiavélique d'un père meurtri par la mort de son fils, dont chaque étape vise à exorciser sa douleur. Écrit à quatre mains dans un style alerte et plein d'humour par un couple d'auteurs, l'un américain et l'autre française, le roman, qui s'inspire d'un fait divers du fin fond des États-Unis où racisme et antisémitisme font partie d'un quotidien ordinaire, se situe à mi-chemin entre tragédie grecque et classique de la littérature policière.
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Emeraude la rousse, légende du bord de la Terre
Gilbert de Valck
- Theles
- 20 Juillet 2007
- 9782847768992
Montmartre. Sur le parvis du Sacré-Coeur, un attroupement s'est soudainement formé. Fascinés, les badauds regardent tournoyer d'un pas léger une gracieuse danseuse à la crinière de braise, vêtue d'une longue robe élimée laissant à peine deviner la forme de ses pieds déchaussés. À quoi peut bien ressembler l'incroyable destinée de cette va-nu-pieds errante qui hante les rues de Paris en cette froide journée de décembre 1999 ?
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- Je t'ai attendue, hier, que s'est-il passé ? demanda Philippe pressé de savoir.
- C'est fini Philippe ! répondit-elle d'une voix si calme qu'il avait à peine entendu.
- Comment ça, fini ?
- Oui, fini. Restons bons amis, veux-tu ? ajouta-t-elle.
Elle le laissa là sur le pas de la porte, puis s'en alla en lui effleurant la joue d'une caresse.
Pendant les deux ou trois semaines qui lui restaient à faire au siège de la compagnie, il l'apercevait de temps à autre sur le boulevard Bonne Nouvelle, bavardant, riant avec ses collègues de bureau au moment où tous les employés allaient déjeuner, ou bien le soir à la sortie par la rue Favart. Là, de loin, elle lui envoyait un sourire hésitant, un signe de la main évitant ainsi de le rencontrer et de lui parler.
Jean-Paul Rueff signe ici un roman qui peut se lire comme un conte cruel et optimiste, une fable où la trahison et la bienveillance rivalisent dans les coeurs.
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La famille Bladi vit à Chabir, village construit dans une grande décharge publique. Le père, Aïssa, éboueur, travaille sans être payé depuis des mois, réduisant dès lors sa femme, Hedda, à la mendicité pour nourrir leurs nombreux enfants. Au milieu des ordures et de la misère féroce, ils se déchirent entre disputes et insultes qui rythment leur quotidien.
Non loin de ce village-décharge, à Boufarik, au sud-ouest d'Alger, vit somptueusement le chef de Daïra, Neïli Guechti et sa famille : Aouaouèche et ses deux filles aux prénoms précieux, Dahila et Dihilis. Un jour, Hedda devient la domestique de cette famille à l'autorité reconnue. Très vite, une sympathie lie les deux mères de famille qui, chacune à leur manière, supporte une vie laborieuse.
Sur fond de manifestations islamistes, dans une société où la violence et la déséspérance règnent, l'auteur dépeint quarante ans d'une gabegie qui profite aux maires et aux chefs de Daïra, mais qui offre peu de perspectives au peuple. Et l'auteur démontre comment ces puissants usent le peuple plutôt qu'ils ne le servent, brisant inéluctablement son patriotisme et son amour de la patrie.
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Quand David disparaît à la sortie du Maxishop, deux cousins, Denis et Étienne, prennent l'affaire en main. Détectives débutants, ils passent tous les week-ends chez leur tante Fanny dans une maison de famille. L'enquête s'oriente bien vite vers l'ancienne petite amie du jeune homme, Camille. Il y a aussi un certain Fred qui a mal tourné et vit désormais dans un squat. Mais voilà, l'investigation piétine, et une autre disparition va se produire...
Un polar incisif, mené par un duo sympathique dont l'efficacité est à la mesure de la nonchalance. Le suspense est au rendez-vous, d'autant que le coupable est au-delà de tout soupçon !
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Simon est médecin à Mouthe, dans le Jura. Il trouve une jeune fille qui a subi un accident de VTT et la ramène à son cabinet. Il soigne ses blessures au genou et à la tête. Son ami Serge, psychiatre, l'avait mis en garde contre son penchant pour les jeunes filles. Simon sait qu'il devrait emmener celle qui va s'appeler Miss Mowgli à l'hôpital ou prévenir la police mais il voit la présence de cette sauvageonne comme un signe. Il se plonge dans ses souvenirs, son rêve de partir en Toscane.
Un roman inédit sur le phénomène de l'hospitalisme : manque émotionnel de l'enfant en bas âge par rapport à sa mère. Le personnage de Simon, torturé et dans le doute, se livre à des questionnements retranscrits avec justesse. Entre drames et passions, cette histoire montre bien la difficulté de maîtriser un trouble qui va au-delà de sa propre volonté.
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Voici quinze petites histoires. Au fil des lignes, se mélangent le fantastique et l'âpreté de la vie ordinaire, le tragique côtoie le plus léger, l'important s'allie avec le dérisoire. On y rencontre des personnages sympathiques, tendres ou touchants, d'autres qui le sont un peu moins. Parmi une galerie de portraits très vaste, on trouvera pêle-mêle : un employé des pompes funèbres, un policier, un extra-terrestre, Dieu le Père en personne et bien d'autres encore. Tous ces hommes ont un point commun : un beau jour, le destin va leur faire signe, changer leur vie ou leur ouvrir les yeux.
