Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Phebus
-
L'odyssée de l'endurance
Ernest Shackleton, Marie-Louise Landel, Paul-Emile Victor
- Phébus
- 10 Mars 2011
- 9782752905789
Paul-Émile Victor aimait à rappeler que s'il avait consacré sa vie à l'exploration des régions polaires, c'était pour avoir lu un jour la relation du voyage de Sir Ernest Shackleton à bord de l'Endurance : à ses yeux le plus beau récit d'aventures qui ait été publié en ce siècle - rien de moins. Deux ans après qu'Amundsen eut atteint le pôle Sud, Shackleton s'embarque à bord de l'Endurance. Son but : débarquer sur la côte de l'Antarctique une équipe d'exploration au complet. et tenter de traverser, en traîneaux à chiens, le continent glacial dans toute sa largeur, de la mer de Weddell (Atlantique sud) à la mer de Ross (qui s'ouvre au sud de la Nouvelle-Zélande).En fait rien ne se passa comme prévu et l'expédition faillit bien tourner à la tragédie : il s'en fallut quasi d'un miracle. ou plutôt de l'obstination insensée d'un homme qui s'ingéniait à trouver dans la pire adversité des ressources insoupçonnables. Shackleton et son équipage ne réussiront même pas à toucher le continent : leur navire, prisonnier des glaces dès l'hiver austral 1915, finira broyé par la banquise après quelques mois de dérive. Il leur faut alors, pendant des semaines, pousser sur la glace leurs trois chaloupes montées sur traîneaux, jusqu'à la mer libre. et de là, tenter de remonter vers le nord et atteindre une île où l'on puisse les secourir. Après une navigation périlleuse au milieu des icebergs, sans nourriture et presque sans sommeil, la petite troupe réussit à toucher l'île Éléphant, aux portes de la mer de Weddell. Mais l'île est déserte et aucun navire ne fréquente ces parages. Shackleton ose alors l'impossible : il laisse sur place le gros de son expédition, qui tentera de survivre quatre mois durant presque privée de tout. et rejoint en canot, avec cinq hommes, les côtes de l'archipel de Géorgie du Sud où hivernent parfois quelques baleiniers - soit 1 500 km à la voile et à la rame à la veille de l'hiver austral ! Il lui faudra encore traverser, sans aucun matériel, les montagnes et les glaciers vertigineux de l'archipel ( jusqu'alors inexplorés) avant de toucher le premier poste civilisé. Puis organiser rien de moins que quatre tentatives pour rallier l'île Éléphant bloquée par les glaces. et ramener finalement son équipe au complet. Bref, un échec. Mais où Paul-Émile Victor persiste à voir la plus fabuleuse aventure jamais vécue par les hommes en terre australe. Et de s'étonner que la dernière édition intégrale de ce texte en français (avant sa remise au jour par Phébus en 1988) remonte aux années trente ! (C'est elle qui se trouve reprise ici, illustrée par les célèbres photos de Frank Hurley, membre de l'expédition - dont la BBC a tiré il y a quelques années un film primé dans plusieurs festivals internationaux.) Sentiment de la presse à l'occasion de la redécouverte de ce texte, résumé par Jean-Louis Ezine dans le Nouvel Observateur : « Quand on nous envoie Shackleton, même Paul-Émile Victor s'agenouille ! »
-
-
Une jeune mère tombe en dépression grave et accepte de se faire soigner selon une méthode nouvelle: une "cure de repos" d'un genre radical, qui s'apparente en fait à une séquestration pure et simple. L'idée du mari médecin: après un régime de privation si draconien, la femme livrée à des idées d'émancipation n'aura qu'une idée... échapper à sa prison pour retrouver enfin une vie "normale" et les doux plaisirs du foyer. Cependant, l'héroïne de La Séquestrée- ainsi qu'avait fait l'auteur avant elle - ne réagit pas comme l'avait prévu la Faculté. Enfermée dans une chambre tapissée de jaune où elle n'a d'autre loisir que de se vautrer sur le lit qu'on lui a préparé à même le sol, ou de se casser les ongles contre une porte fermée à clé derrière laquelle le mari veille, elle s'enfonce dans l'étrange régression qu'induit cette situation inédite... mais pour mieux se convaincre que celle-ci ne diffère en rien de celle que la société a voulue pour elle.
-
-
Hitchcock, qui s'est inspiré à plusieurs reprises de l'oeuvre de daphné du maurier, n'a jamais porté à l'écran le bouc émissaire- que l'on jurerait pourtant avoir écrit pour lui : en façade, bonnes manières et respectabilité ; en coulisses, cruauté, noirs calculs, goût marqué pour les confidences inavouables.
On lit ce récit - fondé sur une assez affolante substitution d'identité- en gardant le souffle court ; avec le sentiment rare de tenir entre ses mains un pur concentré de vertige.
Une oeuvre plus ambitieuse et plus riche qu'il n'y paraît, possédée par les thèmes du bien et du mal, de la rédemption et de l'identité.
"
-
A ceux qui veulent connaître la part la plus intime du génie andalou, deux livres avant tous les autres sont indispensables : Le Manuscrit trouvé à Saragosse de Jan Potocki (un Polonais) et les Contes de l'Alhambra de Washington Irving (un Américain) !
1829. Un Yankee distingué (l'auteur) et l'un de ses amis, peintre de son état, arrivent à Grenade - cité oubliée perdue au milieu de ses montagnes, uniquement desservie par de mauvaises pistes qui sont autant de coupe-gorge -, et ils se voient offrir pour quelques mois comme lieu de villégiature un palais à demi ruiné : l'Alhambra !
Ceci n'est pas un rêve, mais le prétexte, parfaitement réel, de ce livre qui feint de se présenter comme un récit de voyage pour se transformer insidieusement en recueil de contes - Les Mille et Une Nuits de l'Andalousie en quelque sorte -, tous à la gloire d'une Espagne maure anéantie par la violence de l'histoire. mais toujours vivante dans le secret des coeurs.
-
Guillermo Arriaga est mexicain. Normal qu'il s'amuse à raconter la révolution mexicaine (1910-1920) à sa façon : la moins respectueuse possible non sans doute la moins vraie. Guillermo Arriaga est mexicain. Normal qu'il s'amuse à raconter la révolution mexicaine (1910-1920) à sa façon : la moins respectueuse possible non sans doute la moins vraie.
Or donc, nous voici transportés au lendemain de la bataille de Torréon, qui voit la mythique División del Norte de Pancho Villa écraser les forces loyalistes un pas décisif pour l'avancée de l'insurrection. Et nous suivons avec une honteuse curiosité les tribulations du licenciado Velasco, un avocaillon à la dérive qui manque plus d'argent que d'idées.
Velasco a en fait beaucoup plus que des idées, il a UNE idée. Il soumet à Villa une invention extraordinaire, capable selon lui de semer la terreur parmi ses ennemis et de consolider son pouvoir comme jamais : la guillotine ! Mais très vite Villa se fatiguera de voir des corps sans tête gigoter comme des pantins. Il n'achètera pas la guillotine. Quoi qu'il en soit Valesco sera nommé capitaine et Villa lui confie un escadron qui va bientôt s'illustrer au premier rang des troupes révolutionnaires.
Résumer l'histoire de L'Escadron guillotine, c'est encore ne rien dire ; Ce qui compte en effet, c'est l'art du diabolique Arriaga, lequel ne tombe dans aucun des pièges attendus de l'exagération baroque à la mexicaine : jouant la carte de l'humour noir mais glacial, de la distance, de la " neutralité ", il impose sa vision sanglante avec d'autant plus de force qu'il se garde d'en appuyer le trait.
-
Au fil de brefs chapitres alternés, le destin présent de la pâle et touchante marie-louise, qui finit ses jours en marge du monde des gens dits " normaux ", tandis que nous reviennent par bouffées les souvenirs, banals et atroces, d'un passé qui refuse de se laisser oublier.
" un admirable roman sur l'amour et la solitude...
Le plus beau livre de l'année ? " michel crépu, la croix.
-
Dernier livre paru du vivant de Jack London, ce recueil regroupe huit nouvelles inédites en France qui sont autant d'hommages à des écrivains français tels que Maupassant ou Victor Hugo.
La rencontre d'êtres " différents ", tantôt destructrice, tantôt positive, et source violente de conflits intérieurs, est le thème dominant de cet ensemble. De cet univers peuplé de marginaux ou de criminels sourdent pourtant, telles des lueurs, les notions de rédemption, d'amour ou de sacrifice toujours possible. Entre pessimisme tragique et indéfectible foi en l'humanité, Jack London donne là une sorte de testament littéraire tel qu'il l'avait souhaité.
-
LE LIVRE :
Sir Richard Burton (1821-1890) eut une existence agitée et gouverna sa vie avec la volonté d'en faire un roman d'aventure destiné à faire pâlir, par comparaison, les plus invraisemblables fictions : il découvrit les sources du Nil, entra dans La Mecque interdite déguisé en Arabe, traduisit magistralement les Mille et Une Nuits, s'appliqua à parler une trentaine de langues, posa les bases de l'ethnographie moderne, s'initia à la plupart des perversions sexuelles et fut considéré par ses pairs comme le premier génie de son temps.
" Une biographie passionnante. " FRANÇOIS RIVIERE, LIBERATION AUTEUR :
Fawn Mc Brodie, née en septembre 1915 dans une famille mormone, obtint en 1936 un Master of Arts en littérature anglaise et eut, au fur et à mesure de ses études, de plus en plus de doutes spirituels. Elle publia en 1945, juste après la Seconde Guerre mondiale, une biographie très personnelle de Joseph Smith, fondateur du mormonisme, et fut excommuniée tout en ayant de son côté perdu la foi. Fascinée par la psychohistoire - l'application de théories psychanalytiques à l'étude des personnalités historiques -, elle écrivit en 1974 une autre biographie controversée sur le président américain Thomas Jefferson. Cet enfant terrible de la société victorienne, qui fut l'incarnation par excellence de " l'esprit d'aventure ", s'est éteint en 1981 des suites d'un cancer. Son dernier ouvrage sur Richard Nixon fut publié inachevé.
-
Ce recueil de 1906 regroupe huit nouvelles particulièrement pessimistes, marquées par la jalousie, la haine, la soif de vengeance. Si deux d'entre elles (« Couleur locale », « La Nuit des amateurs ») peuvent faire sourire le lecteur, d'autres se signalent par des phénomènes supra naturels inquiétants (« Planchette ») ou par des crimes particulièrement atroces (« Face-de-Lune », « L'Homme léopard»). On y rencontre des prospecteurs avides et des scientifiques bizarres s'entretuer (« Un canyon tout en or », « L'Ombre et l'Éclair »). Quant aux meurtres en série commis par la société secrète anarcho-socialiste dépeinte dans « Les Favoris de Midas », ils illustrent la lutte des classes sous un jour étonnamment barbare. Un certain sadisme latent chez l'auteur se donne donc ici libre cours dans la peinture de différents milieux.
-
Que le vent vous emporte est le dernier volume de la fameuse " Trilogie de Transylvanie " de Miklós Bánffy. Dans cette évocation poignante de la fin de l'Empire austro-hongrois, l'auteur restitue les fastes et les ravissements d'une société qui s'étourdit au bord de l'abîme. Il entrecroise les destins individuels, les descriptions éblouissantes de la Transylvanie, et les soubresauts de l'Histoire, promenant sur les amours qui se décomposent et les dynasties finissantes le regard désenchanté d'un aristocrate exilé dans son propre pays.
-
Vers la fin de ces années 1840 qui seront pour lui comme une allée royale balisée de chefs-d'oeuvre (Georges, 1843; Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo, 1844; Vingt ans après, Le Chevalier de Maison-Rouge, La Dame de Monsoreau, La Reine Margot, 1845; Joseph Balsamo, 1846; Les Quarante-cinq, Le Vicomte de Bragelonne, 1847), Alexandre Dumas imagine un roman qui serait l'équivalent féminin de ses Mousquetaires: La Guerre des Femmes (1848) - soit la Fronde évoquée côté alcôve. Comme Les Trois Mousquetaires, l'histoire débute dans une auberge. Un jeune homme - il s'agit en fait de la vicomtesse de Lambes, déguisée en garçon - observe le manège d'individus louches autour d'un voyageur de qualité, le baron Raoul de Canolles, venu rejoindre à Libourne, aux portes de la Gascogne, sa maîtresse Nanon de Lartigues. Flairant le guet-apens, la vicomtesse avertit Canolles et l'aide à déjouer le piège mortel ourdi contre lui: les hommes de main embusqués dans les parages ont été payés par le duc d'Épernon, époux de la flamboyante Nanon. Sensible à la courageuse loyauté du jeune inconnu qui vient de lui sauver la vie, le baron se lie d'amitié avec lui - et s'étonne simplement de voir son aimable sauveur lui marquer quelque distance. C'est que la belle Nanon complote pour la reine et pour Mazarin, tandis que la vicomtesse déguisée, sa "rivale" à tous les sens du mot, a pris fait et cause pour la Fronde des princes révoltés qui suivent le bouillant Condé.. Petit-fils d'une esclave noire et d'un marquis créole, Alexandre Dumas a largement pris sa revanche sur son "infortune". Quand son père meurt, la famille n'a que peu de moyens pour les études d'Alexandre. Grâce aux relations de son père, il trouve une place de clerc de notaire. Ses talents d'écriture sont rapidement remarqués, et c'est sous la protection du duc d'Orléans qu'il travaille jusqu'à la révolution. Sa carrière littéraire commence par le théâtre mais, après le triomphe de sa pièce Henri III et sa cour, il préfère se consacrer au roman. Les succès populaires des romans-feuilletons se succèdent. Entre ses voyages en Russie et en Italie, il signe des dizaines de romans dont les personnages mythiques, les trois mousquetaires, le comte de Monte-Cristo, ont nourri, comme rarement, l'imagination populaire. En 2002, enfin reconnu, ses cendres sont transportées de Villers-Cotterêts au Panthéon.
Jeu de masques, quiproquos, amours impossibles, fidélité jusque dans la mort...tous les ingrédients sont là, augmentés si l'on peut dire par une ombre tenace de tristesse - car l'on devine que cette fois l'affaire ne finira pas trop bien. Mais ceux qui ont lu Dumas jusqu'au bout, jusqu'à Vingt ans après, jusqu'au Vicomte de Bragelonne, savent qu'il n'est jamais si grand que dans ces fins de partie où tout s'avère perdu - fors l'honneur d'avoir bellement vécu.
-
-
Nous sommes à Londres, dans les années trente. Emmeline, vingt-cinq ans, est responsable d'une agence de voyages et partage son toit avec la veuve de son frère, Cecilia. Si tontes deux sont. jeunes, jolies et célibataires, leurs caractères sont aux antipodes : l'indépendante et romanesque Cecilia fascine la timide Emmeline. Leur recherche de l'amour va naturellement les conduire sur des chemins opposés. Tandis que Cecilia se lance avec habileté à la conquête d'un héritier, Emmeline, sous l'influence de sa belle-soeur et de sa vipère de tante, tombe dans les filets d'un égoïste quadragénaire... Face au Mal, l'Innocence dispose-t-elle d'un autre recours que la Vengeance ?
-
On ne raconte pas melmoth (1820), livre-labyrinthe qui demeure comme le type achevé du roman noir : oeuvre d'un irlandais frénétique qui brosse sous nos yeux six cents pages durant, avec une ferveur dont il n'est pas d'exemple, la vie d'un "héros" tout entier voué au mal, pour qui le temps n'existe pas.
On en sort sans voix. pour la première fois ici en collection de "poche" dans sa version intégrale, ce vertigineux emboîtage de récits fascina balzac, baudelaire (qui rêva de le traduire), lautréamont, oscar wilde, antonin artaud, andré breton - et ne demande qu'à faire de nouvelles victimes.
-
1778. La guerre menée contre l'Angleterre par les colonies révoltées d'Amérique implique à présent la France, et les terribles corsaires des Isles qui multiplient leurs mauvais coups à partir de leurs mouillages secrets en mer des Antilles. Richard Bolitho se voit confier sa première corvette, l'Hirondelle : un fier voilier, servi hélas par un équipage peu habitué au combat. 1781 : La bataille de la baie de Chesapeake annonce sans ambages qu'une page de l'histoire est en train de se tourner. Un capitaine de Sa Majesté, jusqu'alors pouvait pensait qu'il se battait d'abord pour maintenir la paix sur les océans, et préserver la tranquille emprise de son pays sur le vaste monde. Cette illusion vient de se dissiper. Les hommes ne peuvent supporter sans ennui l'idée d'un monde supposé pacifié...
-
Enrôlé à seize ans à bord d'un patrouilleur chargé de donner la chasse aux nombreux " pirates " qui écument la baie de san francisco, jack met à profit sa science d'ancien braconnier - et rêve bientôt à d'autres horizons.
Quelques années plus tard (1905), il imagine, à partir de cet épisode mouvementé de son adolescence, une sorte de " roman " éclaté oú la réalité joue à cache-cache avec la fiction. patrouille de pêche - à quoi l'on a joint ici quelques récits maritimes évoquant eux aussi la jeunesse de l'écrivain - est sans doute le meilleur portique pour accéder aux grands livres marins qui suivront et qu'aucun amoureux de la mer ne peut se dispenser d'avoir lus.
-
Mémoires d'un gentilhomme corsaire ; de Madagascar aux Philippines 1805-1815
Edward john Trelawney
- Phébus
- 3 Mai 2001
- 9782859407407
Alexandre dumas considérait ce " roman vrai " comme le plus fabuleux récit d'aventures qu'il eût jamais lu...
Et alla jusqu'à l'inclure quelque temps dans ses propres oeuvres complètes ! les anglais quant à eux vouent depuis 150 ans un véritable culte à ce texte - à leurs yeux le plus grand livre qu'un britannique ait écrit sur la mer avant l'ile au trésor.
Byron et shelley s'enthousiasmèrent en leur temps pour ce personnage hors du commun, qui avait fait de l'indiscipline sa religion.
-
Morgan passe pour une sorte d'héritier de thomas hardy, douloureusement en quête de l'esprit (lui-même aimait à se dire " néo-platonicien ").
Trois de ses ouvrages en tout cas ont pris rang parmi les classiques de ce siècle : fontaine (1932), sparkenbroke (1936) - et ce portrait dans un miroir (1929), qui les avait précédés de peu. un jeune peintre à l'avenir prometteur est convié à faire le portrait de la jeune femme qu'il aime en secret. un portrait qu'il n'arrivera jamais à achever. plus qu'à l'oeuvre de thomas hardy, c'est à celle de henry james que renvoie portrait dans un miroir, aimanté de bout en bout, par cette idée, profondément " jamesienne ", que nos ratages sont à la fois la part la plus intime et la plus grande de ce que nous sommes, puisque c'est par eux que notre vie se mesure à la mort.
-
Au tout début des années soixante, trois anciennes camarades de classe se retrouvent après s'être perdues de vue un demi-siècle plus tôt. Elles s'étaient séparées d'un coeur léger l'été de leurs dix ans, en se jurant, face à la vie qui s'annonçait, de décrocher monts et merveilles.
Un demi-siècle plus tard, tout annonce qu'elles ont « réussi ». Dicey, veuve et mère de famille apparemment comblée, est devenue une drôle de vieille dame indigne, hantée par le passage du temps, Sheikie est professeur d'université, et Mumbo dirige une chaîne de magasins. Mais, se retournant sur leur passé et retrouvant alors l'absence de complaisance qui est celle des enfants,
elles ne peuvent s'empêcher de se dire qu'elles ont bel et bien raté leur vie.