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Societe Des Ecrivains
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1830. Transportées par une flotte imposante, les troupes de Charles X débarquent dans la Régence d'Alger. Deux frères jumeaux, Bernard et Beaudire, venus des bords de la Garonne, décident de suivre sur cette terre conquise aux Ottomans le jeune baron de Viannac pour y tenter avec lui l'aventure. Très vite, ils vont procéder à l'agrandissement ou à la construction des villes, au défrichement de la plaine de la Mitidja, tandis que l'armée doit affronter dans de rudes combats la résistance des populations locales que fédère avec talent l'émir Abdelkader. Peu à peu, les émigrants venus de France continuent d'affluer. Au fil des décennies ils côtoient, se mêlent, se lient et s'unissent à ceux, Arabes, Kabyles, Juifs et Koulouglis qui se trouvaient là avant la venue des Français tout comme à d'autres venus de tous les rivages de la Méditerranée. À travers ces chroniques de la « ville blanche », Didier Porot suit sur plus d'un siècle les destins parallèles de plusieurs familles des différentes communautés. Il dépeint leur trajectoire au temps des combats initiaux, de celui de la paix et des nombreuses révoltes mais surtout du drame qu'a été pour beaucoup la guerre d'indépendance. Au total il nous propose un roman choral pour une fresque ambitieuse, pleine de souffle et d'émotion, dans laquelle figurent des personnages aussi divers et complexes qu'attachants qui traverseront autant de drames que de bonheurs.
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« Ces combats quotidiens l'épuisaient et il se demanda combien de temps encore il allait pouvoir supporter un calvaire qui ne cesserait qu'avec l'arrivée des prochains congés. De plus, il savait qu'en rentrant chez lui, il n'avait plus personne à qui parler, plus personne à qui il pourrait confier ses tourments. Il trouva cela très dur les premiers temps, puis il s'habitua peu à peu à rester seul avec lui-même dans le silence de son appartement vide. La routine reprit ses droits et les mois passèrent, tous pareils, rythmés par les cent kilomètres de route, les journées interminables et les nuits sans sommeil pendant lesquelles il revivait en pensée les instants les plus marquants que ses adorables élèves lui avaient fait endurer dans la cruauté innocente qui était la leur. L'année scolaire se termina comme elle avait commencé, c'est-à-dire mal, les élèves devenant de plus en plus insupportables à la perspective des vacances toutes proches. Chaque soir, en rentrant, il se disait qu'il allait tout envoyer promener et quitter ce métier infernal. » Entre Maxime, professeur fraîchement célibataire, et le monde, un écart se creuse irrésistiblement, fatalement... et il ne cessera de s'élargir, de s'approfondir, à mesure que ses relations humaines s'avéreront toujours insatisfaisantes, toujours décevantes. Une béance de laquelle naîtront une nausée du monde, un dégoût des hommes, mais aussi la violence... oeuvre au noir qui sonde l'âme résignée et abattue d'un homme qui n'en peut plus de ses semblables, le roman de P. Gaillard tend par la même occasion à la société un miroir dérangeant, voire terrible.
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« Avoir emmagasiné tant de mots
Toute cette mémoire compressée
Dans les têtes que les barreaux serrent
Avoir vécu au moins une vie
Et en vivre plusieurs ici privé
Pour n'en choisir qu'une seule
Celle de la sortie
Celle des mots libres »
Ici s'exprime véritablement la pensée vivante et foisonnante de Jo Ros. Une pensée jaillissant au fil de la plume, et accompagnée de dessins tout aussi spontanés. Écrit dans une langue choisie et recherchée, Il reste peu de temps nous permet de suivre le processus créatif de l'auteur, où le rêve se mêle à la réalité, où les mots prennent vie. -
« Que s'est-il passé réellement ? Il ne peut s'agir d'une banale dispute entre promeneurs du dimanche. Ce serait invraisemblable. Ou alors il y a eu provocation et querelle grave. Je suggère à François d'envoyer ses propres enquêteurs sur place. En attendant, nous réfléchissons. Agression visant l'Ambassade de France à travers l'un de ses membres pris au hasard ? Possible. Si cette hypothèse est juste, c'est très grave. Agression beaucoup plus personnelle visant bel et bien Gérard et personne d'autre ? Très vraisemblable aussi. Mais il faut chercher les motifs. Le simple vol de voiture me semble à exclure vu la façon dont se sont passées les choses. D'ailleurs, il paraît qu'elle est réduite à l'état d'épave. Le colonel Prat devrait envoyer quelqu'un la récupérer dans la matinée. Il ne pourrait s'agir que de querelles personnelles, questions d'argent, de femmes... Mais s'il a des petits secrets peu avouables, il ne les racontera pas ! Reste naturellement la solution du rapport entre ses activités d'agent des services secrets français et cette tentative d'assassinat. Tout cela sent le souffre ! » 1991, la France s'apprête à rouvrir son ambassade à Phnom-Penh. L'auteur qui vient d'épouser son compagnon, nommé Attaché de Défense, arrive dans l'ex Kampuchéa. Services secrets, prise d'otages, meurtres... Elle sera le témoin privilégié du microcosme diplomatique et des intrigues tortueuses d'un État aussi corrompu que dangereux. Ses « Quatre années au Cambodge » seront une aventure tour à tour passionnante et effrayante, où l'inattendu côtoiera les désillusions, la fascination, la répulsion. Immersif et instructif, un témoignage rare et sans langue de bois.
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1936, itinéraire d'un enfant espagnol
Mari Carmen Rejas
- Societe Des Ecrivains
- 15 Mars 2015
- 9782342034875
Comment, vivant à Madrid en 1936, Paco s'est-il retrouvé en Belgique en 1939 ? Fils de républicain espagnol, il doit fuir l'Espagne au moment de la guerre civile, alors qu'il a à peine dix ans. Avant de quitter son pays, il passe pratiquement trois ans dans ce qu'on appelle alors las colonias. Comme bon nombre d'enfants, il est envoyé avec ses soeurs au début de la guerre dans ces "lieux de vacances" afin de les protéger des bombardements et des atrocités d'un conflit armé qui s'annonce avec force...
Francisco Rejas a aujourd'hui quatre-vingt-cinq ans. Il en avait sept lorsqu'il fut séparé de ses parents... Il s'est confié à sa fille, dévoilant son incroyable parcours de niño de guerra. À travers ce témoignage poignant, grande et petite histoire s'entremêlent. Celle d'une famille, celle de l'Espagne entière. Celle de la guerre, de l'exil, du déracinement, mais aussi des retrouvailles. Une page de vie saisissante pour un indispensable devoir de mémoire.
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« Marchez votre vie, Le long d'un infini... Coulez votre temps, Dans l'âme de vos élans ! Prenez et tenez bien, Vos bonheurs et vos liens, Serrez-les contre vous, Jusqu'à tout l'autre bout ! Chantez, parlez, riez, Et posez votre nez, Sur les saveurs d'amour, Fidèles liens de toujours ! » Véritable hymne à la vie, cette "Balade verticale" est un condensé de sagesse et d'exaltation où l'auteur puise son élan dans une âme à jamais rock'n'roll. Artiste complet, ce musicien confie dans ce quatrième recueil de poésie sa soif de partage, d'amitié et d'amour, nous invitant à savourer pleinement l'instant présent.
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Odile Suganas tisse ici un univers où Éros et Thanatos se disputent et son corps et son âme. Des hauts et des bas vertigineux dans lesquels la poétesse, par une écriture épurée mais ensorcelante, nous entraîne irrésistiblement.
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Sous le ciel du Midi Tome 2 : Les années rouges
André Coste
- Societe Des Ecrivains
- 1 Juillet 2016
- 9782342052817
Ça se passe là où souffle le vent d'autan... Là où la langue occitane fredonne, roule et claque. En pays ardent, gorgé de soleil où hommes et femmes fêtent Carnaval, où le temps s'égraine entre semailles et moissons... mais voilà le tocsin qui, cet été 1914, sonne la fin des battages et appelle les hommes au front. C'est alors toute la collectivité qui est prise dans la tourmente de ces «?années rouges?». Une communauté languedocienne que l'auteur célèbre avec un amour patent, dans cette superbe fresque du centenaire, à la fois réaliste, émouvante et drôle, qui découvre le sublime sous le commun.
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Le message transmis à travers cet écrit, prétend poser le principe de partir, comme solution éventuelle à ses problèmes personnels. En effet, traditionnellement, vivre ailleurs, à l'étranger en l'occurrence, est souvent perçu comme une fuite. Ainsi, il est dit que la personne emmènera ses tracas là où il ira. En un mot, il déplacera ses problèmes sans les résoudre. Ce texte considère que le départ, vers d'autres horizons, est porteur de solutions. Au moins, s'il n'apporte pas de remède radical aux maux, l'éloignement est en mesure, généralement, de générer un ressourcement, permettant d'affronter, lors d'un retour possible, le problème avec plus d'expérience, plus de moyens. En résumé, je désire faire émerger l'idée que la mouvance et le dépaysement sont susceptibles de s'intégrer, positivement, au sein de l'épanouissement et de la destinée d'une personne, au même titre que le sédentarisme, prôné comme valeur sûre, traditionnellement, en Europe.
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Politique, société, sport ou religion... Peu de sujets glissent entre les mailles d'Hervé Muzet, qui prend un malin plaisir à les passer au crible de sa plume corrosive. Électrifiant les mots comme personne, laissant libre cours à son style vif et pétillant, l'auteur s'inscrit ici dans la tradition des humoristes amoureux du français, qui savent que celui-ci recèle mille possibilités et truculences. Facétieux, ébouriffant, détonnant, voici donc un recueil qui nous entraîne sur les montagnes russes formées par un esprit adepte des acrobaties linguistiques !
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Quelques bons mots échappés de cet ouvrage : Entre Larousse et le petit Robert, Quillet votre dictionnaire préféré ? Le Graal du rentier : faire de l'or avec son argent quand il bronze... Au moment de l'âme hors, il paraît qu'on se voit en corps vivant. « - Vois-tu, dit la voix du sage, on se trompe de voie quand on ne voit pas assez loin ». Les cris vains passent souvent par des mots dits. En recrutement, ne pas confondre le top niveau et le taupe niveau. Combien d'amers ricains se demandent à propos du Mickey qu'on prend aussi pour un Dingo, par quel dessein ce Donald est-il animé ? Aujourd'hui, c'est la lutte des places qui marx plutôt bien. Paradoxes : ici la cigarrête de fumer, là, un pourboire pour manger... « Savoir ouvrir m'apporte » : triple verbe axiologique...
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Un livre auquel Yassin Elyagoubi consacra cinq années de sa vie : c'est Douleur sourde, qui évoque le conflit israélo-palestinien, un des conflits majeurs qui se perpétue au XXIe siècle. Il commence donc ses activités littéraires par Douleur sourde. Le sous-titre de l'oeuvre, « poésies en proses », amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'oeuvre de Yassin Elyagoubi. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. Même si Douleur sourde s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie engagée, attaché au langage métaphorique. En fait c'est l'histoire d'un de ces « Arabes » intégré par les mots, la culture française, qui tout à coup se souvient de ses origines mais pour se sentir en empathie avec le peuple israélien. Tout est en place pour la paix. Qu'attend-on ? Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant différents genres littéraires, Yassin Elyagoubi n'en crée pas un autre, mais tente simplement de rapprocher deux peuples : les peuples israélien et palestinien, à travers l'art et la langue française, en mariant la culture juive et la culture arabe.
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« Il existe d'innombrables quêtes du père, de non moins innombrables cultes de l'image du père, et des travaux très exégètes sur le souvenir du père... je vais apporter ma petite pierre à l'édifice : j'entreprends aujourd'hui d'écrire le roman qui va faire de mon père disparu le personnage qu'il mérite. Je ne cherche pas à connaître la vérité, je serai contrainte d'inventer car tous ceux qui le connurent ont disparu, seul Javier, son frère aîné, s'il vit encore, ce dont je doute, pourrait témoigner de choses vraies, et alors je pourrais enjamber les ponts entre les époques, choisir et ordonner les faits pour établir une vérité, biaisée mais plausible. » Successivement berger, évadé de France, prisonnier des franquistes, marin, ouvrier... Amant, mari, accessoirement père de famille... disparu de la circulation un beau jour de 1982... de la France à l'Argentine, via l'Espagne et l'Indochine, Pablo Guttiérez constitue une véritable énigme. Marie Guttiérez et son compagnon, Daniel Cordon, mènent une enquête qui les conduit du Pays Basque en Argentine à la recherche de cet homme insaisissable. Une véritable quête où l'on retrouve le goût de l'auteur pour le roman choral.
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Quand la case aux lamantins livre ses secrets...
Collectif
- Societe Des Ecrivains
- 6 Novembre 2015
- 9782342044423
Vieux-Bourg (anciennement la Case aux Lamantins), section de Morne-à-l'Eau, Grande-Terre, Guadeloupe... Il y a là un sénat, des femmes potomitan, des pêcheurs généreux... Témoignages aussi des lieux chargés d'histoire et une mangrove à préserver. On y trouve encore un esprit qui cultive le passé, et un autre qui se projette déjà dans l'avenir... Vieux-Bourg dont les habitants qui y sont résolument attachés ressuscitent et transmettent ici l'histoire, dans un ouvrage qui dit tout autant le respect que l'amour pour celles et ceux qui ont marqué ces lieux.
Petites et grandes figures, anecdotes et événements plus importants, héros et héroïnes ordinaires, traditions et gestes d'hier : ils se retrouvent dans ce "Quand la Case aux Lamantins livre ses secrets..." qui fait focus sur un bout de territoire guadeloupéen qui, pour être méconnu, n'en demeure pas moins riche. Un ouvrage d'autant plus original qu'il est l'enfant d'une communauté qui expose ici avec fierté, et aux yeux de tous, et ses souvenirs et son dynamisme. -
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Militant de base pendant la guerre froide
Serge Dounovetz
- Societe Des Ecrivains
- 13 Octobre 2008
- 9782748040067
« J'ai tenu au cours de ma vie à rassembler un certain nombre de faits que j'ai vécu. Ce recueil que j'aimerais voir lire, illustre une période de 50 ans environ et à pour titre «Militant de base pendant la guerre froide». J'ai écrit pour expliquer que la plus petite conquête sociale a été arrachée par des militants malmenés, parfois par ceux-là même qu'ils entraînaient. »
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« J'aimerais partager avec vous mon expérience, vous les passionnés de chiens de race et les nouveaux venus dans le merveilleux monde canin. Je réponds à plusieurs demandes tous les jours, au téléphone, via Internet, aux expositions canines et dans mon milieu. J'ai toujours pensé qu'il y avait une pénurie évidente d'outils à consulter pour qui veut devenir un "bon" éleveur. Les questions que l'on nous pose sont souvent de base, mais portent souvent sur les étapes de l'élevage canin. Alors voici pourquoi j'ai décidé de partager avec vous mes connaissances acquises tout au long de mon parcours d'éleveur canin. Cela vous permettra d'avoir un livre de référence afin d'y puiser quelques idées, conseils, exemples et même quelques anecdotes... » Du choix de la race à élever à celui de la lignée d'origine, des dangers de l'"inbreeding" à la socialisation des chiots, des réflexions sur la nourriture aux conseils pour construire et tenir son chenil, J. Pépin livre son savoir et ses astuces d'éleveuse, depuis 1979, de chiens de race Collie. Un véritable savoir-faire même qu'elle compulse et décortique dans un guide souvent proche du témoignage, qui souligne avec justesse que, s'il est une passion, l'élevage canin ne tolère ni la négligence, ni l'amateurisme. Une lecture indispensable avant de se lancer dans cette grande aventure et à toujours garder près de soi une fois vos premiers pas effectués !
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«?J'observe que, de même qu'à Bangkok où j'éprouvais partout une impression de déjà vu d'où découlait un étrange sentiment de "revenir à la maison", ici, je me sens parfaitement à l'aise, tout me plaît, tout me semble déjà familier, et il va sans dire que maintenant, l'utilisation des baguettes n'a plus de secrets pour moi?!?» En triant les archives de son amie Annie, Amélie de la Musardière est tombée sur la correspondance de cette dernière avec sa famille alors qu'elle se lançait dans l'aventure de l'enseignement en Asie, à la fin des années 70. Au travers de ces courriers, ce sont des facettes inconnues de son ancienne camarade de classe, d'ordinaire si sage et studieuse, qui se dévoilent à nous. Ouvrage particulièrement intime, "Professeur à Taïwan" est une magnifique histoire de découverte et de rencontre, entre une femme cherchant à fuir son destin et une civilisation qui changera à jamais sa vision de la vie.
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Bacau, Moldavie, années 1930. Les jours paisibles de la famille Lipan vont bientôt prendre fin. Le roi Carol, vénal et corrompu, solde la Roumanie aux Russes et aux Allemands avant d'abdiquer. L'été 1941, les alliances se déchirent, et la Roumanie, aux côtés de l'Allemagne, déclare la guerre au communisme arrivé à ses frontières. Ecaterina a quatorze ans, et son entrée forcée à l'internat n'est rien face aux horreurs qui l'attendent. Car après les combats, un coup d'État communiste installe une dictature qui sévira plus de quarante ans...
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