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L'Atalante
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« Cherchons la vérité, à défaut de faire régner la moindre justice. ».
Décembre 2010, Athènes, sur fond de manifestations antiaustérité.
Agent Evangelos, 60 ans, bientôt à la retraite, est devant son bar préféré, le Batman, quand on l'appelle pour une tête retrouvée sans corps. Au même moment, à la maternité, sa fi lle Andromède accouche, le voilà grandpère.
Il se rendre sur le lieu du crime, au bord du fl euve Evros, à la frontière greco-turque, en pleine zone militaire interdite.
L'aff aire est délicate : la Grèce doit construire un mur de barbelés pour empêcher le passage des migrants, et elle a besoin de l'argent de Bruxelles. Pour la hiérarchie d'Agent Evangelos « cette aff aire doit forcément être en lien avec les clandestins ». Mais la tête a été retrouvée près de l'Éros, un bordel pour soldats. Il faudra tout l'entêtement d'Agent Evangelos pour redonner son identité au cadavre et remonter le scénario de sa mort.
Le Mur grec s'achève avec le récit de Nikolaus Strom, entrepreneur allemand dans les clôtures de sécurité. En fuite, poursuivi par Agent Evangelos, il révèle une vérité qui corrobore la certitude du vieux fl ic : la justice ne règne pas. -
Le soir de la Saint-Valentin dans un quartier huppé de New York.
Stan attend sa femme Susannah pour un dîner aux chandelles. S'agit-il de lui faire plaisir, de raviver la flamme dans leur couple ? Non : le projet est de la tuer. Stanley, écrivain raté, fera-t-il meilleure carrière dans le crime ?
À travers cette comédie noire, Kenan Görgün fait le portrait d'un homme prisonnier d'un complexe d'infériorité, face à une femme qui a réussi. Oublie que je t'ai tuée est un « polamour » fleur bleue électrique. -
« Eh bien, nous ferons la fête avec des crackers asiatiques et des armes automatiques. Et alors ? C'est open bar. ».
Aujourd'hui, hôtel River Palace. Dernier étage. Douze hommes armés prennent en otage les clients du bar. Ils ignorent qu'un jeune retraité y fête son anniversaire avec ses anciens collègues flics, et la procureure Chastity Riley.
À l'extérieur, les équipes spéciales se mettent en place.
1984. Colombie, Carthagène. Henning arrive d'Allemagne pour prendre un nouveau départ. Plein de rêves, le jeune homme vivra-t-il une ascension fulgurante au pays des cartels de drogue ?
De flash-backs en introspections psychologiques, à coups d'humour et de dialogues affûtés, Simone Buchholz livre un nouvel opus sous forme de huis clos tendu.
Hôtel Carthagène est au croisement du roman noir, du film d'action et de braquage. L'autrice y explore sans indulgence une société criminelle et machiste, et fait déguster à Chastity Riley un cocktail au goût de bilan personnel. -
Alors que des voitures brûlent dans plusieurs capitales mondiales, le corps d'un homme est retrouvé calciné dans une Fiat Punto. La découverte se fait dans le quartier City Nord de Hambourg dans une rue dénommée « Mexikoring ». City Nord, c'est le quartier d'affaires construit dans les années 1960, que Chastity Riley appelle « prisons à salariés ».
Le mort, Nouri Saroukhan, était le fils d'une famille de truands mahallami. Ces tribus guerrières ont servi les Turcs de l'Empire ottoman, avant d'être exilées au Liban puis de revenir en Europe.
L'enquête s'oriente vers le passé de Nouri Saroukhan.
Adolescent, il a noué une forte relation d'amitié avec une jeune fille d'un clan subalterne, Aliza qui était battue par ses frères. La violence familiale a poussé Nouri à vouloir rompre avec son milieu. Après ses études de droit, il a travaillé dans une grosse entreprise d'assurances où il faisait beaucoup d'argent. Quant à Aliza, c'est une jeune femme moderne et indépendante qui ne rêve que de sa liberté. Nouri et Aliza projetaient de s'enfuir et fantasmaient sur le Mexique.
Qu'est-ce qui les en a empêchés ? D'où vient le tueur ?
Du clan mahallami, ou du milieu professionnel ? Simone Buchholz montre les différents visages de la criminalité.
Dans les gangs comme dans les grosses entreprises, elle s'exerce par la violence, et fait des victimes. -
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Le téléphone mobile fait aujourd'hui partie intégrante de nos vies. Tour à tour doudou, secrétaire ou confident, il sait tout de nos joies, de nos peines, de notre travail, de notre intimité et de nos secrets. Il les conserve jalousement dans sa mémoire morte sous forme de photos, de vidéos, de courriels, de fils de discussions et d'historiques de navigation.
Mon téléphone est moi. Celui qui en prendra possession deviendra moi pour tous les autres. Et quand on se rendra enfin compte de la supercherie, il sera trop tard. Pour tout le monde.
Novembre 2016. Ilya rentre à Moscou après sept années de détention dans la zone - une de ces régions de Sibérie peu peuplées où la Russie installe des camps pénitentiaires -, bien décidé à tourner la page et à reprendre une vie normale.
À peine arrivé, il est confronté à la mort de sa mère, à une fin de non-recevoir de la femme qu'il aimait et à un monde qu'il ne reconnaît plus. La nuit même de son retour, l'esprit embrumé par l'alcool et la rage chevillée au corps, il tue l'officier de la brigade des stups véreux qui, sept ans plus tôt, l'avait piégé par simple mesquinerie. Ce faisant, il récupère son téléphone portable dont il a mémorisé le code de déverrouillage.
Le lendemain, prenant conscience de la portée de son acte, et ne se donnant que quelques jours à vivre, il n'a qu'une idée en tête : rassembler assez d'argent pour offrir une sépulture décente à sa mère. Une seule solution pour repousser l'échéance de sa mort : piocher dans le téléphone volé les bribes de la vie du policier pour faire croire à tous ses contacts qu'il est toujours en vie.
Commence alors pour Ilya une partie d'échecs simultanée : il n'a pas le droit à l'erreur contre chacun de ses « adversaires », en plus de jouer contre la montre.
Commence aussi une plongée dans les tréfonds de l'âme de celui qu'il hait, mais dont il doit assumer l'identité tant bien que mal, et avec qui il finit par se confondre.
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Avec sa femme, son fils et son chien, Didier Martin, comptable, vit une période particulière. Depuis trois ans le pays a assigné ses citoyens à résidence. Les livraisons se font par drone. L'heure d'ouverture des fenêtres est programmée.
Le protagoniste raconte son histoire à la première personne. Petit à petit le lecteur comprend que son état mental est incertain. Il semble se plaire dans la seule compagnie de ses poissons exotiques.
L'homme écrit partout autour de lui, sur les murs, les meubles et les objets. Le monde extérieur est devenu infréquentable et Didier Martin s'en satisfait, lui qui aime l'ordre et le respect.
Dans le huis clos de cet appartement, un suspense psychologique se noue. Le quotidien routinier a mené à la folie. À moins qu'elle n'ait déjà été là, latente ?
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« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l'appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d'avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. ».
Place Stalingrad, Paris, l'été.
Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New York. Son père flic ne semble pas inquiet. Sa soeur vit une histoire d'amour.
L'écriture de Clément Milian restitue avec vivacité les ambiances et l'action. Le rythme nous emporte, au gré des figures de skate.
Entre impertinence et émotion, l'auteur offre une voix à son personnage.
Roman initiatique fulgurant, Un conte parisien violent montre ce qui peut arriver de terrible à une jeune fille de quatorze ans.
Clément Milian est né à Nantes en 1981.
Il est l'auteur de Planète Vide, Le Triomphant et de quelques nouvelles.
Il a vécu plusieurs années dans le quartier de Stalingrad, où se situe son troisième roman. -
Cinq femmes et demie
Francisco Gonzalez Ledesma
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 28 Septembre 2006
- 9782841723461
Palmira Canadell est morte violée puis assassinée par trois voyous. Et Méndez n'a reçu pour mission que d'assister à son enterrement. Il fera davantage en partant explorer les petits cafés, les rues étroites, les appartements et les cours intérieures où se cachent les secrets de Barcelone. Le sang coule dans la cité catalane, et des ombres y planent aussi. Méndez observe que cinq femmes se réunissent dans un bar en vue d'un tournage publicitaire : certains trembleraient s'ils savaient la vérité. Tandis que, depuis la fenêtre de sa chambre, une autre femme découvre en son nouveau voisin un tueur chargé de l'assassiner. " Voici l'histoire la plus intime de Méndez, de ses vieilles solitudes et de ses rues qui n'ont l'air de conduire nulle part. C'est aussi l'histoire secrète de six femmes (peut-être cinq et demie seulement) que leur naissance destinait à n'être que des victimes, dévorées l'une après l'autre par les hommes riches de la ville. "
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Chastity Riley est appelée au petit matin sur une étrange scène sans cadavre.
Un homme est découvert nu dans une cage, devant le siège d'un important éditeur de presse de Hambourg.
Puis bientôt, un autre homme. Pour cette affaire, la procureure Riley écope d'un nouveau partenaire : Ivo Stepanovic, membre du bureau des Affaires spéciales.
Une « troupe de spécialistes funky ». L'enquête plonge le duo dans le monde de l'entreprise et la crise financière.
Hambourg reste au coeur de l'intrigue, mais les deux nouveaux partenaires fouillent le passé et ses secrets, et partent pour une incursion en Bavière.
Comme il se doit avec Chastity, l'important se déroule la nuit, avec sa bande d'amis. Mais son univers vacille. Seuls les SMS de Faller, son ancien chef, semblent pouvoir lui offrir du réconfort.
Côté crime comme côté coeur, cet opus s'annonce surprenant, tout en restant dans la veine psychologique et sociale chère à l'autrice. Quant à Chastity Riley, elle trouve en Stepanovic un formidable collègue pour des dialogues inoubliables. Le lecteur devra encore une fois accepter d'être secoué par la narration unique de Simone Buchholz.
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Tout commence le jour où les Nouveaux Maîtres du Monde (entendez un Russe, un Américain et un Anglais) rendent visite à Arthur Keelt, célèbre spécialiste du langage qui vit presque en ermite dans les montagnes de Styrie. Les Nouveaux Maîtres du Monde ont certes libéré l'Autriche du diable, mais Keelt se méfie quand ses visiteurs lui annoncent que des extraterrestres ont laissé un étrange message dans le désert de Mojave. Seul un grand linguiste comme lui saura en déchiffrer la teneur exacte. En l'occurrence, le message dit ceci : « Vous êtes décidément trop nuls, néfastes et dangereux. On repart prendre du matériel et on revient vous péter la gueule. » Arrive une cage métallique, dont la nature est inconnue sur Terre. Et dans cette cage est enfermé un merle. Dès lors Arthur n'a d'autre choix que de chercher à comprendre ce que les extraterrestres ont vraiment voulu dire. Espionné par un beau légionnaire amateur de Karl Kraus, visité régulièrement par Greta la postière et Stûrz le paysan, Arthur discute avec le merle et échafaude tranquillement ses théories.
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Ce livre met en scène l'ascension (et la chute) d'un modeste employé d'une entreprise de placements fi- nanciers, Hendrik Busske, qui devient un gourou de la finance quand il a l'idée de proposer des séminaires intitulés « Alchimie de la fortune ». Cette idée lui est venue de la lecture d'un livre sur un alchimiste vivant au XIIIe siècle, volé chez un bouquiniste.
Le roman alterne les chapitres dans le monde actuel et au Moyen Âge, où l'on suit le parcours de la pierre philosophale découverte par l'alchimiste du roman qu'Hendrik a dérobé - il s'agirait d'une météorite qui, quand elle entre en contact avec du mercure à un haut degré de fusion, permet de fa- briquer de l'or.
Or une armure en or, qui avait été fabriquée au temps des croisades, avait-il appris dans le livre, est découverte à l'occasion d'un chantier de construc- tion... Hendrik contacte son frère, chercheur au CERN. Ce dernier a une explication rationnelle :
L'or fut produit à partir de mercure moyennant une puissante source de rayonnement - la météorite !
L'enjeu du livre est que le personnage principal va se trouver aux prises avec de vrais alchimistes et d'un ésotérisme actif : tout ce qu'il croyait être le fruit du hasard ou de son talent - sa réussite, la naissance de sa fille, le château dans lequel on lui a proposé d'habiter - va s'avérer être lié à des ma- chinations de l'Ordre des chevaliers teutoniques et des descendants des alchimistes de l'époque pour neutraliser ou utiliser la pierre.
Un roman sur le thème de la pierre philoso- phale à la fois grand public et curieusement « ma- térialiste ».
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Ombres du passé
Francisco González Ledesma
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 1 Janvier 2005
- 9782841722853
"En 1946, alors que j'étais un jeune étudiant en droit de dix-neuf ans, j'ai été saisi de l'envie, probablement fort naïve, d'écrire l'oeuvre de ma vie, et c'est ainsi que je me suis lancé dans Ombres du passé. J'écrivais la nuit et, durant la journée, j'étudiais ou faisais ce que l'on appelle aujourd'hui des petits boulots, car j'étais en plus un étudiant pauvre. La nuit, alors que je m'adonnais aux joies de l'écriture, je me disais bien naïvement, je l'avoue aujourd'hui, que je tenais là mon chef-d'oeuvre. À dix-neuf ans on a le droit d'être encore ingénu.". Singulier roman et singulier destin que celui de ce Sombras Viejas (Ombres du passé), oeuvre inaugurale d'une longue et féconde carrière littéraire que Francisco González Ledesma nous invite aujourd'hui à découvrir. Ce livre écrit par un "rouge" ("irrémédiablement rouge" aux dires de l'un des censeurs qui a fait interdire la publication du roman dans les années cinquante) fait revivre une période de l'histoire de l'Espagne que la dictature franquiste voulait gommer ou, tout au moins, présenter de façon très partiale et tendancieuse. Livre d'une génération qui a vu les espoirs qu'avait fait naître la République balayés par une terrible guerre civile et par une impitoyable et interminable dictature. Donc des années tourmentées que González Ledesma qui dans Los Símbolos, Los Napoleones et Soldados a évoqué la guerre et l'après-guerre nous invite à (re)visiter, mais, au-delà, les itinéraires politiques, intellectuels et sentimentaux de jeunes gens entraînés, dépassés et bien souvent écrasés par l'Histoire. Et par là même, Ombres du passé, outre la vision d'une époque, témoigne éloquemment de la naissance d'une écriture et d'un écrivain, extraordinaire raconteur d'histoires.
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Tristan Madec, 30 ans, navigue en eaux troubles. Sa vie a été dévastée à 15 ans par la mort de son frère jumeau lors d'une sortie de pêche sur le lac de Grand-Lieu. Depuis il s'adonne à des drogues diverses et illicites. Son fournisseur, Vanzini, l'a conquis avec un acide en vogue :
Le Batraxil permet de faire des rêves volontaires, Tristan, bien sûr, y retrouve Anton, son frère.
Au début du roman, Tristan, qui grâce au Batraxil se croit prêt à affronter ses anciens démons, a répondu à une annonce de Jean Rostand, le biologiste, qui cherche un acolyte pour attrapper des grenouille polydactyles. Au moment où ils sont sur le lac, un jeune homme qui enterrait sa vie de garçon avec des copains se noie.
Le même jour, au matin un pêcheur a été tué sur la Loire en face de chez Tristan. Le réseau de drogue, Darknet, devait éliminer cet homme qui ne voulait plus travailler pour lui. Le tueur a vu dans son jardin Tristan et croit qu'i 1 a été témoin du meurtre, il va donc chercher à l'éliminer.
Ce que ne savent ni ce tueur ni Tristan, c'est que la police travaille au démantèlement du réseau Darknet et que le fournisseur de Tristan, Vanzini, est sur écoute ...
Or, grâce à son frère qu'il retrouve au pays des rêves et des grenouilles sous le lac, Tristan va comprendre qu'il peut aider à sauver Pablo, le noyé...
D'autant que le monde des grenouilles est en pleine ébullition. La cité d'Herbadilia, qui s'est créée sous le lac sur des bases d'égalité et de solidarité entre humains et grenouilles, subit la loi d'une grenouille dictatoriale, Dark Rainette.
Des batraciens dissidents vont entreprendre, eux aussi, de sauver le tout récent noyé en prenant contact avec sa fiancée grâce au Grand Éléphant et aux animaux fabuleux du manège des Fonds marins installés en bord de Loire dans le centre de Nantes.
Pendant tout ce temps, par un jeu de cache-cache, Tristan a échappé au tueur et aux flics ...
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Ceci n'est pas un jeu
Jon Williams Walter
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 25 Février 2010
- 9782841724932
Ils sont quatre amis passionnés de jeux de rôle qui se sont connus à la fac en Californie.
Dagmar est conceptrice de jeux multimédia ; Charlie, son patron, a fait fortune avec un logiciel de gestion des opérations boursières ; Austin a prospéré dans le capital-risque ; BJ, lui, végète au service clientèle d'une entreprise d'informatique. Des rues de Jakarta en proie à un cataclysme financier jusqu'à une Los Angeles déjantée, où un mystérieux assassin frappe dans l'entourage de Dagmar, tandis que l'une après l'autre les monnaies de la planète s'effondrent, vous entrez ici dans un thriller haletant et peut-être bien...
Prophétique. Si le dernier espoir venait de la communauté des joueurs en ligne ?
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" la nuit tombe et moon attend.
éveillée. trop éveillée. parcourue de douleurs et de frissons. moon ne réfléchit pas, elle n'est plus qu'instinct et douleur ; ses souvenirs sont enfermés à double tour dans un coffret de plomb. inviolable. elle est aux limbes de l'existence, n'a plus vraiment sa place parmi les vivants, n'est pas tout à fait prête pour la mort. tant qu'elle lutte encore. " moon est une enfant.
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Le livre raconte l'échappée solitaire d'un coureur sur une étape des Landes et ce qui se passe dans sa tête tout au long de cette longue échappée. C'est un coureur de Dunkerque car on sait bien que c'est le Nord et la Bretagne qui fournissent les cyclistes et les boxeurs. Les sports durs !
Le titre fait référence aux notions de braquet et de développement. À savoir le rapport entre la roue dentée solidaire du pédalier (le plateau) et les petites roues dentées solidaires de la roue arrière (les pignons). Plus le rapport est grand, plus on parcourt une longue distance.
C'est un livre qui continuait à se vendre en librairie à 100/150 ex. par an. Il a donné lieu à deux adaptations au théâtre, dont une avec le comédien Jacques Bonnafé qui a connu un grand succès. Après la publication du livre, Jean- Bernard Pouy est devenu une référence dans le milieu sportif. Il a même été invité à commenter le Paris-Roubaix.
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« Au Sénégal, tout paraît simple, même le casse d'une banque. Il n'y a qu'a pousser la porte... Si on m'avait dit que je tenterais le coup avec une blonde carénée comme un catamaran et son type, un de ces petits blancs perdus dans les mirages de l'Afrique, j'aurais rigolé... Aujourd'hui, je ne rigole plus. L'inspecteur Samba Ndieye est à mes trousses, avec sa R 8 déglinguée et son adjoint rasta.
Finalement, rien n'est simple au Sénégal... surtout quand on est un toubab et qu'on cherche la route de Mandalay. » Richard Canal est un des romanciers majeurs de la science-fiction française. La Route de Mandalay est son premier roman noir.
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Los Napoleones
Francisco González Ledesma
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 28 Août 2001
- 9782841721832
- Nous, la guerre civile, nous l'avons perdue une fois ; toi, tu la perds tous les jours.
- Ne sois pas ridicule ! Qui donc l'a gagnée ?
- Les Napoleones !
- Les quoi... ? Que veux-tu dire par là ?
- Vous, ce sont les « Luises » qui vous ont soutenus... Mais vous n'aviez pas compté sur une nouvelle force, les « Napoleones » ; ce sont eux qui marqueront cette Espagne que tu n'aimes pas... Il existe une nouvelle classe industrielle et commerçante qui a su acheter l'avenir, et le vrai vainqueur de la guerre, c'est elle !
« ... Ce roman est donc l'histoire de gens que j'ai connus ; j'ai été témoin de leurs manigances dans leurs bureaux et parfois de leur mort dans leur lit. Je les ai appelés los Napoleones car ils ne pouvaient se réclamer d'aucune légitimité, ils avaient commencé très bas et ils finirent par n'avoir comme credo que leur seule ambition. Ils estimèrent que leur pays et leur liberté étaient à jamais écrasés, ils perdirent leurs idéaux - pour autant qu'eux ou leurs pères en aient jamais eu - et ils firent de l'argent le bien suprême. Leur histoire est celle d'une gigantesque corruption morale, mais on ne peut nier qu'ils ont développé leur pays ; à mon grand regret, les ans m'ont appris qu'en général les bons écrivent des poèmes ou des paroles de chansons, alors que les méchants ouvrent des commerces, créent du travail et savent choisir la meilleure terre, non pas pour y mourir mais pour y planter leur semence... » De 1934 aux années 60, à travers les destins croisés d'une douzaine de personnages de tous les horizons sociaux, voici l'âme et l'histoire de Barcelone par celui qui ne cesse d'en être le chantre passionné.
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Jerry Beche devrait être mort.
Il vit seul depuis dix ans sur une Terre dévastée par une attaque virale foudroyante, quand on vient le sauver. On le kidnappe, plutôt. Puis on l'entraîne à endurer les pires épreuves et on l'affecte à une équipe d' « éclaireurs », tous ayant survécu à la fin violente de leurs mondes respectifs. Ils ont été recrutés par une organisation appelée « Autorité ».
Le corps des Éclaireurs est chargé d'explorer systématiquement des Terres parallèles où l'Humanité s'est éteinte, sur lesquelles ils récupèrent des armes et des informations.
Mais quelle est donc cette « Autorité », la mystérieuse organisation qui a sauvé Beche et ses compagnons survivants ? Comment a-telle accès aux autres fils temporels ? Et pourquoi a-t-elle besoin d'instruments de mort ?
Alors qu'il obéit tant bien que mal à ses nouveaux maîtres, Jerry en vient à se méfier de ses compagnons.
Ils forment une drôle d'équipe, leurs motivations sont loin d'être claires, et des accidents commencent à gangrener leurs missions. Jerry soupçonne l'Autorité de leur mentir, et des membres de l'équipe de l'espionner.
La situation dangereuse déjà va virer à la catastrophe, mais à qui peut-il faire confiance ?
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Intégrale des pièces radiophoniques Tome 4 ; en parlant du diable et autres pièces de guerre
John dickson Carr
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 29 Avril 2009
- 9782841724611
Voici le dernier volume de l'oeuvre radiophonique intégrale de John Dickson Carr. Il reprend la totalité des dix-neuf pièces qui constituent ses travaux de guerre et pièces de propagande écrits pour la BBC, complétés, en première partie, par les huit épisodes de la série historique En parlant du diable.
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« - Pourriez-vous tuer une femme blonde ?
Lançon pâlit, s'agite sur son siège, répond d'une voix sourde :
- Ça dépend des circonstances.
- Mais vous ne dites pas non.
Lançon détourne le regard et ne répond pas. » 2033. Dans la jungle urbaine d'un Marseille surpeuplé, un tueur s'attaque aux femmes blondes. Pour l'inspecteur Canavese chargé de l'enquête, le cauchemar peut commencer.
D'autant que son supérieur lui impose bientôt la collaboration de sa bête noire : un marginal instable et louche, un peu dealer, un peu escroc, et qui a le don de le mettre en rogne. Mais dont les méthodes instinctives sont parfois saisissantes.
Dans le prolongement de L'Ombre du chat, le second roman de Paul Borrelli.
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