La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un «New Deal» vert.
« Voir un lien entre la pollution de l'air, la biodiversité et la covid-19 relève du surréalisme, pas de la science ! », affirmait Luc Ferry en mars 2020. Voilà un philosophe bien mal informé. Car, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques tirent la sonnette d'alarme : les activités humaines, en précipitant l'effondrement de la biodiversité, ont créé les conditions d'une « épidémie de pandémies ».
Mobilisant de nombreux travaux et des entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, Marie-Monique Robin apporte enfin une vision d'ensemble, accessible à tous. Le constat est sans appel : la destruction des écosystèmes par la déforestation, l'urbanisation, l'agriculture industrielle et la globalisation économique menace directement la santé planétaire.
Et si, plutôt que la course vaine aux vaccins ou le confinement chronique de la population, le seul antidote était la préservation de la biodiversité ?
Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges... À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de porter notre attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Edition enrichie. Et préface inédite attendue de Richard Powers.
Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une immense altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de «manières d'être vivant».
Après le succès d'"Être un chêne", il est temps de lire "Et si on écoutait la nature ?", le livre de Laurent Tillon qui nous invite, avec érudition, empathie et rigueur scientifique, à l'intelligence écologique au sein même des villes. Dans les jardins, les parcs publics, les rues, mais aussi dans les transports, il montre qu'il est possible de se relier avec simplicité aux arbres, fleurs et plantes, aux animaux, insectes et oiseaux, de comprendre le langage du monde sauvage et de bénéficier des pouvoirs de la nature. Après tout, ouvrir nos sens à la biodiversité, savoir écouter le vent, les hêtres, les passereaux, les écureuils ou les chauve- souris, n'est-ce pas aussi une manière de réapprendre à écouter l'autre ?
Après un coup de tonnerre du destin, Édouard Cortès choisit de se réfugier au sommet d'un chêne, de prendre de la hauteur sur sa vie et notre époque effrénée.
À presque quarante ans, il supprime ses comptes sur les réseaux sociaux et s'enfonce dans une forêt du Périgord. Là, dans une cabane construite de ses mains, il accomplit son rêve d'enfant.
Ce printemps en altitude et dans le silence des bois offre une lecture de la nature qui ne se trouve dans aucun guide ou encyclopédie. Afin de renouer avec l'enchantement et la clarté, l'homme-arbre doit couper certaines branches, s'alléger et se laisser traverser par la vie sauvage avec le stoïcisme du chêne.
Notre vieille Europe est l'un des continents qui ont le plus tôt souffert des activités humaines. Tout semblait perdu, mais c'était sans compter sur la résilience de la vie sauvage : aujourd'hui, de nombreux espaces délaissés se reboisent spontanément et reprennent vie. Le réensauvagement est à l'oeuvre, efficace, rapide, surprenant. Dans tous les milieux, la faune est de retour. D'ici à 2030, sur l'ensemble de l'Europe, ce sont 30 millions d'hectares qui vont ainsi s'offrir à la vie sauvage, l'équivalent de 30 fois le parc national de Yellowstone, aux États-Unis ! L'Europe des territoires protégés va ainsi bénéficier, elle aussi, des effets positifs du réensauvagement !
La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme, qui saccage le service public de la santé, détruit les écosystèmes et aggrave les inégalités, plongeant des dizaines de millions d'humains dans la misère.
Plutôt que de se remettre en cause suite à la crise financière de 2008, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l'avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l'intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l'humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d'un apartheid généralisé.
Il faut rejeter cette vision mortifère. L'oligarchie est aujourd'hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte.
Hervé Kempf
La crise climatique est au centre de l'actualité de notre planète. Elle fonde les politiques nouvelles qu'il faut d'urgence mettre en oeuvre et constitue un défi vertigineux pour les générations futures. Souvent perçue comme trop technique ou complexe, la transition énergétique est pourtant au coeur des solutions et nécessite des données, des analyses et des interprétations étayées.Cet ouvrage collectif vise à «jouer cartes sur table» en croisant les éclairages fournis par l'économie, l'histoire, les relations internationales et la science politique. En douze chapitres, des universitaires français et européens, de générations et de disciplines différentes, proposent une synthèse des réflexions actuelles sur la transition énergétique en France et dans le monde.Un ouvrage du Groupe d'études géopolitiques, dirigé par Michel Derdevet, coordonné par Clémence Pèlegrin, avec la participation de Christophe Bonnery, Dirk Buschle, Joseph Cacciari, Pierre Charbonnier, Anna Creti, Charlotte Gardes, Patrice Geoffron, Sophie Hou, Carlo Invernizzi Accetti, Jan Horst Keppler, Annabelle Livet, Nicolas Mazzucchi, Angélique Palle, Jacques Percebois, Christian de Perthuis, Boris Solier, Aurianne Stroude, Simone Tagliapietra et Jean-Baptiste Vaujour.
L'humanité détient une arme secrète : son cerveau. Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus !
Le livre du film réalisé par Cyril Dion et Mélanie Laurent. Un voyage dans dix pays, des dizaines de solutions pour construire le monde de demain.
Pendant plus de cinquante ans, au sud de Manhattan, l'île de Staten Island a accueilli les ordures de la ville de New York. Plus de 29 000 tonnes de rebuts se déversaient chaque jour dans cette décharge à ciel ouvert, visible de l'espace. Fermée en 2001, Freshkills ne rouvrira qu'en 2036 - une fois reconvertie en gigantesque « parc récréatif ».
Camouflée. Refoulée. Aseptisée.
Que dit d'une société le traitement de ses déchets? Ne vivons-nous qu'en surface ? Une promenade hantée et poétique parmi les impensés de la consommation - les pôles invisibles de notre monde.
Dans ce livre urgent et faisant autorité, Bill Gates présente un vaste plan, pratique et accessible, sur la manière dont le monde peut parvenir à zéro émission de gaz à effet de serre à temps pour éviter une catastrophe climatique.Bill Gates a passé une décennie à enquêter sur les causes et les effets du changement climatique. Avec l'aide d'experts dans les domaines de la physique, de la chimie, de la biologie, de l'ingénierie, des sciences politiques et de la finance, il s'est interrogé sur ce qui doit être fait pour éviter un désastre environnemental annoncé. Dans ce livre, il explique non seulement pourquoi nous devons travailler à un objectif zéro carbone pour lutter contre l'effet de serre, mais il détaille également ce que nous devons faire pour l'atteindre.
François Couplan, ethnobotaniste de renom, nous invite à un fascinant voyage avec les plantes, à travers les lieux et les cultures. Depuis de nombreuses années il parcourt la planète, et explore les différentes manières d'entrer en relation et de vivre avec elles. Voici une odyssée précieuse qui nous entraîne de découverte en surprises dans le monde fascinant des végétaux. «« »«Sincèrement, que pensez-vous des plantes ? Vous les aimez ? Vous les détestez ? Vous les mangez ? Elles vous laissent indifférent ? Quoi qu'il en soit, elles sont là, partout autour de vous - et je pense qu'elles peuvent changer votre vie. » «Comment ? Laissez-moi tout d'abord vous emmener à leur rencontre. Et ouvrez grand vos oreilles... car les plantes parlent à ceux qui savent les entendre.» «Le monde végétal est fascinant : je l'explore depuis toute une vie sans cesser un instant de m'en émerveiller. Je vous propose ici de découvrir les extraordinaires secrets des plantes et la longue et tumultueuse relation que l'homme entretient avec elles. Une aventure commune qui façonne son histoire depuis la nuit des temps...» François Couplan
Passant en revue tous les grands milieux naturels français, de la montagne à la mer, cet ouvrage propose un éventail de solutions simples afin de ménager une place pour le bien-être et l'épanouissement de tous, hommes, plantes et animaux.
Sans renier la gravité des constats, Éric de Kermel défend l'idée que la joie est un formidable levier pour ceux qui inventent une façon d'habiter la terre autrement. L'écologie joyeuse n'est pas un objectif, c'est un chemin.À l'écoute du cri de la terre, elle amène à vivre d'une nouvelle manière le lien au vivant, aux autres et à soi-même. Au-delà des menaces, le moment que nous vivons est une chance de recommencement, pour tous et pour chacun d'entre nous.Cet ouvrage, qui prend le contrepied d'une certaine forme de désespérance, invite à faire confiance aux générations nouvelles qui mobilisent le meilleur afin de créer un monde futur désirable.
Parler aujourd'hui d'écologie au singulier n'a guère de sens tant les mouvements qui s'en réclament sont multiples et opposés.De fait, l'écologie se divise désormais en sept grands courants:les «effondristes», qui tiennent la catastrophe pour inévitable; les alarmistes révolutionnaires, héritiers de la critique marxienne du capitalisme, qui plaident pour la décroissance, comme les écoféministes, les décoloniaux et les véganes, qui considèrent la lutte pour l'environnement comme indissociable de celle pour le droit des femmes, des colonisés et des animaux; les réformistes, qui pensent au contraire que la solution se situe dans la croissance verte et le développement durable. Viennent enfin les partisans de «l'écomodernisme» et de l'économie circulaire, que je défends ici.Ce livre analyse les idées, les convictions et les propositions qui animent ces différents mouvements, mais propose aussi une alternative écomoderniste à l'écologie punitive, une vision du monde qui esquisse enfin un grand dessein enthousiasmant pour une humanité réconciliée avec elle-même comme avec sa planète.L.F.
Cet ouvrage, qui confronte les derniers acquis de la science aux traditions ou croyances relatives aux arbres, montre combien ces de rniers contribuent à "enchanter" le monde et combien notre futur est lié au leur.
Ce livre est une enquête documentée sur l'industrialisation des forêts françaises et les nouvelles menaces que font peser la « croissance verte » et la transition énergétique sur ces territoires. Il analyse notamment les logiques à l'oeuvre dans l'extractivisme forestier à outrance : surmécanisation, dégradation des sols, monoculture résineuse, destruction des savoir-faire, perte de sens du métier, financiarisation... Sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique et de production d'énergie verte, des industriels veulent « mettre au carré » la forêt, la rendre productive et rentable. En parcourant la France à la rencontre des acteurs de terrains, Gaspard d'Allens s'est demandé comment nous pourrions collectivement nous réapproprier la forêt, son devenir, et inventer une autre voie que celle de l'industrialisation.
Gaspard d'Allens
Nul besoin d'être Crusoé, Guillaumet ou Shackleton pour s'intéresser aux gestes qui sauvent :
L'adepte de la survie est avant tout un pragmatique, avide de savoir, désireux d'éprouver le dépouillement et de renouer avec la nature. Il recrée un univers habitable au sein d'un milieu apparemment hostile. Plantes, animaux, géographie, météorologie... tout est matière à curiosité car tout deviendra utile pour bâtir un feu, construire un abri, trouver sa nourriture. Et quand le matériel manque, les techniques ancestrales des Inuit, des Indiens d'Amazonie ou des Bushmen d'Afrique australe prennent le relais, avec l'adaptation, l'initiative et l'audace pour guides. Collapsologues, survivalistes, écologues ou pratiquants de la survie douce, tous recherchent l'équilibre et l'harmonie perdus.
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, le temps nous semble venu de faire appel à l'insurrection et à la fédération des consciences pour mutualiser ce que l'humanité a de meilleur et éviter le pire.
"Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c'est à l'insurrection et à la fédération des consciences que je fais aujourd'hui appel, pour mutualiser ce que l'humanité a de meilleur et éviter le pire. Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l'ampleur des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l'essentiel dues à nos grandes transgressions.
Par "conscience", j'entends ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l'égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir." P. R.
Comment le climat des mille dernières années a-t-il évolué ? Les calottes de glace sont-elles éternelles ? En quoi le changement produit par l'homme est-il inédit ? Les énergies éoliennes et solaires vont-elles sauver le climat ? La France est-elle un bon élève ?
La température a augmenté d'1,2 °C en moins d'un siècle. Le niveau marin planétaire grimpe. Les vagues de chaleur battent des records, la biodiversité est durement touchée. Pourtant, depuis le premier rapport du GIEC puis la convention-cadre de l'ONU en 1992, c'est l'inertie. Parce que les politiques à déployer réclament des transformations d'une telle envergure qu'elles se heurtent à des intérêts puissants et à nos modes de vie. Voici 100 clés indispensables pour comprendre l'évolution climatique de la Terre et les risques concrets pour nos sociétés.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse. Mais nous manquons d'outils pour penser cette ère de l'Anthropocène.
Avec intelligence et humour, Morton nous libère des discours bien-pensants qui servent surtout à soulager les consciences et verdir les programmes électoraux.
La Pensée écologique, c'est apprendre à penser différemment : s'affranchir du concept de Nature, voir grand (global plutôt que local), reconnaître les hyperobjets (le plastique ou la biosphère), prendre conscience de l'étrange étrangeté du monde et des liens de tout avec tout.
De Darwin à Blade Runner, de Wordsworth à Björk ou Levinas, Morton nous offre un texte radical, accessible et totalement nouveau dans le champ de l'écologie.