Latitude Mer revient dans un numéro 2 pour convier les amoureux du grand large, du sable blanc et des eaux turquoise à un deuxième voyage. Destination la Grèce ! Au coeur de la méditerranée, à la rencontre des mers ionienne, Égée et libyenne, elle nourrit les imaginaires des Français qui se délectent sur ses plages chaque été. Mais c'est au coeur de destinations secrètes que nous convie cette deuxième livraison du premier mook maritime. Au fil d'une navigation autour de la Grande bleue, nous sommes aussi invités à la découverte des terres qui l'entourent, riches d'une histoire et d'une tradition millénaires, mais aussi enjeu stratégique pour la Turquie, la Russie, la Chine et la France. L'occasion d'une traversée littéraire jalonnée de textes d'écrivains grecques qui ont voué leurs vies à la mer, comme Nikos Cavaillès, d'entretiens sur la philosophie grecque de la mer, d'un reportage sur les traces de Léonard Cohen à Hydra ou de récits où se mêlent vagues et rock'n'roll, car la musique pulse encore mieux au coeur de la tempête. Enfin, parce que l'Océan est notre avenir, une partie de ce numéro sera aussi consacré à l'environnement et la recherche biologique marine avec des reportages in situ (station de Roscoff, service hydrographique de la marine) sur les principaux sites de la recherche maritime française. Croisant récits littéraires, reportages, entretiens, portraits, sous toutes les latitudes, ce numéro convie à nouveau écrivains, scientifiques, photographes, navigateurs, et philosophes. L'Océan nous intéresse dans tous ses états et sous tous ses angles de navigation. On retrouvera également les rubriques comme « L'hôtel à la plage », et découvrira des entretiens avec des chanteurs et des histoires folles, comme celle d'un piano à queue mystérieusement retrouvé sur une plage du Sud-Ouest....
Comment le voyage itinérant permet de se reconnecter à la nature ? À sa propre nature (rythme biologique plus lent, écoute de ses sensations liés au corps en mouvement, recentrement sur les besoins physiologiques et minimalisme), à la nature des autres vivants (en suivant le rythme des chevaux, des ânes...), à l'environnement naturel (en devant s'adapter à la météo, aux ressources disponibles dans la nature (eau, bois, plantes comestibles...). Et pourquoi tout cela est important ? Et si le voyage amènait à comprendre l'environnement, à se connaître soi-même, à se concentrer sur l'essentiel...
Depuis les plantations d'arbres qui quadrillent la Montagne limousine, la revue Z s'attaque à la sylviculture industrielle qui détruit les sols comme les corps des personnes qui y travaillent. Avec celles et ceux qui se battent pour des usages populaires et collectifs des forêts, on tente de faire entendre des voix trop souvent recouvertes par le vacarme des machines.
Nous vivons une époque à la fois tourmentée et extrêmement créative, où tout s'accélère. En Mutation explore les bouleversements à l'oeuvre et rencontre celles et ceux qui pensent et créent le monde de demain. Chaque numéro, organisé en trois temps forts, s'attache à un sujet précis, en donnant à lire et à voir des positions, des expériences ou des initiatives très différentes, parfois paradoxales. L'objectif est de rendre compte de toute la complexité de l'action, d'y réfléchir et d'en débattre, tout en s'appuyant sur l'expérience des pionniers.
En mutation est coéditée par L'Obs et Rue de l'échiquier.
Elle sera diffusée par abonnement et en librairie à partir d'octobre 2021.
Le magazine Socialter revient avec son Hors-Série N°13 dont la rédactrice en cheffe est Corinne Morel Darleux. Il nous faut sortir de l'impasse de toute urgence, et le choix se ramasse désormais en cette formule : l'écologie ou la mort. Mais encore faut-il savoir où aller, rouvrir un horizon vers lequel nous diriger. A quoi ressemblerait cette société écologique que nous sommes de plus en plus nombreux à appeler de nos voeux ? Dans ce hors-série, Socialter entend par petites touches impressionnistes, esquisser cette société désirable, respectueuse des équilibres écologiques, où nous pourrions vivre (mieux) et prospérer. Utopies concrètes, rêves collectifs, manières d'être au monde... Socialter et Corinne Morel Darleux prendront les pinceaux pour tenter d'offrir aux lecteurs et lectrices de nouveaux horizons.
La question du vivant est aujourd'hui particulièrement critique, à l'époque du réchauffement climatique, de la disparition progressive de très nombreuses espèces, de l'accroissement démographique et des conséquences que celui-ci peut avoir sur la faim dans le monde. En reprenant ce quasi-mot d'ordre, «Vivants d'abord», que le peintre Zao Wou-Ki avait écrit en mai 1968 sur l'estampe offerte aux étudiants de l'école nationale des beaux-arts en lutte, nous voulons non seulement réfléchir aux moyens nécessaires pour résister à la destruction de la planète et à la mort, mais aussi prendre du recul sur le présent immédiat en retrouvant certaines filiations qui ont permis de nouvelles réflexions et pratiques.
Nous réaffirmons ici la dimension proprement politique de la question du vivant et des relations au vivant. L'enjeu est d'inventer un nouveau monde face aux défis de ce siècle. Mais inventer, c'est aussi savoir préserver, imaginer ce qui peut être à partir de ce qui est, et se donner les moyens d'y réfléchir de la meilleure façon. Ce numéro des Carnets du paysage, en coordination avec la manifestation «La Préséance du vivant» de la deuxième édition de la Biennale d'architecture et de paysage d'Île-de-France, entend y contribuer.
C'est au moment où se décident en France les orientations politiques de la décennie critique pour le climat, la justice sociale et la démocratie, dans un contexte mondial des plus instables après deux années de pandémie, que la revue PROPOS pour une République écologique initie, dans ce deuxième numéro, une réflexion sur ce que pourrait être une écologie régalienne. Il ne peut y avoir de véritable passage à une société écologique sans changement de République. Il est dès lors indispensable de se pencher de façon systémique sur l'architecture de l'État, les institutions, le fonctionnement de l'économie, la place de l'éducation, la santé, l'armée, la réaffirmation de l'État de droit, des libertés, de l'égalité et de la sécurité des citoyen·nes et de la nature, comme autant de moyens de construire une société viable et résiliente.
La République écologique est le cadre nouveau adapté au XXIe siècle qui place l'intérêt commun, dans les limites planétaires et la solidarité entre les humains - mais aussi avec le milieu naturel -, au coeur de l'organisation de l'État, préserve l'ensemble du vivant, lui donne des droits, garantit l'égalité et la justice dans la multi-culturalité et la diversité des territoires où s'exerce une démocratie renouvelée.
Articulés autour des missions régaliennes de l'État et des leviers pour une transformation des institutions, les sujets abordés ici cherchent à tracer le chemin qui donne toute sa place à la puissance publique dans la transformation écologique, sociale et démocratique de la société. De nombreuses personnalités de talent, reconnues dans leurs domaines, expertes, souvent engagées et toujours enthousiasmantes, ont bien voulu contribuer à éclairer cette réflexion et rédiger des textes pour ce nouveau numéro de la revue PROPOS. Ainsi, Arié Alimi, Félix Blanc, Laure Bonnevie, Kassim Bouhou, Céline Cael, Carolina Cerda-Guzman, Céline Danion, Patrick Farbiaz, David Flacher, Alain Fournier, Jérôme Gleizes, Claire Lejeune, Noël Mamère, Dominique Méda, Philippe Meirieu, Timothée Parrique, Frédéric Pitaval, Laurent Reynaud, Lucile Schmid, François Thiollet ont participé, à nos côtés, à décrire ce que pourrait décider, et comment, un État écologique.
Ce premier numéro de la nouvelle formule des Carnets du paysage s'intéresse à la marche : que signifie le regain d'intérêt dont elle bénéficie ? Que nous apprend-elle sur notre rapport au temps, à la performance, et surtout sur notre présence au monde et au paysage ?
Pour un changement de CAP radical , écologique et solidaire.
Créé en 2007 sous l'impulsion de Pierre Rabhi et quelques proches, le mouvement Colibris se mobilise pour la construction d'une société écologique et solidaire, où le vivant est au coeur de chacune de nos décisions.
Notre mouvement se base sur la philosophie suivante : nous pouvons toutes et tous faire notre part en nous engageant dans une démarche de transition à la fois individuelle et collective. Aujourd'hui, il nous semble également nécessaire d'engager un changement d'échelle, dans lequel transition écologique et justice sociale sont indissociables, et d'aller l'expérimenter dans les territoires avec tous les acteurs qui les composent.
Ainsi, pour y contribuer, nous nous sommes donné pour mission d'inspirer, de relier et de soutenir les individus, les collectifs et les territoires afin d'engager notre société dans un changement de cap à 90° : radical et systémique.
Parce que nous avons la conviction qu'ensemble, nous pouvons écrire l'histoire que nous voulons vivre, nous souhaitons contribuer à l'émergence de ce nouveau récit racontant la transition écologique et sociale que des milliers de personnes inventent déjà chaque jour, et donner envie à toutes les autres de rejoindre l'aventure. C'est avec cette ambition, un peu folle, que nous vous présentons 90°, la revue pourpenser et raconter ce changement de cap.
Dans chaque numéro, consacré à un sujet essentiel de notre vie quotidienne, nous allons mettre en lumière de nouvelles façons de vivre, de travailler, de faire société, de penser et d'agir.
Comme une invitation au voyage...
Ous la dénomination apparemment politique et scientifique de collapsologie, l'effondrement de la société thermo-industrielle est conçu comme la baisse rapide et irréversible de certains services de base fournis à l'ensemble de la population et (parfois) garantis par la loi : air respirable, eau potable, alimentation, énergie, ramassage et traitement des déchets, sécurité, télécommunications, mobilité, etc. Dans ce dossier, il s'agit d'étudier la réalité et les composantes des courants effondristes et de comprendre pourquoi ils ont une audience. Est en cause une tension entre, d'une part, le besoin de « rendre le monde disponible », c'est-à-dire d'en contrôler toutes les dimensions, de recourir à des moyens de ce contrôle pouvant aller jusqu'au transhumanisme, autrement dit jusqu'à la construction de l'homme-machine, avec le risque corollaire, celui d'une perte de capacité de renouvellement de la pensée. Et, d'autre part, le constat de pouvoirs globaux, insaisissables, ce dont « l'incertitude », l'effondrement des « règles » de protection seraient une traduction - d'où l'obsession de la sécurité et la haine de « l'étranger parmi nous ». Simultanément, des références à Kropotkine, et plus près de nous à Alexandre Grothendieck et au mouvement Survivre et Vivre, reprennent de la vigueur et trouvent de nouvelles filiations. Un paradoxe nous est posé : les collapsologues occupent dans la Cité la fonction traditionnelle de prophètes de malheur, dégagée de référence religieuse explicite ; mais cette fonction reste essentielle. C'est ainsi que l'écologie politique est confrontée à son rôle en matière de pensée critique. Quelle en est l'actualité ? Telle est la question essentielle que pose ce dossier.
"Première revue d'écologie intégrale sur le thème de l'habitat avec un cahier central sur l'écologie.
Les artisans sont-ils le dernier mot d'une civilisation qui ne sait plus faire grand-chose de ses mains ? Maçons, ébénistes, charpentiers, métiers de bouche, cordistes suspendus aux murs de Notre-Dame de Paris, la rédaction est allée donner la parole à ces résistants du tout-en-série. Un grand dossier stimulant."
Réchauffement, effondrement, anthropocène...
Une nouvelle ère d'incertitudes semble s'ouvrir.
Afin d'y voir plus clair, ce dossier revient sur l'histoire climatique de l'Antiquité jusqu'à la fin du XIXe siècle en Europe occidentale. À la croisée de l'histoire, de la géographie et des sciences de l'environnement, il offre au lecteur de changer d'échelle temporelle et de prendre du recul pour tirer les précieuses leçons des temps passés.
Quand ils arrivent en ville...
La question de la place de la nature sauvage dans les villes s'est imposée ces dernières années comme un enjeu écologique - les villes, en France et en Occident plus largement, se dotent de plans d'action pour prendre en compte la faune sauvage dans le développement urbain - mais aussi comme un enjeu culturel - les habitants des villes expriment une sensibilité de plus en plus forte à la nature dans les métropoles - et enfin politique. Concilier développement urbain et nature sauvage en ville ne va pas de soi et soulève des enjeux de cohabitation entre les activités humaines et le maintien d'espaces non bâtis, de trames écologiques et d'espèces sauvages qui trouvent dans les villes un refuge alors que la qualité et la superficie de leurs habitats naturels diminue.
Ce numéro proposera une réflexion à la croisée de ces problématiques, avec des analyses de chercheurs et chercheuses en sciences humaines, architecture, urbanisme, en écologie scientifique, des acteurs de terrain et des artistes.
Les arbres font depuis toujours partie de nos paysages et de notre vie: vénérés, taillés pour fournir matériau et bois de chauffage, plantés pour embellir nos lieux d'habitation, changés en oeuvres d'art, ils imprègnent notre imaginaire comme notre quotidien.
La région des Pays de la Loire recèle de nombreux arbres emblématiques, comme le châtaignier d'Abbaretz ou les mystérieux arbres fossilisés de Brière, mais aussi les mini-forêts contemporaines, plantées dans les interstices de la ville, ou certaines oeuvres d'art visibles dans les musées et l'espace public.
Ce numéro de 303 s'attache à retracer le rôle des arbres dans les domaines les plus divers, abordant successivement leur aspect patrimonial et historique, la façon dont ils influencent l'activité des humains et leurs modes de pensée, dans les sciences comme dans les arts. Avec comme fil rouge cette double question : quelle est aujourd'hui notre relation aux arbres, et comment pouvons-nous faire d'eux nos alliés pour favoriser le vivant ?
Quand les animaux rivalisent avec les architectes !
Comment les animaux construisent-ils leurs habitats ? Comment y vivent-ils, en couple, en famille ou en société élargie ?
Pour y répondre nous nous intéresserons à des espèces et des milieux divers : les termites, les castors dont les architectures façonnent le paysage, les rats des moissons qui tissent leurs nids en hauteur entre deux épis, les républicains sociaux, dont les nids peuvent loger plusieurs centaines d'individus... Ce numéro sera consacré aux architectures animales dans la diversité de leurs formes, de leurs modes de construction et de leurs fonctions. En les observant, nous chercherons à mieux comprendre les relations entre congénères ou entre espèces.
Comment, nos architectures humaines peuvent-elles s'adapter aux présences animales ? Comment leurs manières d'habiter nous inspirent-elles ? Ce numéro accompagnera l'exposition de l'artiste Eva Jospin, qui proposera une carte blanche au musée de la Chasse et de la Nature en octobre 2021 et sera au coeur d'une saison thématique sur les architectures naturelles dans la programmation du musée.
Quelle émotion indescriptible que celle ressentie devant une biche gracieuse s'élançant dans la lande, ou le vol puissant d'un autour des palombes traversant le ciel ! Quel pur plaisir que celui que procurent les effluves d'ajoncs en fleurs, le chant des oiseaux, ou le simple souffle du vent dans les branches ! La nature est un émerveillement permanent, que les auteurs de Glaz aspirent à vous faire partager. Leur passion est communicative, laissez-vous emporter...
Il y a des basculements en cours qui sont susceptibles de produire des effets qui permettent potentiellement de structurer une alternative civilisée au capitalisme. Au coeur de la construction de cette possible alternative se trouvent des « espaces libérés », à la fois porteurs et produits par ces basculements. Ce sont des lieux où sexpérimentent les vertus de lentraide et se déploie une capacité collective à faire par soi-même, en se déprenant autant que possible des circuits capitalistes et des institutions existantes. Ils constituent des bases à partir desquelles on peut jeter des ponts vers dautres luttes et accentuer le combat contre la tyrannie économique grâce à la dimension réticulaire de ces expérimentations.
«Yggdrasil» est un mook, magazine-livre trimestriel, qui traite des questions liées à l'effondrement et à la résilience de notre civilisation. Nous ne sommes ni catastrophistes ni idéalistes. Notre approche est pragmatique, scientifique et sensible, politique et spirituelle. Au sommaire, vous trouverez notamment : Les services publics, la sécurité alimentaire et le pouvoir des maires en cas d'effondrement systémique. Entretiens avec Stéphane Linou et Alexandre Boisson ; Une rencontre entre Pablo Servigne et le formateur en survie David Manise ; Les solutions low-tech pour produire son électricité photovoltaïque par le Youtubeur Barnabé Chaillot ; Les jardins russes, véritables alternatives péri-urbaines qui produisent jusqu'à un tiers de la nourriture du pays.
De nombreuses pages pour reprendre sa vie en main...
A quoi ressemble une société sans argent ? Est-il bon de le supprimer pour parvenir à une société plus juste ? N'est-ce pas déplacer le problème ailleurs ? Reste que depuis la chute du mur de Berlin, l'histoire a brusquement libéré le système capitaliste. L'amour de l'argent, qui était canalysé jusque là par des résidus de morale chrétienne est devenu le moteur spirituel de la société. Comment le remettre à sa place ?
Ce numéro de la revue s'intéresse à l'oeuvre du paysagiste Jacques Simon (1929-2015), qui fut l'un des principaux animateurs du renouveau de la pensée et de la pratique paysagères, en France et au-delà, à partir des années 1950.
Évoquer la mer c'est immédiatement convoquer les passions : les plaisirs suscités, les peurs éprouvées, les rêves conquis, les avaries survenues. C'est accueillir des histoires qui, par milliers, racontent l'espoir et l'aventure mais aussi le labeur de vies soudées par une communauté de destin. À l'aune de son tempo, tout en flux et reflux, la mer est ainsi le reflet de la vie puisque tout y procède et y revient.
Par sa géographie, son histoire, par les patrimoines qu'il recèle, le territoire ligérien a été façonné par l'océan et le ruban côtier qui lui fait face. Mais cette identité maritime, enrichie d'une économie diversifiée et d'une forte attractivité balnéaire, est aussi le socle d'une nouvelle croissance durable liée à la prise de conscience de la fragilité de notre planète. Au fil des rivages et vers le grand large, autour ds ports et sur les bateaux, toujours avec la compagnie des gens de mer, ce nouveau hors-série de la revue 303 est ainsi l'occasion de découvrir une mémoire et un avenir partagés.