La crise sanitaire liée à la pandémie a fait prendre conscience aux citadins de leur besoin de nature, même au coeur des quartiers les plus urbanisés.
Heureusement, la nature est de plus en plus présente en ville, non seulement parce qu'on y plante arbres, arbustes et fleurs, mais surtout parce que la gestion des espaces verts devient plus écologique. De ce fait, des végétaux et animaux inhabituels profitent de ces lieux. À côté de nos espèces horticoles et domestiques, on peut aussi parfois observer des espèces sauvages. Certaines d'entre elles s'adaptent, d'autres pullulent, beaucoup nous surprennent...
Comment concilier urbanisation et préservation de la biodiversité ? La faune est-elle responsable de la crise sanitaire ? Le changement climatique va-t-il modifier la biodiversité dans les villes ? Comment peut-on lutter contre l'artificialisation des sols ?
Les réponses aux 90 questions de ce livre permettent de comprendre la nature en tant que milieu complexe, centre d'intérêt pour le naturaliste, le chercheur et le gestionnaire ainsi que pour le citadin, qui souhaite s'impliquer dans les programmes de science participative.
Les bénéfices des espaces naturels urbains, comme l'abaissement de la température ambiante ou l'épuration de l'air, de l'eau et du sol sont nombreux, d'où l'intérêt d'imaginer une ville écologiquement durable. Préservons cette biodiversité qui nous est si précieuse... aussi en ville.
Pourquoi s'intéresser aux céréales et aux légumes secs ?
Pendant des millénaires, ils ont constitué la base de l'alimentation des hommes et, aujourd'hui encore, ils fournissent à des milliards de personnes la majeure partie de leurs calories. Partout où elles sont apparues, les premières agricultures du monde sont toujours nées avec la domestication de quelques céréales et légumineuses sauvages. Cette "innovation" a radicalement transformé l'alimentation et le mode de vie des premiers paysans et a donné naissance aux villes, aux civilisations, à la différenciation sociale et même à l'écriture. Comment blés, orge, seigle, lentilles et pois cultivés ont-ils voyagé depuis le Croissant fertile jusqu'à notre territoire d'où ils étaient totalement absents ? À quel moment et de quelle façon d'autres céréales et légumes secs ont-ils été domestiqués en Afrique (sorgho, mil, fonio...), aux Amériques (maïs, quinoa, haricots...) et en Asie (riz, millet, sarrasin, soja...) ?
Ces "aliments du pauvre" avaient fini par devenir de grands oubliés dans notre société d'abondance, face aux produits industriels et d'origine animale. Même le pain, notre fierté nationale, n'a jamais été aussi peu consommé qu'aujourd'hui ! C'est leur grande et petite histoire agricole, alimentaire, géographique, symbolique, culturelle et gastronomique qui nous est ici contée avec passion. Le voyage s'achève par leur rôle clé en termes de sécurité alimentaire, de santé, de stabilité du monde.
Et depuis peu, ces aliments dits "essentiels" se réinvitent dans nos assiettes pour notre plus grand plaisir !
Un guide destiné à reconnaître 200 champignons à coup sûr.
Au début du guide, tous les champignons en vignette, classés par couleur, du plus clair au plus coloré, pour se repérer d'un simple coup d'oeil.
Pour chaque champignon.
- Une fiche avec une grande photo légendée.
- Les bons coins pour le découvrir.
- Une description précise pour bien l'identifier.
- Les risques de confusion pour ne pas se tromper.
- Des conseils pratiques sur la cueillette, la cuisine, etc...
Un classement simple.
- Les 125 meilleurs comestibles.
- 75 espèces mortelles, toxiques, immangeables ou très indigestes.
Depuis 8 000 ans, la culture de la vigne accompagne les civilisations humaines. Déjà, l'historien romain Justin affirmait, dans son Historiarum Philippicarum, que "les peuples méditerranéens commencèrent à sortir de la barbarie quand ils apprirent à cultiver l'olivier et la vigne".
En 70 questions-réponses passionnantes, cet ouvrage vous propose un voyage au pays de la vigne, à travers son histoire, sa biologie, ses paysages, son économie... Quelle est l'origine de nos cépages ? Où peut-on cultiver la vigne ? Comment les vignobles font-ils face au changement climatique ? Comment cultiver en bio(dynamie) ? Quelles seront les vignes du futur ?... Autant de questions qui vous entraîneront dans l'histoire et les vignobles du monde entier.
De la vigne sauvage aux dernières innovations variétales, vous découvrirez comment cette liane a été domestiquée par l'homme, comment ses cépages se sont répandus à travers la planète, comment le décryptage de son génome lui dessine de nouvelles perspectives.
Aujourd'hui, le changement climatique, les maladies émergentes ou l'usage massif de pesticides sont autant de menaces auxquelles les viticulteurs doivent faire face. Vous verrez quels sont les dernières avancées scientifiques et les leviers d'action pour assurer l'avenir de cette production agricole unique et essentielle.
Au fil des chapitres, vous comprendrez pourquoi la vigne, cette plante si singulière, est un miracle de la nature que le patient travail des hommes fait fructifier.
Évoquer les milieux extrêmes, c'est immanquablement ouvrir le champ de l'extraordinaire, nourri de récits historiques d'explorations au bout du monde et d'images contemporaines de banquise, de déserts ou de fonds abyssaux. Longtemps dépeints comme inaccessibles et hostiles pour l'Homme, ils hébergent une immense diversité d'espèces qui illustrent comment la vie s'adapte et repousse ses limites depuis son apparition. Au fur et à mesure des découvertes scientifiques, des milieux extrêmes insoupçonnés se révèlent, sur nos côtes, dans nos campagnes, nos villes, nos maisons et jusque dans notre corps. Et si, loin d'être rares et exceptionnels, les environnements extrêmes étaient finalement les plus communs et les plus répandus sur notre planète ?
Que font toutes ces petites bêtes qui courent, rampent, fouissent et volent dans mon jardin ? Sont-elles nuisibles ? Utiles ? D'où viennent-elles et que trament-elles parmi nos légumes et nos fleurs dès qu'on a le dos tourné ? Faut-il les détruire ou au contraire les attirer ?
Tigres, lions, rhinocéros, araignées loups, cet ouvrage nous dévoile tout un bestiaire insoupçonné qui arpente les rangs de poireaux et les carrés de salades. Collemboles, diploures, cécidomyies ? Jamais entendu parler... Pourtant j'apprends qu'il y en a plein dans mon jardin. Et ces grosses limaces qui sortent après la pluie, il paraît qu'elles ont un léopard dans leur famille !
Dans cet inventaire à la Prévert, des chrysopes aux yeux d'or côtoient la jardinière en tenue d'apparat, tandis que des gendarmes s'activent derrière le tilleul près de l'hôtel de charme...
On propose ici d'apprendre à déchiffrer la partition de ces êtres en accords mineurs (uniquement par la taille), écornant au passage les préjugés dont beaucoup pâtissent, en décrivant leur comportement dans notre environnement familier. On y détaille aussi les liens et interactions que les membres de ce petit peuple ont entre eux, avec le sol et les cultures, et les raisons de leur présence ou, au contraire, de leur absence dans notre jardin.
Tout cela juste en 100 questions pertinentes auxquelles on apporte 100 réponses rigoureuses, quoique souvent divertissantes... Jardiniers, entomologistes, horticulteurs, enfants sages ou hyperactifs, bobos des villes ou écolos des campagnes, amoureux des jardins ou poètes naturalistes... oui, ce livre est bien pour vous.
Repenser nos alimentations, c'est repenser nos sociétés. Car partager un repas, et même faire nos courses, sont des moyens de nous relier aux autres. La façon de nous nourrir construit notre santé. Nos modes de production agricole façonnent nos paysages et définissent notre place dans la nature. Gérer des ressources pour produire, puis transformer et distribuer les aliments fondent nos économies. Nos registres du comestible, nos cuisines et nos manières de table racontent nos cultures.
Enfin, et surtout, manger est un plaisir... C'est en reconnaissant toutes ces dimensions avec une égale importance que cet ouvrage aborde les enjeux contemporains de l'alimentation. La proposition d'une écologie de l'alimentation s'ancre dans le double registre d'une science des relations et d'un engagement politique. Une telle approche permet de revisiter, parfois de façon inattendue, les mots d'ordre de l'alimentation durable.
Elle vise aussi à nourrir les démarches citoyennes engagées dans la transformation des systèmes alimentaires. Entre essai d'experts et récit illustré d'exemples tirés des quatre coins du monde, cet ouvrage s'adresse aussi bien aux professionnels qu'à un grand public curieux des questions d'alimentation durable.
Pourquoi réussissons-nous à échouer avec autant de brio en matière de politique écologique et comment sortir de cette spirale mortifère ? Cet ouvrage éclaire les conditions d'impossibilités de la gouvernance de la biodiversité conçue comme un enjeu politique global. Il retrace le rôle de la notion de biodiversité et des sciences de la conservation dans l'affrontement idéologique des années 1980. Il expose comment la gestion de la biodiversité est privée de sa dimension écologique et il établit quelques points à défendre pour rejeter ce modèle managérial de la crise écologique.
L'initiative connue sous le nom de One Health consiste à souligner les interdépendances très fortes entre la santé animale, la santé des écosystèmes et la santé humaine. La pandémie de Covid-19 nous en offre une illustration : cette zoonose a un impact économique, social, environnemental et politique très fort à l'échelle mondiale, nationale, territoriale. Comment pourrions-nous éviter à l'avenir de nous confronter à ces chocs qui se répètent avec une fréquence et une émergence accélérées (Ebola, VIH, Sras, etc.) ? Diverses initiatives ont préexisté à cette pandémie (Covid-19) et mettent en pratique la démarche One health en invitant à prendre en considération les liens entre les humains et leur environnement, entre la santé des hommes et les enjeux de conservation de biodiversité, entre l'économie des sociétés et leurs conséquences et à décloisonner les questions de santé animale, humaine, végétale pour repenser les solidarités. A partir de cas concrets, cet ouvrage propose à la fois une lecture des enjeux et des problèmes sanitaires dans un monde globalisé, des retours d'expérience de gestion de crise, des innovations dans la gestion du sanitaire. Il réunit les contributions de chercheurs et de professionnels ancrées dans plusieurs disciplines : philosophie, anthropologie, science politique, sociologie, économie, géographie, écologie, sciences médicale et vétérinaire...
Le bruit en mer, lié au développement des activités maritimes, constitue une menace pour la protection de la faune marine, en particulier des mammifères marins. Il est devenu un enjeu environnemental majeur dans les zones maritimes particulièrement exposées à la pollution sonore (sous-marine et en surface). Cet ouvrage propose une synthèse sur cette question en mobilisant des spécialistes nationaux et internationaux reconnus pour leur expertise dans ce domaine et dans une perspective interdisciplinaire « Droit et Sciences ».
Le droit de l'environnement est souvent perçu comme un instrument de marchandisation de la nature. Sarah Vanuxem en expose ici une autre vision : une conception "a-moderne", qui ne repose pas sur la division entre des choses-objets et des personnes-sujets. Colonne vertébrale de notre droit moderne, cette division n'est peut-être pas sans rapport avec la dégradation des milieux naturels. Le pari de l'auteure est d'amener le droit de l'environnement par-delà les objets et les sujets de droit, par-delà la conception juridique occidentale moderne. S'appuyant sur les travaux de Philippe Descola et, en particulier, sur l'analogisme comme alternative à la modernité ou au naturalisme, et sur certains des principes de l'ancien droit, Sarah Vanuxem précise ses réflexions en étudiant l'obligation réelle environnementale, la notion de service écologique, le principe de solidarité écologique, la compensation écologique ou bien encore la réparation du préjudice écologique. Cet ouvrage s'adresse autant aux juristes, de l'environnement notamment, qu'à tout chercheur ou étudiant des sciences du vivant. Sa lecture interpellera aussi toute personne intéressée par les évolutions actuelles de nos sociétés sur les questions environnementales.
D'ici 2100 au moins, l'humanité devra faire face au phénomène inéluctable de la montée du niveau de la mer. Ce phénomène va affecter de manière croissante le littoral et les zones côtières où se concentrent de nombreuses populations et activités économiques.
La vulnérabilité aux submersions de cette interface entre la terre et la mer est donc très forte, avec une exposition accrue des zones de delta, des îles et des plaines côtières de faibles altitudes. La prévention des risques constitue ainsi un enjeu majeur des politiques publiques comme des acteurs privés.
À ce titre, la recherche en sciences de l'environnement se doit d'alerter et de fournir des outils pour anticiper ces évolutions et contribuer à apporter des solutions pour réduire et gérer les risques liés à ce phénomène. À l'aide des méthodes de l'analyse prospective, et en partant des principales projections du GIEC, les auteurs explorent les enjeux et les conséquences de plusieurs scénarios de montée du niveau de la mer à l'horizon 2100. Cette approche vise à éclairer les nombreux acteurs impliqués dans ces scénarios en se concentrant sur l'appui aux politiques publiques et les priorités de recherches.
L'ouvrage s'adresse aux acteurs et décideurs, publics et privés, impliqués dans les risques de la montée du niveau de la mer en France métropolitaine et ultramarine, ainsi qu'aux divers médias et au grand public désireux de s'informer sur l'avenir des zones littorales.
Les biens communs, ou tout simplement les communs, sont des ressources, gérées collectivement par une communauté, celle-ci établissant des règles et une gouvernance dans le but de préserver et pérenniser cette ressource.
Les auteurs s'intéressent ici aux communs de la terre et des ressources qu'elle porte dans un contexte d'urgence sociale et écologique perçue à l'échelle des territoires.
Comment retrouver notre capacité à agir pour un idéal de justice social et écologique ? Comment retrouver du sens et habiter autrement nos territoires ? Si le renforcement du lien social et de la conscience écologique est le moteur de projets de territoire à co-construire, comment accepter l'incertitude, la complexité, et finalement, repenser la gouvernance ?
Les auteurs proposent une autre vision de la coopération territoriale, nationale et internationale, basée sur des retours d'expérience de recherche et de développement de terrain.
Bolet de Satan, calice de la mort, des noms qui reflètent la peur que les champignons inspirent aux hommes. Amanite des césars ou hygrophore des poètes sont en revanche plus engageants ! Mais les champignons restent de grands inconnus.
Autrefois considérés comme des plantes, ils forment en fait un règne à part. Nés dans les océans il y a peut-être 2,4 milliards d'années, ils peuvent être parasites, partenaires symbiotiques, ou recycleurs. Sans eux, les débris végétaux s'accumuleraient sur Terre, le gaz carbonique disparaîtrait de l'atmosphère et la vie s'arrêterait purement et simplement.
Au XIXe siècle, un parasite meurtrier, le mildiou de la pomme de terre a fait un million de morts en Irlande et provoqué l'exode de deux millions d'Irlandais ! Sans parler du mildiou de la vigne qui a ravagé les vignobles européens. Surtout, les champignons se révèlent être des symbiotes indispensables à près de 90% des végétaux terrestres. Ils ont facilité la colonisation des terres émergées il y a environ 450 millions d'années et ont permis la constitution des sols et l'installation des premières plantes.
Indispensables à l'homme pour le pain, la bière ou la pénicilline par exemple, ils sont aujourd'hui étudiés de près par les chercheurs en santé humaine ou dans l'élaboration de carburants de seconde génération.
C'est cette fabuleuse odyssée ainsi que les découvertes scientifiques les plus récentes que les auteurs retracent pour vous dans cet ouvrage qui séduira le simple cueilleur de champignons comme le mycologue averti.
La préservation de la biodiversité demande, certes, une révolution de nos rapports à la nature et au vivant ; mais elle requiert aussi une refondation dans nos manières de concevoir les politiques et les stratégies internationales. Trop souvent conçues comme de simples plans d'action, ces dernières se heurtent à la complexité du réel. Face aux dynamiques souvent imprévisibles et changeantes du vivant, les mesures et les solutions principalement techniques aboutissent tôt ou tard à de fâcheuses déconvenues.
Alors que la prochaine conférence des parties sur la diversité biologique (COP15) ambitionne de changer de cadre d'action, en se dotant d'une nouvelle plateforme de cibles à atteindre, il est plus que jamais nécessaire de reconsidérer le diagnostic officiel qui sous-tend l'action internationale. Tâche assurément difficile, mais possible, à condition de mobiliser un large éventail d'expertises issues de différentes communautés scientifiques.
En s'appuyant sur de nombreux exemples et de multiples recherches, tant en sciences humaines et sociales qu'en sciences de la conservation, et par les mises en perspective inédites qu'il réalise, cet ouvrage propose un diagnostic stratégique profondément renouvelé, ainsi que des leviers pour activer des processus régénératifs en faveur du vivant.
Nous avons de multiples contacts avec les animaux. Ils sont présents partout autour de nous. Nous partageons le même environnement, la même planète... et nous partageons également des maladies infectieuses ou parasitaires.
Cet ouvrage apporte un éclairage synthétique sur les maladies transmissibles entre les humains et les animaux, appelées zoonoses. Après avoir clairement défini ce que sont ces maladies, comment elles se transmettent et présenté les zoonoses majeures, les auteurs exposent les différents moyens de nous en prémunir et nous expliquent les raisons de leur émergence et de leur évolution.
Cet ouvrage invite à mieux appréhender le monde animal et microbien qui nous entoure. Il nous permet de comprendre ces maladies pour mieux nous en protéger et, au-delà, de reconsidérer les liens que nous entretenons avec les animaux et l'ensemble du monde vivant pour le réintégrer pleinement.
Le taux de mortalité des abeilles ne cesse d'augmenter. Les informations soulignant ce déclin se succèdent, apportant parfois plus de confusion que d'éclaircissement.
Cet ouvrage démêle la part des faits vérifiés des simples rumeurs. Aux pesticides s'ajoutent d'autres facteurs : maladies, parasites et prédateurs, pratiques agricoles et apicoles, mais également changement des milieux et du climat, et effet de synergie pesticides-pathogènes. Comment enrayer ce phénomène en France et dans le monde ? Un tour d'horizon des solutions possibles est proposé, certaines déjà expérimentées, d'autres encore dépendantes des recherches en cours ou à engager.
Les auteurs répondent également aux questions que tout un chacun peut se poser sur les abeilles : quel est le rôle des abeilles domestiques et sauvages dans les milieux naturels et agricoles ? Comment vivent-elles ? Quel est le poids économique de l'apiculture mondiale aujourd'hui ?
Très accessible, ce livre s'adresse à tous et plus particulièrement aux apiculteurs ou même agriculteurs, universitaires, jardiniers amateurs, sensibles au rôle crucial de ces pollinisatrices hors pair.
En effet, si les besoins des abeilles ne sont plus satisfaits, les nôtres pourront-ils l'être encore longtemps ?
Le sol est trop souvent assimilé à l'humus, aux vers de terre et à de nombreuses petites bêtes. Or il ne se réduit pas à cela. Parlons d'ailleurs plutôt de sols au pluriel, tant leurs apparences et leurs propriétés sont multiples, fruits de leurs divers héritages.
Cet ouvrage vous permettra de découvrir ce que l'on appelle la pédogenèse : la naissance et le développement des sols. Leur formation, le rôle des constituants minéraux, les facteurs et les principaux processus de pédogenèse à l'oeuvre sous nos climats tempérés sont expliqués ici simplement La difficile estimation de l'âge des sols et la vitesse de leur évolution sont discutées, ainsi que de nombreuses autres questions fondamentales. Les types de sols les plus fréquents en France dans les bassins sédimentaires - les luvisols, les planosols et les brunisols - sont traités de façon détaillée, comme d'ailleurs les anthroposols, des sols urbains très artificialisés, voire totalement "fabriqués" par l'homme.
Beaucoup de réalités peu connues sont mises en valeur telle l'importance majeure des constituants minéraux et de leurs organisations, et plusieurs idées fausses sont réfutées, comme le caractère ubiquiste du lessivage des argiles.
Synthèse facile à lire et richement illustrée, ce livre est destiné à des étudiants, des enseignants, des chercheurs d'autres disciplines et des amateurs naturalistes. ?
Dans cette édition revue et actualisée, Christian Lévêque explore tous les aspects des relations entre les hommes et les rivières, dans une perspective pluridisciplinaire, historique, écologique, sociologique et économique. Considérant que les besoins des sociétés humaines doivent être conciliés avec ceux des écosystèmes, et non opposés, il s'interroge sur les objectifs des opérations de restauration écologique et sur la pertinence du concept de « bon état écologique ».
On est souvent seul devant un paysage mais on peut tenter soi-même de mobiliser les connaissances dont on dispose dans différents domaines et chercher à les croiser. Lorsque l'on observe à plusieurs, chacun a sa lecture et on est surpris par la vision de l'autre. On découvre un autre point de vue. Le paysage se révèle alors plus complexe que prévu. Cette multiplicité des visions est une découverte pour qui est attentif au regard de l'autre. Le paysage semble contenir « tous les visibles de tous les voyants » (Merleau-Ponty).
Les auteurs de ce petit guide, un géologue, un botaniste, un agronome et un enseignant agriculteur, ont croisé leurs savoirs et associé leurs compétences.
Même si l'Anthropocène est l'ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d'une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l'auteur de cet ouvrage, la science et l'éthique peuvent encore lui porter secours.
Jacques Blondel rappelle d'abord les fondements écologiques des habitats de tout être vivant, en observant que les humains en ont poussé très loin l'aménagement. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d'une vision catastrophiste du monde et d'une "nature confisquée", il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non-humain et démontre les chemins à emprunter pour y parvenir.
Dans cet ouvrage, l'auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d'une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu'il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit "de prendre à coeur le monde" selon une expression de Hannah Arendt.
Nous guidant peu à peu vers des options d'écologie intégrative, où "tout est lié", il soulève la question de la légitimité d'un anthropocentrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu'est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu'il nous rapporte mais aussi pour ce qu'il est.
Le rôle des forêts dans le fonctionnement de l'écosystème Terre est essentiel. Et pourtant, leur rythme de disparition s'intensifie. Quelles sont les causes et les conséquences de cette déforestation ? Avec la naissance de l'agriculture, le nombre d'habitants a explosé. Pour faire face aux besoins alimentaires croissants, ainsi qu'à l'utilisation du bois pour divers usages, les forêts ont été défrichées ou surexploitées. Depuis l'Antiquité, puis jusqu'au xixe siècle, le pourtour méditerranéen, le Moyen- Orient, l'Asie mineure, l'Asie, l'Europe de l'Ouest et à un degré moindre l'Amérique du Nord ont été déboisés. Depuis la révolution agricole du xixe siècle, la situation s'est inversée en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord, comme aujourd'hui en Chine et en Inde, où la forêt regagne du terrain. En revanche, à partir du début du xxe siècle, les besoins en bois mondiaux mettent en péril les forêts tropicales ou équatoriales. Actuellement, la principale menace réside dans la fourniture aux pays développés de denrées alimentaires ou à usage industriel (soja, huile de palme, caoutchouc, canne à sucre, etc.), ou encore d'agrocarburants dans l'optique de la transition énergétique. L'auteur détaille les conséquences du déboisement sur le cycle de l'eau, le climat, les sols ou la biodiversité, et les solutions envisageables : conservation, protection, certification de la gestion forestière, développement et transmission des connaissances... Mais la solution n'est-elle pas entre les mains de tous et dans la conscience du rôle que nous pouvons jouer en adoptant un comportement plus raisonnable ?